Intervention de Benjamin Lucas-Lundy

Réunion du vendredi 13 octobre 2023 à 14h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Lucas-Lundy :

Le progrès scientifique est un progrès pour le bien commun à condition que ses bienfaits soient partagés. L'avènement et le développement des robots, qui sont du capital effectuant une fonction de travail de façon autonome, sont une bonne nouvelle s'ils soulagent de tâches difficiles et aliénantes, pas s'ils mettent au chômage des travailleuses et des travailleurs.

L'amendement vise à créer une taxe robot faisant contribuer chaque machine qui remplace un travailleur à proportion des économies réalisées sur son salaire et sur les cotisations sociales afférentes. Cette taxe est plafonnée afin de maintenir la rentabilité de l'investissement dans les robots, soit dit pour rassurer ceux qui avaient émis l'an dernier, à l'occasion de la présentation d'un amendement similaire, des doutes et des interrogations.

Le principe d'une telle mesure est soutenu assez largement, de Benoît Hamon, qui l'a inscrite dans son programme présidentiel en 2017, à Michel-Édouard Leclerc et Bill Gates, que l'on peut difficilement soupçonner d'appartenir à ma famille politique. Elle constitue un outil puissant de répartition des fruits du progrès scientifique et de justice sociale.

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