Intervention de Nicolas Turquois

Réunion du mardi 2 août 2022 à 21h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Je salue la qualité de votre rapport. Si on s'en tient à des positions dogmatiques sur le thème de l'hôpital qui va mal ou du manque de médecins, on n'avance pas ; mais vous vous êtes efforcé d'identifier des expérimentations qui sortent du lot. Député de la Vienne, donc nourri de ce qui se pratique à Poitiers, je puis dire que le dialogue au sein de l'hôpital pour concilier la logique des soins non programmés des urgences et celle des soins programmés de l'hôpital proprement dit permet de faire converger les intérêts grâce au bed management, initiative utile qui fait gagner beaucoup de temps et limite grandement le nombre de lits de fortune dans les couloirs. Par le dialogue avec les élus, on peut rapprocher les différents hôpitaux. C'est ce qui permet au CHU de Poitiers et à l'hôpital de Châtellerault d'assurer le fonctionnement des urgences et des soins non programmés des hôpitaux secondaires de Loudun et de Montmorillon.

Comment l'ARS peut-elle promouvoir la culture du dialogue entre les différents établissements, entre les hospitaliers et la médecine de ville, et entre les hospitaliers et les élus ?

Le 15 est discrédité aux yeux de certains patients, qui ne l'appellent plus de crainte qu'on ne cherche à les écarter des urgences. Quant au recours aux IPA, il semble prometteur pour suppléer au manque de médecins à court terme.

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