Les amendements de Jean-Claude Raux pour ce dossier

27 interventions trouvées.

Il vise à ajouter dans le diagnostic une évaluation du bien-être animal, dès lors qu'un outil de mesure est disponible. Les outils de diagnostic du bien-être animal se développent depuis plusieurs années, et ils permettent de valoriser la pratique de l'élevage lors de la reprise de l'exploitation : dans la filière avicole, on utilise l'outil Eb...

Depuis 1950, 70 % des haies de nos campagnes ont disparu et, chaque année, 23 500 kilomètres de haies françaises sont abattus. Afin de préserver ces refuges formidables pour la biodiversité et de renforcer les pratiques d'agroforesterie, l'amendement vise à intégrer ces enjeux dans l'enseignement et la formation agricoles.

La transition vers l'agriculture biologique ne tient pas seulement aux orientations des politiques publiques fixées au niveau national ; les acteurs locaux ont également un rôle décisif à jouer, du fait de leur proximité avec les réalités du terrain. Parmi eux, les établissements d'enseignement agricole sont les vecteurs des pratiques de demai...

Nous partageons tous, je l'espère, la volonté d'accroître le nombre de diplômés pour assurer le remplacement des agriculteurs et des agricultrices partant à la retraite et même d'aller plus loin, en revenant sur des années de diminution du nombre d'installations. En commission, l'objectif d'une augmentation de 30 % du nombre d'agriculteurs à l...

Cette partie du projet de loi consacrée à l'enseignement a pour premier objectif d'augmenter significativement le nombre de personnes formées aux métiers de l'agriculture. Nous avons déjà déploré, eu égard à cet objectif, les manquements de ce texte : aucun moyen financier, rien sur les personnels de l'enseignement agricole, rien pour les étab...

C'est possible, puisque je m'apprête à rouvrir une discussion que nous avons déjà eue à l'article 2. C'est pourtant plus l'incompréhension que l'obstination qui m'anime. Je comprends bien le rôle central de l'État et de la région en matière de formation, mais puisque les autres collectivités territoriales – communes et départements – peuvent êt...

Il faut ouvrir des places dans l'enseignement agricole, c'est une évidence : le défi du renouvellement des générations doit nous conduire à augmenter le nombre d'inscriptions dans les sections de formation agricole, publiques comme privées. Mais parce que l'enseignement agricole public est notre bien commun et fait partie intégrante de l'école ...

Les partenariats que nous appelons de nos vœux dans cette discussion commune amélioreraient la qualité des programmes d'enseignement et attireraient les élèves vers ces formations, permettant ainsi l'ouverture de classes, leur remplissage et un soutien au système d'apprentissage, élément engageant pour tous les jeunes souhaitant se former.

Je suis favorable à l'amendement de Loïc Prud'homme, qui tend à supprimer l'article 5. Créer un nouveau diplôme national de premier cycle en sciences et techniques de l'agronomie, pourquoi pas ? Nous n'y étions pas opposés, s'il s'agissait de participer à l'élévation du niveau de diplôme et de contribuer à la poursuite d'études. Cela ne semble ...

Le mariage du Gouvernement avec la droite l'a conduit a accepté de déréguler les procédures de délivrance des diplômes au profit du privé : dérogations au droit commun, conventions de coopération entre établissements publics et établissements privés, au détriment des premiers évidemment. Vous avez choisi vos partenaires ; certains propos que vo...

Si la création de ce nouveau diplôme peut répondre à la demande et contribuer à la poursuite d'études en agriculture, même si de nombreuses licences professionnelles et agricoles existent déjà, elle ne doit pas constituer une porte ouverte au développement de l'enseignement supérieur agricole privé. Il convient de préserver la dispense du diplô...

Cet amendement vise à mettre en cohérence et à soutenir l'ensemble de l'écosystème de la formation agricole. Au niveau territorial, il existe déjà de multiples outils développés par les collectivités dans le cadre des projets alimentaires territoriaux. Sans tous les citer, les espaces-tests agricoles et la mobilisation des missions locales en d...

Il existe aujourd'hui plus de 400 PAT. Espaces de fédération des acteurs territoriaux, ils permettent de prendre en considération l'alimentation et l'agriculture dans toutes leurs dimensions – économique, sociale, environnementale et sanitaire. À ce titre, les établissements publics locaux d'enseignement agricole y ont toute leur place : ils ne...

Je rejoins notre collègue Dominique Potier pour dénoncer un article vide ou dangereux – bel exemple de ces articles dont Les Républicains ont le secret. Il est vide puisque l'article L 410-1 du code pénal compte déjà au nombre des intérêts fondamentaux de la nation l'équilibre de son milieu naturel, son environnement et les éléments essentiels ...

Le renouvellement des générations et la transition agroécologique sont de formidables chances pour développer et renforcer l'enseignement agricole, pour orienter, former, accompagner. Aux côtés des établissements privés, les 173 établissements publics locaux forment plus de 94 000 élèves, apprentis et étudiants. Pourtant, l'enseignement agricol...

Si nous voulons réellement augmenter le nombre de personnes formées aux métiers de l'agriculture et le nombre d'actifs dans le secteur, il semble souhaitable, et même logique, d'augmenter le nombre d'enseignantes et enseignants qui les forment. Pour porter à 25 000 le nombre de personnes diplômées chaque année, cinquante postes d'enseignant dev...

Ces secteurs participant en première ligne aux transitions agroécologique et climatique, c'est l'ensemble du monde de l'agriculture et du vivant qui connaît des besoins en emplois – et cette tendance va se poursuivre. Partant, c'est tout le champ des métiers non seulement de l'agriculture, mais aussi du vivant, qui doit croître. Ne soyons pas r...

Atteindre les objectifs de renouvellement des générations en agriculture nécessite, en premier lieu, la mobilisation de l'État et des régions, mais également celle de l'ensemble des échelons territoriaux, lesquels affectent plus ou moins fortement et de façon variée l'agriculture par leurs politiques publiques. Les groupements de communes doive...

Ce sous-amendement vise à féminiser les secteurs agricoles. On pourra me répondre que cela ne se décrète pas mais je veux rappeler que le monde agricole demeure très largement masculin et que l'évolution n'est pas favorable, puisque les femmes représentaient 39 % des actifs dans l'agriculture en 1982, contre seulement 27 % aujourd'hui. Certes, ...

montre bien, si vous aviez encore des doutes, que le travail des agricultrices est encore aujourd'hui faiblement reconnu par la profession.