Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

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Chers collègues du groupe La France insoumise-Nouvelle Union populaire, écologique et sociale, la proposition de loi visant à augmenter le salaire minimum était à mon sens le plus important de la journée. Le 16 octobre, vous avez mis des tas de gens dans la rue pour défendre le pouvoir d'achat.

Avant de présenter l'amendement, je m'interroge sur la suite exacte de nos travaux. Visiblement, une majorité très large – une majorité sociétale –, de la gauche à l'extrême droite, veut voter le texte, et nous en prenons acte. Ma question est la suivante : que devient le texte prévu lundi à l'ordre du jour, à savoir la proposition de loi const...

Je ferai une autre remarque : le Président de la République ne doit pas être mécontent de ce qui se passe : remettre un peu à sa place Mme Bergé ne lui déplaît peut-être pas totalement !

J'y viens. Ce que je constate également, c'est que ce n'est pas un texte Renaissance, et cela ne déplaira peut-être pas non plus au Président : c'est un texte LFI ou MODEM, et si l'on en juge par la distance qu'il avait prise à l'égard de certains autres textes, cela doit lui convenir !

…mais il vise à modifier un article de la Constitution, puisque la possibilité m'en est donnée. Chez nous, en Bretagne, il y a un sujet qui a autrement plus d'importance que la corrida : c'est l'unification de la Bretagne par la création d'une Bretagne à cinq départements, intégrant la Loire-Atlantique. Et je voudrais profiter de ce débat pour ...

C'est un vœu qui est formulé de manière unanime, y compris dans vos rangs, ceux de la NUPES notamment. Ce n'est donc pas une proposition scandaleuse, puisque même vos amis la soutiennent. J'ai ici l'occasion de la défendre, puisqu'elle nécessite une révision constitutionnelle ; je le fais donc. La logique de l'amendement est assez simple : à pa...

Les 10 % sont atteints puisque Bretagne réunie, une association locale, a fait une pétition qui a réuni 105 000 personnes. Chacun peut ainsi mesurer l'importance de cette affaire. Voilà, au sein d'un débat qui traite d'un autre sujet, je me suis permis d'introduire cette disposition qui est très attendue dans notre région ;

Je ne serai pas très long, madame la présidente, parce qu'il partage le même esprit que le précédent. Mais quand j'entends M. Falorni dire que ce qui intéresse tout un département et plus de 1 million d'habitants, ceux de la Loire-Atlantique, relève du bêtisier, pardonnez-moi, mon cher collègue, mais ce n'est pas admissible.

…une région qui veut avancer et qui réunit les gens. On l'a fait dans d'autres régions, en Normandie par exemple ; pourquoi ne le ferait-on pas en Bretagne ? Arrêtez donc de caricaturer.

Vous avez vos convictions et vous les défendez ; c'est très bien – nous sommes là pour ça –, mais laissez d'autres défendre les leurs.

Parmi celles que je défends depuis très longtemps, il y a celle de réunir la Bretagne à cinq départements. Elle va à l'encontre des principes jacobins qui sont chers à plusieurs de nos collègues, mais, quoi qu'il en soit, je la défends.

À l'occasion de cette niche parlementaire du groupe La France insoumise-Nouvelle Union populaire, écologique et sociale, le premier texte choisi par ce groupe offre une chance extraordinaire à nos débats : nous pouvons aborder des sujets constitutionnels. En effet, dès lors qu'il s'agit d'une proposition de loi constitutionnelle, on peut aborde...

C'est la première fois depuis que nous sommes élus, mes chers collègues. C'est peut-être la dernière fois, puisque j'entends dire que nous ne débattrons pas de la proposition de loi constitutionnelle sur l'IVG lundi 28 novembre, mais qu'on se contenterait de l'examen du présent texte, et que personne ne sait ce qui se passera ensuite. Puisque c...

Je m'en saisis pour aborder plusieurs sujets, dont vous me direz qu'ils sont sensiblement différents du sujet de votre proposition de loi constitutionnelle. J'entends bien, mais je n'ai pas d'autre possibilité d'aborder les sujets constitutionnels que celle que vous m'offrez vous-mêmes.

L'amendement n° 262 est défendu. Je regrette que plusieurs collègues qui avaient déposé des amendements identiques au sujet du principe de précaution n'aient pas souhaité s'exprimer.

Nous avons le temps, puisque nous allons travailler toute la journée – et nous nous emploierons à le faire correctement et aussi sereinement que possible.

Le droit d'amendement est un droit objectif. L'opposition a une marge d'action, celle de défendre des amendements. Or, grâce à vous, nous avons l'occasion de défendre des amendements d'ordre constitutionnel qui, selon le ministre lui-même, ne sont pas des cavaliers.