Intervention de Sarah Fartaoui

Réunion du jeudi 8 février 2024 à 9h00
Commission d'enquête sur l'attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision à caractère national sur la télévision numérique terrestre

Sarah Fartaoui, représentante du Syndicat national de la radiodiffusion, de la télévision et de l'audiovisuel (SNRT CGT) :

Je voudrais rappeler que la clause de conscience n'existe pas pour les techniciens. De prime abord, les questions éthique et déontologique semblent donc circonscrites au métier de journaliste. Cependant, il ne faut pas oublier que les programmes diffusés à l'antenne ont des répercussions internes et externes pour les travailleurs. À titre d'exemple, il y a une quinzaine d'années, les personnels travaillant à TF1 étaient affublés du sobriquet de « TFN », preuve que les travailleurs finissent par être associés aux contenus retransmis à l'antenne.

S'agissant du rôle de l'Arcom, les amendes infligées aux diffuseurs sont parfois invoquées par ces derniers pour justifier le refus d'accorder des augmentations de salaire. En fin de compte, on revient toujours aux conditions sociales des travailleurs. Je maintiens que l'instauration de critères sociaux dans la création peut favoriser la réalisation de contenus de qualité.

À ce propos, permettez-moi de vous dire que nous avons suivi avec le plus grand intérêt les auditions intéressantes de Julia Cagé et Claire Sécail.

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