Je me permets de réagir sur trois points. J'entends Mme la rapporteure répéter sans arrêt qu'il s'agit seulement de créer un « cadre ». Elle a d'ailleurs eu une phrase extraordinaire, puisqu'elle a indiqué que nous n'entrerions « pas dans le dur immédiatement ». Que doit-on en déduire ? Que vous considérez le Parlement, non pas comme le lieu où l'on vote, mais comme une sorte d'enceinte consultative où l'on donne un chèque en blanc au Gouvernement pour six mois. Nous ne sommes pas encore dans le dur, dites-vous. Mais précisément, nous aimerions voter ! Voilà la différence entre vous et nous : nous voulons voter, parce que nous prenons nos responsabilités face aux Français.