Les amendements de Mélanie Thomin pour ce dossier

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Madame la Première ministre, si dans le Pas-de-Calais, des milliers d'habitants sont sinistrés sous les eaux, les Finistériens ont été durement éprouvés par la tempête Ciaran : son exceptionnelle violence et les dégâts considérables subis ont fait remonter le souvenir dévastateur de l'ouragan de 1987. Les très petites, petites et moyennes entre...

Madame la Première ministre, les Finistériens, préoccupés, attendent de votre part une réponse claire et précise.

Monsieur le ministre, quand on a tout perdu, rien ne serait pire qu'un espoir déçu. Il y a urgence à indemniser l'ensemble des secteurs agricoles touchés : serristes, maraîchers, mais aussi pépiniéristes, éleveurs, professionnels de l'agro-alimentaire, conchyliculteurs, pisciculteurs. En dépit des annonces présidentielles, tous ces acteurs se r...

Enfin, n'oublions pas les foyers toujours sans électricité et saluons l'esprit de solidarité qui a surgi au cœur de la crise. Les maires et les agents publics furent en première ligne de cette situation d'urgence qui nous a coupés du reste du monde, mais aussi les professionnels d'Enedis et leurs sous-traitants qui furent sur le pont dès la pre...

Madame la Première ministre, il y a un peu plus d'un an, le 16 mai 2022, Emmanuel Macron saluait sur Twitter votre nomination en promettant « d'agir sans relâche pour les Françaises et les Français » dans plusieurs domaines dont la santé et la renaissance démocratique. Où en êtes-vous de cette promesse en ce qui concerne la santé ?

Nous nous préparons à compter une nouvelle fois nos morts dans les hôpitaux où manquent les soignants et où ferment les services d'urgence. Les maternités des territoires ruraux périphériques comme Carhaix, Landerneau ou encore Guinguamp menacent de fermer, temporairement ou définitivement, faute d'anesthésistes.

La crainte d'un démantèlement par service est réelle. À Carhaix, presque un tiers des lits sont fermés, sans garantie de réouverture. En l'absence de solution alternative – lorsqu'il n'y a pas de clinique ou de médecine de ville suffisante –, toute suspension ou fermeture partielle constitue une atteinte potentielle à la vie d'autrui et une gra...

Vos projets de loi budgétaires ne sont adoptés que par le recours à l'article 49.3 et chaque projet de loi de règlement et d'approbation des comptes est rejeté par notre assemblée, comme cela fut le cas hier encore.

Dans le monde réel – celui des collectivités, des associations et des entreprises –, lorsqu'une assemblée vote contre le quitus financier, l'exécutif démissionne. En somme, depuis votre nomination, vous n'avez cessé « d'agir sans relâche » contre les Françaises et les Français ! Madame la Première ministre, qu'en est-il de cette promesse que f...

Madame la Première ministre, votre réforme est un concentré d'illusions perdues. Alors que votre projet de texte arrive à peine à la disposition des parlementaires, les Français ont déjà fait la démonstration de leur opposition. Votre ministre, Franck Riester, l'avoue lui-même : les femmes, davantage que les hommes, seront plus lourdement « pén...

Pour la génération quatre-vingt, l'effort des femmes sera deux fois plus important que l'effort fourni par les hommes. Au Smic, à temps partiel, carrières fractionnées, carrières hachées : vous parlez des femmes sans humanité.

Secrétaires, aides à domicile, caissières, ouvrières agricoles doivent déjà composer avec 40 % de pensions de moins que les hommes. Les trois quarts des petites retraites, ce sont elles !

Les femmes, premières victimes de la décote ! Vous attaquez leurs belles années après une vie de labeur. Votre revalorisation à 1 200 euros brut, exclusivement pour les carrières complètes, quelle tromperie et, surtout, quelle plus-value quand la plupart de ces femmes n'ont pas cotisé comme des hommes ! Pour masquer ces imperfections, vous ave...

On comprend mieux dès lors toute votre contradiction. Le suffrage universel avait pourtant rendu son verdict, un message clair adressé au Président : pas de majorité absolue pour mener cette réforme à pas forcés.

Madame la Première ministre, considérant ces écueils majeurs pour la défense des femmes des catégories moyennes et populaires, quand votre gouvernement compte-t-il retirer cette réforme ?

Nous savons bien que vos mesures ne s'appliqueront qu'à une minorité de femmes. Partout, en France, elles sont mobilisées !

Madame la Première ministre, depuis plusieurs mois, les soignants de nos hôpitaux sont exsangues. Ils ont durement lutté contre la pandémie et souffrent de leurs conditions de travail. L'hôpital subit une hémorragie de démissions, qui aggrave ses difficultés. Ainsi, comme tous les hôpitaux de zone rurale, l'hôpital de Carhaix est menacé. Si de...