Intervention de Cécile Rilhac

Réunion du jeudi 20 octobre 2022 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Il est exact que le pouvoir d'achat des enseignants a substantiellement diminué depuis les années 1980. C'est pourquoi le budget de l'Éducation nationale augmente depuis trois ans.

Le précédent gouvernement, soutenu par notre majorité, a été le premier à investir autant dans la revalorisation salariale des enseignants : 500 millions d'euros en 2021, 400 millions d'euros en 2022 hors glissement vieillesse-technicité (GVT) et 635 millions d'euros pour l'année 2023. Nul ne conteste que les enseignants, en France, sont mal payés. Le ministre Pap Ndiaye a dit qu'aucun enseignant ne commencera sa carrière à moins de 2 000 euros par mois, s'inscrivant dans la continuité de son prédécesseur, Jean-Michel Blanquer.

Monsieur Vannier, je ne puis vous laisser dire que notre école est low cost. Sans remonter aux années 1980, ce qui aboutirait à des chiffres en effet très mauvais, le nombre moyen d'élèves par classe de primaire a diminué sans discontinuer au cours des cinq dernières années. À l'échelle du ministère, le budget de l'éducation est équilibré.

Quant à la promesse présidentielle d'augmenter le revenu des enseignants de 10 %, elle est tenue. Il s'agit d'une moyenne calculée sur la masse salariale des enseignants des premier et second degrés. Il ne s'agit pas de donner la priorité au tout début de carrière, mais, de façon nouvelle, d'agir sur les vingt premières années de carrière. Une attention particulière est aussi portée aux fins de carrière, en vue d'accélérer l'accès à la hors classe et à la classe exceptionnelle.

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