L'article 7 confie la sécurité à des systèmes d'intelligence artificielle et à des algorithmes. Nous récusons ce principe même.
L'expérimentation se poursuivra de l'entrée en vigueur de la loi à fin juin 2025. Or ce sont des entreprises privées qui conçoivent les algorithmes et qui les vendent aux collectivités. Ainsi, des officines privées exerceront un pouvoir de police et de définition des normes dans l'espace public.
Nous sommes résolument opposés à ce qui conduit directement à une privatisation de la sécurité. Cela crée un précédent dangereux et entraînerait des dérives que nous ne pouvons que condamner.