Intervention de Fatiha Keloua Hachi

Réunion du mercredi 1er février 2023 à 9h35
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure :

Nous pourrons retravailler sur cette question, chacun de son côté, d'ici à notre journée réservée du 9 février.

La pérennisation d'un dispositif d'aide aux étudiants ne peut être qu'une bonne chose, mais je déplore qu'il y ait un recul par rapport au texte que nous avions déposé. Plafonner le prix des repas à 1 euro, dans la loi, protégerait les étudiants contre les risques d'inflation et d'envolée des tarifs. Le tarif très social, s'il n'est pas fixé par la loi, pourrait demain être porté à 6 euros, par exemple, au lieu de 1 euro.

De plus, l'universalisation du dispositif assurerait un égal accès à une alimentation saine et variée, sans conditions, sans risque de stigmatisation et sans complications, comme aujourd'hui. La massification des études supérieures est bienvenue, car nos jeunes deviennent ainsi de plus en plus instruits et qualifiés, mais les services publics doivent être à la hauteur.

Enfin, la société doit se préparer à considérer comme des adultes nos jeunes, dès 18 ans, et donc à leur ouvrir des droits sociaux en tenant compte de leurs propres revenus et non plus de ceux de leurs parents. Un jeune doit pouvoir étudier sans subir le poids du déterminisme social.

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