Les amendements de Nicolas Dupont-Aignan pour ce dossier

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Vous n'avez pas osé accompagner votre déclaration de politique générale d'un vote de confiance, comme il est de tradition, car vous savez que vous êtes minoritaires…

…dans cette assemblée, comme dans le pays. Ainsi, pour mettre chaque député devant ses responsabilités, cette motion de censure est la bienvenue. Je la voterai évidemment, et ce pour trois raisons fondamentales. Premièrement, vous accorder un sursis ferait de nous, députés de la nation, les complices de la pure opération de communication qu'a ...

car je ne peux pas cautionner ici les errements d'Emmanuel Macron et de votre Gouvernement en matière de politique étrangère et de défense. La déclaration hallucinante du Président de la République à Stockholm bradant, dans la confusion la plus totale – en langue anglaise, de surcroît –, notre force de dissuasion nucléaire nationale à nos voisi...

Notre dissuasion nucléaire n'a de sens et n'est dimensionnée que pour sanctuariser notre territoire national et empêcher le franchissement de ses frontières.

L'étendre avec inconscience au théâtre européen, menacé par l'extension de la guerre en Ukraine, revient à transformer cette force nucléaire stratégique en un outil tactique pouvant déclencher une escalade nucléaire et sacrifier les Français pour une guerre qu'ils n'auraient pas voulue.

Il est à cet égard inconcevable que notre Parlement ne se soit pas réuni, en application de l'article 35 de la Constitution, compte tenu de la fuite en avant et des livraisons d'armes toujours plus importantes d'Emmanuel Macron, obéissant servilement à l'Union européenne et à l'Otan. Sur la scène internationale, la France n'est plus que l'ombr...

Vingt et un 49.3 en dix-huit mois ! Du jamais vu sous la Ve République. Madame la Première ministre, imaginez-vous sérieusement finir le quinquennat avec plus d'une soixantaine de 49.3 à votre actif ?

Des 49.3 de surcroît déclenchés avant même la discussion des amendements, interdisant tout débat dans l'hémicycle… Croyez-vous que les Français accepteront encore longtemps, docilement, un tel déni de démocratie à répétition ? Comme je vous l'ai déjà dit à cette tribune à maintes reprises, vous n'avez jamais digéré le vote des Français aux éle...

Vos ministres le savent et vous rappellent d'ailleurs à l'ordre. Avec le Président de la République, vous êtes dans une impasse totale et tous les membres du Gouvernement le savent. Seul l'arbitrage du peuple français, par référendum, par des élections législatives ou par une élection présidentielle anticipée, peut résoudre le conflit de légiti...

Mes chers collègues, la question fondamentale est donc de savoir si vous souhaitez continuer à vous épuiser inutilement, en discutant avec un Gouvernement de mauvaise foi, qui fait tant de mal au pays, au risque de couler avec lui, ou si, au contraire, vous ferez preuve de courage en soutenant la censure pour obliger Emmanuel Macron à oser la d...

Alors, aujourd'hui, prenons nos responsabilités afin de leur rendre le pouvoir et de les laisser choisir la politique qu'ils souhaitent pour sortir notre pays de l'impasse dans laquelle vous l'avez placé.

Nous pensions avoir tout subi : c'était mal vous connaître, madame la Première ministre, puisque vous avez réussi l'exploit d'engager ce 49.3 avant même le début de la discussion générale ! Votre projet de loi de programmation des finances publiques repose sur des prévisions de croissance et d'inflation tellement erronées

que, non contente de nous empêcher de l'amender, vous voulez tout simplement nous empêcher de nous exprimer. Vous riez, chers collègues, mais comment financerez-vous la charge de la dette, désormais estimée pour 2027 à plus de 74 milliards, au lieu des 60 milliards que vous aviez prévus il y a seulement un an ? Vous continuez de rire, mais comm...

Permettez-moi, faute de temps pour détailler les failles de votre projet de loi, de me concentrer sur un autre poste de dépense : le coût exorbitant de l'Union européenne.

Je vous rappelle, chers collègues, qu'en raison d'un précédent 49.3, notre assemblée a été privée du débat habituel sur la contribution de la France au budget de l'Union. Celle-ci avoisine désormais 24 milliards par an ; notre contribution nette – les Français doivent le savoir – a plus que décuplé, passant de 782 millions en 1994 à plus de 10 ...

Et tout cela, pour alimenter une bureaucratie bruxelloise qui augmente ses salaires de manière indécente, pour financer les délocalisations qui sacrifient nos territoires, pour financer le sabotage de notre système énergétique. Le nouvel accord européen, que vous présentez comme un succès, ne change absolument rien à la fixation du prix de l'él...

Ce soir, je vais peut-être vous surprendre, madame la Première ministre. Je ne m'adresserai pas à vous, ni à votre Gouvernement, mais à mes collègues députés des oppositions, pour leur dire trois choses simples. Premièrement, nous sommes tous d'accord, sur les bancs des oppositions, pour affirmer que le bilan de votre gouvernement est désastre...

Voter la censure, c'est obliger le Président de la République, soit à changer de Gouvernement pour changer de politique, soit à dissoudre l'Assemblée nationale pour permettre aux Français de choisir eux-mêmes l'autre politique qu'ils souhaitent. Le général de Gaulle l'avait prévu : c'est au peuple qu'il revient de trancher le conflit de légiti...

Je suis très sérieux. Vingt fois, vous avez déclaré à la presse que vous alliez déposer une motion de censure ; vingt fois, vous avez abandonné vos électeurs. Quand mettrez-vous en cohérence votre discours d'opposition et vos actes ?

Au moins, Nicolas Sarkozy est cohérent : il veut rejoindre la majorité. Mais vous, vous faites semblant : vous prétendez être dans l'opposition, mais vous sauvez le Gouvernement à chaque fois. Quant à vous, députés du groupe LIOT, vous avez donné un espoir aux Français lors de l'indigne réforme des retraites.