Intervention de Anne-Laurence Petel

Réunion du mercredi 14 février 2024 à 9h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laurence Petel, rapporteure :

S'agissant de la signature d'un traité de paix, la France a été aux avant-postes des jalons diplomatiques visant, en 2022 et en 2023, à réunir l'Azerbaïdjan, l'Arménie, la Russie et les États-Unis, ainsi que d'autres pays européens, autour de la table. À Chisinau notamment, Olaf Scholtz était aux côtés d'Emmanuel Macron, ce qui était un bon signal, dans la mesure où les autres pays de l'UE ne montraient guère d'empressement concernant la diplomatie dans le Caucase et le soutien à l'Arménie. Celle-ci est pourtant, depuis 2018, sur le chemin de la démocratie. En tant qu'Européens, en tant que Français, nous devons soutenir les valeurs de la démocratie, que nous avons en commun avec l'Arménie.

Depuis septembre 2023, la position de l'UE sur l'Arménie a radicalement changé. Il faut faire encore mieux.

Nous encouragerons la signature d'un traité de paix mais l'Azerbaïdjan, depuis le mois de septembre, se replie sur lui-même et refuse toute médiation internationale. Il veut bien conclure un traité de paix mais dans un rapport de force favorable, donc dans un cadre bilatéral, avec l'Arménie ou avec la Russie, qui a laissé tomber l'Arménie pendant la guerre du Haut-Karabakh, excluant toute présence des Américains ou des Européens, notamment des Français.

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