Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier

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Votre monde est devenu un océan de malheur. Après six ans de présidence d'Emmanuel Macron, 11 millions de citoyens vivent sous le seuil de pauvreté dans la septième puissance économique au monde.

La faim disloque le pays : un Français sur six se prive d'un repas par jour. La vie chère étrangle nos concitoyens : 12 millions de personnes souffrent de la crise du logement ; le nombre de personnes sans domicile fixe a doublé en dix ans. D'après l'Insee, les gains d'espérance de vie en France ont subi un coup de frein, dans une proportion qu...

Avec votre réforme, 15 000 personnes mourront avant leur retraite, sans bénéficier un seul jour de leur droit au repos. Où est la République sociale quand vous n'éprouvez de fraternité qu'à l'endroit des riches ? Pour vos amis les riches, vous avez transformé notre pays en un véritable paradis fiscal.

Les 370 plus grosses fortunes de notre pays paient 2 % d'impôt sur le revenu, tandis que les classes moyennes et populaires paient 50 % de leurs revenus en impôts. Chaque année – et cette année ne fait pas exception –, les entreprises du CAC40 battent de nouveaux records de versement de dividendes aux actionnaires. Et les Français devraient tr...

…en Macronie ? En tout cas, nous ne sommes plus en République. La République est un régime de libertés : le droit à la vie privée, à la sûreté, la liberté d'expression, de manifestation, la liberté de la presse ne sont pas accessoires.

Elles garantissent que les femmes et les hommes de notre pays ne sont pas seulement des consommateurs ou des producteurs, mais bien des citoyens. Vous avez voté neuf lois liberticides en six ans ; vous avez lancé des attaques contre le droit de grève, les libertés associatives, le droit de manifester. Partout où des citoyens se mobilisent pour ...

Vous vous rassurez en vous disant que c'est de la NUPES, des gilets jaunes, des militants écologistes ou associatifs que vous protégez la démocratie et la République. Vous répétez à l'envi que vous protégez les institutions. En réalité, vous les détournez pour servir les intérêts de l'argent.

Il est grand temps que vienne la VIe République, qui donnera toute sa place à l'intervention citoyenne et à la majorité sociale du pays.

Nous avons bien compris, Madame la Première ministre, que pour vous, le danger, ce sont les Insoumis, et certainement pas l'extrême droite. En effet, vous utilisez ses mots ; vous votez pour elle aux fonctions importantes ; vous votez avec elle contre la hausse du Smic, le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ou le gel d...

Vous reprenez ses obsessions pour la faire monter. Vous fermez les yeux sur les ratonnades, les défilés fascistes et les appels au meurtre.

L'extrême droite est votre assurance vie. Madame la Première ministre, vous préférez pointer du doigt la NUPES qui combat l'extrême droite ,…

Voilà le vrai danger pour notre République ! Madame la Première ministre, la République n'est rien sans son peuple. Vous aurez beau clamer que vous la défendez, en réalité vous ne tolérez de citoyens que silencieux et passifs. Vous n'aimez la démocratie que lorsqu'elle convient aux intérêts que vous défendez. Dites ce que vous voulez, mais ne ...

La démocratie n'est pas stable par essence : c'est un processus qui se construit tous les jours et par lequel les conflits se résolvent. Avec votre obstination sur les retraites, vous restez dans une attitude d'hostilité vis-à-vis du pays, vous vous montrez sourds à la détermination des Français à vous faire entendre l'injustice terrible que v...

…mais ce n'est que partie remise. Tôt ou tard, vous tomberez, car la colère a dépassé la question des retraites. C'est toute votre politique et votre monde que le peuple de France rejette. Comme l'ont fait avant elle les gilets jaunes, l'immense majorité sociale du pays veut savoir qui décide. Madame la Première ministre, allez dire à l'Élysée...

Ne pensez pas sortir victorieux de cette guerre d'usure. Déjà 86 % des Français ne veulent plus de cette Ve République. Nous sommes les partisans d'une VIe République qui permette au peuple de se réapproprier sa souveraineté et de conquérir de nouveaux droits. Si le référendum d'initiative citoyenne exi...

Nous agirons sans relâche, par tous les moyens à notre disposition, pour rassembler la majorité qui mettra fin à cette réforme injuste et injustifiée.

Vous ne viendrez pas à bout de nous, car nul ne peut interdire durablement à un peuple libre de faire entendre sa volonté. « Soyez résolus de ne plus servir, et vous voilà libres », écrivait Étienne de La Boétie. Le peuple immaîtrisable et fier de sa liberté, le peuple qui se lève, voici le vrai visage de la République ! Votez cette motion de ...

Nous voici enfin de retour en démocratie parlementaire. Pour résumer, madame la Première ministre, vous avez été nommée par le Président de la République en mai ; au lendemain du naufrage des législatives, vous lui présentiez votre démission ; le président vous a maintenue en poste, alors même que vos idées sont minoritaires dans le pays :…

Vous ne tirez donc votre légitimité ni des élections législatives, ni du Parlement, à qui vous n'avez pas demandé s'il vous faisait confiance pour conduire la politique de la nation. En d'autres termes, vous êtes, à cette fonction, une anomalie démocratique.

La semaine dernière, vous avez longuement parlé : une heure et demie de déclarations alternant truismes, flagornerie, clins d'œil appuyés et subtils à certains de mes collègues, vaines tentatives de diviser la NUPES, mots creux dont la Macronie raffole – territoires, égalité des chances, des destins, bâtir ensemble, avancer – pour mieux emballe...