Les amendements de Jérôme Legavre pour ce dossier

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Madame la ministre de l'éducation nationale, vous avez certainement regardé ces vidéos qui montrent des lycéens et des professeurs du lycée de Sevran, en Seine-Saint-Denis. Elles ont été vues des millions de fois et elles valent tous les discours car elles montrent une image fidèle de l'école qui, partout, manque de professeurs, d'AESH (accompa...

La Seine-Saint-Denis, département parmi les plus pauvres, en est une expression concentrée. Un enfant y perd en moyenne dix-huit mois de cours sur l'ensemble de sa scolarité. Et comme partout, les revendications restent lettre morte depuis des années. Alors, les personnels ont pris les affaires en main et établi les besoins. Ils ont dit : « Pa...

Les personnels, leurs syndicats sont soudés : ils veulent un plan d'urgence. Rien qu'en Seine-Saint-Denis, il faudrait 5 000 enseignants et 2 200 AESH supplémentaires. Le coût de ce plan d'urgence ? Quinze fois moins que le coût cumulé du SNU (service national universel) et de l'uniforme à l'école dont quasiment personne, à part vous, ne veut.

Les personnels refusent votre « choc contre le savoir » et les groupes de niveaux qui, après Parcoursup, la remise en cause du bac et du lycée professionnel, sont une mesure supplémentaire de tri social et de sélection. Et dans le 93, ils savent qui va en faire les frais…

Madame la ministre, la grève des professeurs du 93 traduit un mouvement de fond et elle a une portée nationale. Elle est perçue avec une profonde sympathie, parce que les problèmes et les besoins qu'elle pose sont les mêmes partout. Craignez qu'elle ne soit contagieuse.

À Paris, par exemple, les représentants de parents de soixante-sept collèges veulent être reçus par le recteur pour lui dire leur refus des groupes de niveaux. Quand comptez-vous vraiment renoncer au choc des savoirs et aux groupes de niveaux ? Quand comptez-vous faire droit au plan d'urgence exigé par les personnels du 93 et comment comptez-v...

À Clichy-sous-Bois, dans ma circonscription, onze fermetures de classes sont programmées à la rentrée prochaine : voilà comment vous tenez compte de la spécificité de la Seine-Saint-Denis !

Madame la Première ministre, la directrice exécutive de l'Unicef a affirmé lundi devant le Conseil de sécurité de l'ONU que « plus de 420 enfants sont tués ou blessés chaque jour à Gaza ».

Jean François Corty, vice-président de Médecins du monde, explique dans Libération qu'« on passe peu à peu d'une prison à ciel ouvert à un charnier à ciel ouvert ». Madame la Première ministre, vous et votre gouvernement avez fait le choix de soutenir inconditionnellement le gouvernement de M. Netanyahou. Or la démocratie, c'est le droit...

Dans le monde entier, notamment en Europe, par exemple à Londres, des manifestations très puissantes ont lieu en ce sens. En France, elles sont interdites, comme celle de samedi dernier à Paris.

Un climat dangereux est en train de s'installer – dangereux pour le pays, pour la démocratie, pour l'ensemble des libertés publiques.

Au Rassemblement national comme dans votre majorité, certains ont cru bon de s'en prendre à la liberté de la presse, en réclamant que l'Agence France-Presse (AFP) soit privée de ses subventions publiques.

Un autre député de la majorité, a déclaré à la radio que « Jean-Luc Mélenchon est un danger pour la société »

et qu'« il devrait être fiché S », ajoutant aux menaces dont celui-ci fait l'objet. Madame la Première ministre, vous désolidarisez-vous nettement de ces propos irresponsables ?

La première victime d'une guerre est la vérité : cet adage se vérifie particulièrement à Gaza pilonnée, réduite au silence.

À ce jour, vingt-huit journalistes, dont vingt-deux palestiniens, y ont été tués. Deux tribunes récemment publiées demandent aux autorités françaises et aux instances internationales d'appeler à la protection des journalistes qui tentent, dans l'enclave, de faire leur métier : informer.

Reprenez-vous cet appel à votre compte ? Autant de questions reliées à cette exigence que nous clamons depuis le début et que nous ne tairons jamais : un cessez-le-feu immédiat !

Monsieur le ministre délégué chargé de la ville et du logement, il est beaucoup question de violence, ces derniers jours, et le Gouvernement est prompt à en faire porter la responsabilité à quiconque refuse de se soumettre ou de baisser les yeux. La situation infligée à des millions de nos concitoyens est en effet d'une extrême violence. La moi...

Monsieur le ministre de l'éducation nationale, 94 000 bacheliers se retrouvent à ce jour sans affectation dans l'enseignement supérieur, à quoi il faut ajouter ceux qui renoncent à formuler des vœux – l'an dernier, ils étaient 22 000 – et ceux qui, par dizaines de milliers, du fait de l'arbitraire de Parcoursup, se voient assigner une formation...

Ce droit, le précédent gouvernement l'a supprimé d'un trait de plume. Or, lorsque l'on a 17 ou 18 ans, voir son avenir confié à un algorithme est une monstruosité !