Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier

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Ce sont 222 jours de trop, au terme desquels nous mesurons, provisoirement, le désastre. Le jeudi 24 février 2022, à cinq heures trente du matin, sur ordre du gouvernement de Vladimir Poutine, la Russie envahissait l'Ukraine, faisant basculer l'histoire de notre vieux continent. Depuis ce jour, les horreurs de la guerre ne cessent de retentir j...

La semaine dernière, Vladimir Poutine faisait le choix de l'escalade, nous rapprochant un peu plus du seuil d'une guerre totale.

Pour justifier l'annexion du Donbass, son gouvernement a organisé des référendums illégaux. Lui-même a décrété une mobilisation partielle de sa population et brandi la menace nucléaire afin de couvrir sa guerre d'agression. Nous le disons avec force : ces décisions constituent autant de provocations inacceptables.

La communauté internationale doit faire bloc face au chantage nucléaire et s'abstenir de faciliter l'engrenage. Lorsque l'on fait primer la force brute et la terreur nucléaire, ni la paix, ni la sécurité internationale ne sont garanties.

Pour les puissances nucléaires, seule la négociation peut permettre de sortir de l'impasse conduisant à une guerre totale, et elle a davantage de chances d'aboutir si le peuple russe refuse son enrôlement. Le groupe parlementaire La France insoumise-Nouvelle Union populaire, écologique et sociale salue la résistance de ceux qui, courageusement,...

Les foyers de contestation qui se forment en Russie doivent nous rappeler qu'il ne faut pas confondre le peuple russe avec le gouvernement de Vladimir Poutine. Le rôle de la France dans cette crise est d'œuvrer aux côtés de l'Ukraine pour le respect vaille que vaille du droit international, la protection des civils et le retour de la paix : da...

La catastrophe dans la catastrophe, c'est que soit visée l'habitabilité même du territoire ukrainien. L'attaque de dépôts pétroliers, le désastre industriel – 4 tonnes d'acide nitrique pulvérisées – survenu en avril dans la région de Louhansk, la contamination de l'eau et des sols, mettent en péril la santé de plusieurs générations d'Ukrainiens...

Telles sont les pistes prioritaires que nous identifions. Mais puisque ce débat porte également sur les conséquences pour la France de la guerre en Ukraine, il nous faut redoubler de rigueur. Quiconque affirmerait que la guerre en Ukraine est l'unique responsable de la situation économique de notre pays s'exposerait à une accusation de mensong...

Quelle est l'efficacité des sanctions quand elles échappent à leur cible et se retournent contre nous ? Notre cible est le régime de l'oligarchie russe. Cette certitude doit nous servir de principe d'action pour frapper le système en son cœur.

Madame la Première ministre, en toutes circonstances et ne vous en déplaise, la faillite du marché de l'énergie avait commencé avant la guerre en Ukraine. Ses conséquences sont vécues de plein fouet par les Français. En un an, les prix de gros de l'électricité sur le marché européen ont été multipliés par dix et ceux du gaz par vingt. Concrètem...

…faire mine d'oublier la définition d'un superprofit, refuser de taxer les profiteurs de crise d'une part, lancer un concours Lépine de la tenue vestimentaire d'autre part, ce sont des choix politiques ; ce sont les vôtres.

Ne nous faites pas croire qu'il n'était pas possible de faire autrement ! Faire payer aux précaires de ce pays votre désinvolture à l'égard des poches les plus remplies ne relève pas de la nécessité. Notre groupe parlementaire n'a cessé de plaider pour une taxe sur les profiteurs de crise. Cette proposition est désormais portée par un alliage é...

Mais vous la refusez. Vous lui préférez votre générateur de demande, M. Bruno Le Maire, qui enjoint poliment aux multinationales de contribuer à hauteur de leurs moyens. Vous applaudissez des deux mains les miettes distribuées par les uns et les autres, tandis que les PME – petites et moyennes entreprises – et les TPE – très petites entreprises...

C'est pourquoi la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale a proposé un référendum d'initiative partagée visant à taxer les superprofits.

À en croire votre entêtement irresponsable, seul le recours à la démocratie serait de nature à vous faire réviser vos priorités. C'est aussi la raison pour laquelle nous organisons, le 16 octobre prochain, une marche contre la vie chère, contre l'inaction climatique et contre la réforme des retraites – marche à laquelle nous invitons le plus gr...

J'achève sur ces mots : vous ne nous ferez jamais croire que vos choix politiques sont le produit d'une nécessité qui s'imposerait à vous. La guerre en Ukraine ne peut servir d'argument pour mener une guerre sociale aux Français.