Philippe Chalmin, président de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires :
Nous sommes tous devenus des spéculateurs. Les agriculteurs n'y échappent pas : un céréalier peut choisir le moment auquel il vendra. Au printemps de l'année dernière, il pouvait déjà arbitrer ses prix pour la campagne en cours.