Les amendements de Jean-René Cazeneuve pour ce dossier

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Je vais le retirer, madame la présidente. Plusieurs de mes amendements étant tombés en raison de l'adoption de ceux du Gouvernement – dont je me réjouis –, je n'ai pas pu m'exprimer. Permettez-moi donc de revenir sur quelques points. La nouvelle rédaction du texte démontre que nous avons eu raison de nous opposer fermement à sa version initial...

Je rappelle qu'il visait à nationaliser EDF, alors même que nous avions proposé et engagé cette nationalisation. Lorsque le Gouvernement a annoncé le prix de rachat des actions, monsieur le rapporteur Brun, de nombreux députés de votre groupe ont estimé qu'il était beaucoup trop cher et qu'on gaspillait l'argent de l'État. Aujourd'hui, vous ve...

Je vous les rappelle une dernière fois : elle ne respectait ni l'article 40 de la Constitution, car elle créait une charge, ni l'article 45, cette version ne reprenant aucun mot du texte initial.

Je me fonde sur l'article 100 du règlement, relatif au bon déroulement de nos débats. Monsieur le président Chassaigne, avec tout le respect que je vous dois, ce n'est pas correct d'agresser M. le ministre délégué simplement parce qu'il répond à vos questions et à vos interrogations.

Combien de fois nous avez-vous reproché de ne pas vous répondre ? Lorsqu'on le fait sagement, merci d'écouter ! De plus, je vous encourage à compter le nombre d'amendements que notre groupe a déposés sur les sept textes : moins de quarante !

Dès lors, comment peut-on nous accuser de faire de l'obstruction ? Au contraire, nous voulons absolument que le débat ait lieu.

Vous avez plusieurs fois affirmé en conférence des présidents que le nombre de textes qui pouvaient être examinés dans le cadre d'une niche ne devait pas être excessif.

J'ai sous les yeux la proposition de loi initiale déposée par Philippe Brun, dont je salue le travail, et je vous incite, chers collègues, à comparer sa rédaction avec celle qui nous est soumise aujourd'hui. Elles n'ont pas un mot en commun !

Même le titre a changé : il mentionnait la nationalisation, il n'en est plus question. La notion de groupe unifié a disparu. Nous vous disions qu'elle ne tenait pas la route d'un point de vue juridique et vous semblez vous être rendus à l'évidence. Vous évoquiez un prix plus élevé que celui proposé et vous semblez avoir été convaincus par nos a...

Qui a eu le courage de faire passer la part du capital d'EDF détenu par l'État à 100 % ? C'est notre majorité !

C'est grâce à elle que l'État détient actuellement 96 %. C'est grâce à elle que nous avons surmonté le dernier obstacle juridique, ce qui nous permettra d'atteindre les 100 % dans les prochains jours ou les prochaines semaines. La proposition de loi, comme nous n'avons eu de cesse de le dire, ne sert à rien.

 « Quand les événements nous dépassent, feignons d'en être l'organisateur » : dirai-je en m'inspirant de la formule de Cocteau. C'est bien de cela qu'il s'agit !

Cet amendement revient sur l'alinéa 2. Je crois qu'il existe une confusion entre ce que pensent, en toute bonne foi, certains députés, et ce qui figure dans le texte.

Actuellement, le code de l'énergie protège le contrôle d'EDF par l'État en fixant un seuil minimum sous lequel nous ne descendrons pas. Le contrôle d'EDF par l'État va donc perdurer. J'ajoute qu'il est paradoxal de nous soupçonner – alors que nous avons pris la décision de monter au capital d'EDF – de vouloir en sortir ; nous n'aurions aucun in...

Par ailleurs, M. le rapporteur Brun a indiqué qu'EDF pourrait vendre des filiales et céder des actifs. Alors, pourquoi d'autres députés, dont M. le rapporteur Jumel, considèrent-ils qu'aucune décision concernant les activités d'EDF ne pourra être prise dans l'hémicycle ? Une fois de plus, c'est un article bavard qui n'apporte rien en matière de...

Je regrette que M. le rapporteur n'ait pas daigné répondre à nos arguments sur les amendements précédents et qu'il ait donné un avis défavorable sans aucune explication.

Si mes propos ne vous convainquent pas, je citerai ceux d'un professeur de droit public, Philippe Coleman, dans un article paru dans Le Monde il y a quelques semaines : « On pourra donc regretter que l'Assemblée nationale, par une alliance de circonstance, privilégie les effets d'annonce aux réflexions de fond sur l'avenir du groupe EDF,...

Et vous avez l'outrecuidance de dresser un inventaire à la Prévert des activités d'EDF, lequel ne sert à rien, puisqu'il n'a pas de portée juridique. Alors, chers collègues, s'il vous plaît, retirez cet article.

Je vais essayer, cher collègue, mais j'aimerais bien aussi que M. le rapporteur Jumel se lève et apporte des réponses précises aux députés qui ne sont pas d'accord avec lui !

C'est elle qui a décidé d'investir massivement dans EDF pour lui donner les moyens de se développer, elle qui a fait voter des textes visant l'accélération des énergies renouvelables et du nucléaire, précisément pour conforter ce développement.