Les amendements de Matthias Tavel pour ce dossier

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Nous ne sommes pas non plus opposés à ce qu'un sous-amendement replace le dispositif que nous proposons au sein d'un troisième tour de discussions, si cela vous paraît plus respectueux.

Si vraiment vous voulez que ce soit l'autorité politique et non l'autorité administrative qui prenne la décision, nous pouvons même imaginer laisser le ministre chargé de l'énergie trancher en dernier ressort, puisque vous vous méfiez à ce point des préfets !

Nous nous efforçons de formuler des propositions. Il nous semble, à nous, que le préfet, étant au contact des élus, participant à la discussion, ayant suivi tout le processus et connaissant le territoire, est plus à même d'apporter des réponses. J'entends la réserve émise par notre collègue Paul Molac, qui préférerait que la décision revienne à...

Il revient à l'Assemblée nationale de prendre ses responsabilités sur cette question. C'est le rôle que nous devons jouer, y compris, si nécessaire, en sous-amendant l'amendement. Nous sommes prêts à porter le délai de négociation à six mois – j'en fais solennellement la proposition –, pour offrir aux élus un temps de respiration plus long et p...

Pour tenir compte de ce qui a été dit avant la suspension et donc laisser le temps au dialogue, ce sous-amendement vise à faire passer le délai de seulement trois mois – comme le prévoit l'amendement – à six mois.

Le processus de planification, qui a été engagé dans la confiance et le dialogue, pourra ainsi aller jusqu'à son terme de manière efficace mais sans brusquer ni brutaliser quiconque.

Il est maintenu, car le sous-amendement fixe un objectif « à terme » qui nous paraît très flou. Nous venons déjà de voter la création de zones qui ne seront pas exclusives et une planification qui est floue. Si nous voulons un texte flou, suivons les conseils du rapporteur et de la ministre ! Notre groupe veut au contraire un texte efficace. No...

Si ma voix est éraillée, c'est peut-être parce que les débats qui nous animent depuis lundi soir ont tendance à nous laisser sans voix !

Certains réclament la fixation de distances minimales pour protéger les habitations ou le patrimoine des éoliennes, mais lorsqu'il s'agit de demander les mêmes protections contre l'épandage de pesticides, l'implantation d'entrepôts d'Amazon ou tant d'autres choses encore autrement plus dangereuses que les éoliennes pour nos paysages et la santé...

Nous le disons très clairement : ni la situation climatique, ni la situation énergétique du pays ne nous donnent le temps d'un moratoire sur le développement des énergies renouvelables et de l'éolien.

Nous manquons de moyens de production pour garantir de l'électricité à tous les Français cet hiver, et nous sommes convaincus que la responsabilité en incombe d'abord au Gouvernement et à M. Macron qui, depuis cinq ans, n'a pas fait son travail pour gagner en sobriété, développer les énergies renouvelables, et anticiper des difficultés dans le ...

Demander un moratoire sur les énergies renouvelables, même si c'est de manière camouflée, c'est préparer pour demain des « coupures Le Pen » ou des « coupures LR »

parce que notre capacité de production d'énergie sera insuffisante. Je vous renvoie aux scénarios de Réseau de transport d'électricité (RTE) que mon camarade Laisney a évoqué plusieurs fois : celui qui prévoit le pourcentage de nucléaire le plus élevé en fixe la part à 50 %. Or, cela implique de poursuivre l'exploitation de certaines centrales...

Ainsi, même avec le scénario le plus nucléarisé de RTE, le besoin en puissance installée d'énergie éolienne est deux fois supérieur à celui d'aujourd'hui ! .

Nous pouvons débattre de la politique énergétique et de la part de chaque énergie dans le mix, mais ayons au moins tous pour objectif et exigence de défendre des propositions qui garantiront à tous les Français toute l'électricité dont ils auront besoin demain !

Si nous voulons travailler correctement, il me semble que c'est la moindre des choses. Par ailleurs, j'ai entendu parler des conséquences des éoliennes sur les populations et la beauté des paysages. Ma circonscription abrite un terminal gazier, un terminal méthanier et un terminal charbonnier ; des cargos méthaniers arrivent continuellement da...

On ne vous a pas entendus protester contre la pollution visuelle que sont les cargos, pas plus qu'on ne vous a entendus défendre les habitants qui vivent à proximité des raffineries, peut-être parce que ce sont des pauvres, et qu'ils ne vous intéressent pas. Pourtant, les conséquences de ces installations sur la santé, l'environnement et l'esth...

On vous écoute depuis des heures, souffrez un peu de nous écouter aussi ! Pour que les énergies renouvelables soient acceptées et composent 100 % du mix énergétique, il faut assurer une planification écologique. Avec Jean-Luc Mélenchon, nous la réclamons depuis des années, et nous sommes contents de pouvoir enfin passer aux travaux pratiques !

Mais au-delà de la planification du développement des énergies renouvelables, il faut assurer leur maîtrise publique, et je regrette que certains des amendements que nous avions déposés, qui tendaient à garantir la propriété publique du capital d'EDF Renouvelables, aient été déclarés irrecevables – comme si vous prépariez un mauvais coup contre...

Nous voulons une planification et une maîtrise publique en lien avec les communes : il faut que ce soient les communes qui proposent les zones d'installation, et que leur avis soit recueilli à chaque étape du processus. Pour que la planification soit efficace, il faut également pouvoir sanctionner afin de garantir qu'on atteindra les objectifs ...