Intervention de Clément Beaune

Séance en hémicycle du mardi 11 octobre 2022 à 15h00
Questions au gouvernement — Pénurie de carburants

Clément Beaune, ministre délégué chargé des transports :

Comme vous, le Gouvernement pense d'abord à ces millions de Français, à ces millions de familles et à ces millions de travailleurs qui, depuis quelques jours, vivent une situation extrêmement difficile à cause d'une minorité qui préfère le blocage au dialogue. Nous ne laisserons pas faire !

Nous avons agi depuis le départ et nous avons laissé une chance au dialogue social et, comme l'a indiqué la Première ministre, nous prendrons les mesures de réquisition ciblées et nécessaires pour mettre fin à cette situation, partout où le dialogue n'a pas été saisi alors que la porte a été laissé ouverte le plus longtemps possible, car c'était notre responsabilité.

Notre majorité a agi depuis cinq ans pour protéger, pour relancer notre économie et pour créer des emplois. Nous ne pouvons pas laisser ces efforts être ruinés par une stratégie du blocage ou par ce concept étonnant de grève préventive. C'est pour ces Français que nous agissons.

Depuis le départ, nous avons agi, Christophe Béchu vient de le rappeler, pour que ce blocage soit le moins pénalisant possible pour ceux qui ont le plus besoin d'accéder aux stations-services. Ainsi, nous avons pris des mesures pour que les camions puissent circuler le week-end et nous avons débloqué, avec Agnès Pannier-Runacher, les stocks stratégiques de carburant.

Aujourd'hui, nous devons agir plus fort et plus vite. Nous n'hésitons pas à le faire, la Première ministre l'a rappelé.

Je souhaite rendre hommage aux professionnels du secteur routier. Ils ont assuré, malgré leurs difficultés, non seulement l'approvisionnement de notre pays, mais aussi le transport de nos enfants dans les bus scolaires qui, dans certains endroits, est également bloqué ; c'est une autre raison pour laquelle nous devons agir.

J'ai échangé chaque jour avec eux. Ils ont fait preuve d'un grand courage et d'une grande détermination. Je veux saluer leur engagement et leur résilience.

Monsieur le député, vous avez raison : ce n'est pas la bourgeoisie qui craint les grèves, comme on l'entend sur les bancs de la France insoumise, qui la protège très bien, merci pour elle…

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