Intervention de Marina Ferrari

Réunion du jeudi 1er juin 2023 à 17h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarina Ferrari, présidente :

Avant de passer la parole à notre rapporteur général du budget, monsieur le ministre, j'ai quelques questions. La première porte sur la situation de la charge de la dette, que vous avez évoquée dans votre propos introductif, puisque certaines prévisions plutôt défavorables estimeraient que celle-ci pourrait atteindre 52 milliards d'euros en 2023, si nous n'arrivions pas à rectifier le tir. En effet, la hausse des taux d'intérêt influencée par les politiques monétaires qui sont menées actuellement par les banques centrales pour lutter contre l'inflation, combinée à une hausse importante du volume de la dette, fait planer un risque d'accroissement de la charge de la dette pour les années à venir. Je rappelle que chaque euro dépensé pour la charge de la dette est un euro que nous ne pouvons pas investir dans le soutien à nos politiques publiques et que nous tenons à rester dans l'épure afin d'éviter d'augmenter la fiscalité, pour nos concitoyens et nos entreprises.

Par ailleurs, je souhaite vous interroger sur le programme 114 et plus spécifiquement sur le dispositif de prêts garantis par l'État, notamment sur le cumul des PGE et des PGE résilience qui ont été créés en avril pour prendre le relais des PGE dits classiques. La sinistralité était faible sur l'année 2022. Nous commençons à craindre une sinistralité en augmentation sur l'année 2023. Avez-vous déjà une tendance à nous indiquer sur ce sujet ?

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