Intervention de Anne Le Hénanff

Réunion du mercredi 13 décembre 2023 à 11h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Le Hénanff :

La commission de la défense nationale et des forces armées a auditionné plusieurs chercheurs et membres de think tanks au sujet de la présence française en Afrique. Tous ont indiqué que les pays africains ont envie de développer et de renforcer leurs partenariats avec la France.

En février dernier, le président de la République a défini une nouvelle approche de ce que l'on peut appeler la politique africaine de la France, à l'aune de ce qui s'est récemment passé dans plusieurs pays du Sahel. Nos perspectives m'intéressent plus que le bilan de la politique de la France en Afrique. À l'aune de votre expérience, pensez-vous qu'il y a réellement, côté africain, une envie de travailler et de coopérer avec la France ?

À l'Assemblée nationale, nous avons publiquement exprimé notre envie d'adopter une approche nouvelle. Nous plaçons beaucoup d'espoir dans la diplomatie parlementaire, comme en témoigne le cycle d'auditions que mènent nos deux commissions. Plusieurs déplacements de délégations parlementaires ont été effectués ou auront lieu prochainement.

Pensez-vous que la nouvelle approche présentée par le président de la République nous donne toutes les chances de développer et de renforcer nos partenariats dans divers domaines ? Si oui, lesquels ? Quelles priorités, notamment géographiques, devrions-nous adopter en la matière ? Faut-il au contraire considérer que les crispations, voire le rejet, induits par les événements récents exigent de remettre à plus tard l'établissement de relations partenariales apaisées et équilibrées ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion