Intervention de Christophe Mauriet

Réunion du mercredi 4 octobre 2023 à 15h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Christophe Mauriet, secrétaire général pour l'administration du ministère des armées :

En tout cas, nous avons les crédits pour cela. Le ministre a maintes fois souligné cet aspect-là, que les travaux de préparation de la LPM dans les différents formats ont également mis en évidence. Encore faut-il que les conditions de possibilité d'augmentation de l'engagement personnel, individuel et horaire de chaque réserviste soient réunies.

Quoi qu'il en soit, il n'y a pas de double clé dans le budget de masse salariale des réservistes. Pour être un peu vulgaire, la valeur est la multiplication du prix par le volume. Il y a donc une grande liberté de manœuvre et de gestion en fonction des conditions de réalisation du budget l'an prochain. Certaines années, on a même constaté un grand dynamisme sur le budget des réserves. On a alors été amenés à augmenter l'enveloppe par rapport à ce qui était prévu dans la loi de finances. Au contraire, certaines autres années, nous avons dû réguler nos efforts sur les réservistes pour des raisons impérieuses tenant au caractère contraint d'autres lignes.

C'est une illustration de l'intérêt du regroupement de la masse salariale sur un seul programme. En sachant que le premier impact de la gestion de la masse salariale est avant tout de ne pas dépenser davantage que ce que nous avons. Je le précise parce que cet objectif n'a pas toujours été aussi facile à atteindre pour le ministère des armées. Au début de la décennie 2010, sous l'effet de toutes sortes de facteurs, ce sont des centaines de millions qui manquaient tous les ans à la masse salariale. Sans remonter aussi loin, des ministères civils ont rencontré un certain nombre de difficultés au cours de la précédente législature. Pourtant, ils continuent bon an mal an à tenir dans l'enveloppe.

La première obligation de ceux qui administrent le personnel et qui gèrent les crédits de masse salariale est donc de tenir dans l'enveloppe. Il s'agit ensuite d'être en mesure de la saturer, de redéployer, de tirer profit d'un dynamisme relatif différent d'une catégorie spécifique d'agents, de recrutements, etc. Nous faisons à ce titre des bascules d'efforts de manière continue afin de saturer sans déborder.

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