Les amendements de Nadia Hai pour ce dossier

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Tout comme M. le ministre délégué, je me demande où est la cohérence des députés du Rassemblement national. Ils se font les défenseurs des petites retraites, des milieux populaires, et ils veulent, avec l'amendement présenté par M. Tanguy, exposer les pensions de retraite aux aléas du marché.

Vous n'êtes pas cohérents lorsque vous prétendez défendre les milieux populaires. En commission, vous avez voulu maintenir les régimes spéciaux de la RATP et de la Banque de France, payés par les Français.

Où est la cohérence du Rassemblement national, lorsqu'en commission vous souhaitez supprimer la bonification des retraites des infirmières et des policiers et que vous refusez d'appliquer aux fonctionnaires le report de l'âge de départ à la retraite s'appliquant aux salariés du secteur privé ?

Vous restez silencieux en séance mais, en réalité, vous n'avez aucune cohérence, et votre projet n'en a pas davantage : il est totalement incohérent. Nous attendons encore vos propositions sur le financement du départ à la retraite à 60 ans. Nous attendons que vous cessiez la mascarade à laquelle vous vous livrez depuis quelques jours.

Au titre de l'article 100, pour la bonne tenue de nos débats. Nous assistons depuis quelques minutes à des rappels au règlement à répétition.

Cela démontre que nos collègues de la NUPES se mordent les doigts d'être restés pendant des jours et des jours sur l'article liminaire, sur l'article 1er et sur l'article 2.

Les réponses à toutes vos questions se trouvent dans l'article 8. Si nous n'avons pas pu avoir un débat éclairé et si nous n'avons pas pu éclairer les Français sur le contenu de cette réforme, n'en renvoyez pas la responsabilité au Gouvernement, car elle se trouve dans votre camp ! Bravo, vous avez volé le débat aux Français !

Il se fonde sur les articles 100 et 70 de notre règlement. Il est dix-sept heures quinze. Depuis la reprise de la séance à quinze heures, La France insoumise monopolise la parole

– et je dis bien La France insoumise, et non pas la NUPES, car même les écolos, les communistes et les socialistes n'ont pas eu droit à la parole ! D'ailleurs, vous leur faites tellement honte qu'ils quittent l'hémicycle.

Ce débat sur les retraites pose des questions importantes : quelle société voulons-nous construire ? Quel système voulons-nous préserver ? Voulons-nous transmettre à nos enfants un système solidaire ? Vous êtes en train de voler ce débat aux Français, c'est inadmissible !

La France insoumise détourne notre règlement et nos institutions, elle met à mal notre République : il faut le dénoncer ! Comme la majorité des députés, nous voulons débattre de l'article 7 ,

Ça vous énerve que les jeunes sortent de la misère, vous perdez des électeurs ! S'ils sortent de la misère, il n'y a plus de LFI, vous disparaissez !

Je tiens à revenir sur les propos de nos collègues, qui entretiennent un fantasme à notre endroit depuis presque six ans : celui de faire croire que notre majorité mène une politique proriches ; une politique en faveur du capital.

La réalité, mes chers collègues, c'est que vous occultez un phénomène qui s'est produit entre 2012 et 2014, en l'occurrence le choc fiscal de François Hollande.

À cet égard, je vous invite à lire un récent article des Échos expliquant comment le matraquage fiscal a ruiné son quinquennat sur le plan économique.

Or, si les impôts des ménages et des entreprises ont été augmentés, c'est une chute de 2 milliards d'euros des recettes fiscales qui a été enregistrée. La politique de baisse d'impôt que nous menons depuis six ans nous a permis de libérer les énergies des entreprises, de renforcer la productivité et l'attractivité, de susciter des investisseme...

Résultat des courses : des recettes fiscales en hausse de plus de 6 milliards d'euros. Pardonnez-nous donc de ne pas donner suite à vos propositions, qui conduiraient notre pays à la ruine, car c'est ce que nous enseigne l'histoire. Pardonnez-nous de maintenir un cap gagnant pour notre pays

et qui profite à l'emploi – notamment dans les quartiers les plus difficiles, mes chers collègues. Nos entreprises sont davantage compétitives, notre pays est le plus attractif d'Europe, les investissements reviennent. En somme, pardonnez-nous de conserver une politique qui fonctionne.

Je le répète, nous ne voulons pas donner suite à une politique qui ruinerait le pays et qui, de toute façon, n'a pas obtenu l'adhésion des Français dans les urnes. Il faut l'accepter !

Vous ne voulez pas arriver à l'article 7, c'est assumé. M. Jumel parle de pitié et de honte. Mais la pitié et la honte, elles sont dans votre camp !