Intervention de Yoann Gillet

Réunion du mercredi 19 juillet 2023 à 17h00
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

Des émeutes ont embrasé le pays. Chacun a pu constater la violence des émeutiers, leur désir de piller, de détruire les symboles de la République, voire de tuer. Nos compatriotes ont été sidérés de voir que de jeunes adultes, voire de très jeunes adolescents, ont activement participé à ces émeutes. Les Français ont été témoins de toutes ces exactions et réclament à juste titre des actes. Ils s'interrogent tout aussi légitimement sur le profil des émeutiers. En effet, si nous voulons tirer des conséquences de ces événements dramatiques, il convient d'identifier d'abord les émeutiers.

Monsieur le ministre de l'intérieur, je n'irai pas par quatre chemins : pouvez-vous nous communiquer des informations précises sur le profil socioprofessionnel des émeutiers ? Parmi les délinquants arrêtés, quel est le pourcentage d'individus étrangers et quelles sont leurs nationalités ? Parmi eux, combien sont des binationaux, et quelles sont ces binationalités ? Parmi les mineurs ou jeunes adultes, combien ont des parents de nationalité étrangère et combien sont des binationaux ? Parmi les mineurs, combien sont déscolarisés ? Parmi ces délinquants, quelle est la proportion de ceux qui sont sans activité étudiante ou professionnelle ? Combien touchent-ils ou, pour les mineurs, combien touchent leurs familles en minima sociaux, RSA, allocations de la caisse d'allocations familiales ?

Comme vous l'aurez compris, je vous demande une pleine transparence. Vous ne réglerez pas le problème tant que vous refuserez d'être transparents et, surtout, tant que vous nierez la réalité et tenterez de faire croire aux Français que les émeutiers s'appellent Mattéo et Kevin. En un mot, vous ne réglerez pas le problème tant que vous ferez l'impasse sur les conséquences de l'immigration massive, dont les Français ne veulent plus.

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