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Motion de censure


Les interventions de Nicolas Sansu


Les amendements de Nicolas Sansu pour ce dossier

60 interventions trouvées.

Au nom du groupe Gauche démocrate et républicaine, qui rassemble les députés communistes et progressistes ultramarins, il me revient d'incarner une voix singulière, qui ne s'éteint pas devant les forces du marché ; une voix qui, au cours de l'histoire, a fait se rencontrer ceux qui croyaient au ciel et ceux qui n'y croyaient pas ; qui n'a jamai...

…cette inhumanité qui vous a conduit à transiger sur les thèses d'extrême droite les plus indignes lorsque vous avez accepté de facto des dispositions reprenant la préférence nationale, au mépris de la vie d'enfants, de femmes et d'hommes qui, dans l'espoir d'une vie meilleure, risquent leur peau en bravant les flots sur des rafiots pour...

…ce qui contredit les promesses présidentielles dévoyées et envolées. De fait, en quelques années, vous avez asséché notre capacité collective à produire du logement social, laissé prospérer tous les ressorts de la spéculation et manqué le tournant de la rénovation de l'habitat. Désormais, vous souhaitez amoindrir la portée de la loi SRU, qui ...

Une France sans partage, c'est une France qui instille le poison de la division : entre salariés et chômeurs, entre allocataires des minima sociaux et classes moyennes, entre Français et immigrés. Pourtant, tous ceux-là seront unis lorsqu'il leur faudra régler une facture d'électricité qui va encore augmenter de 10 % ce mois-ci, soit une hausse...

Tous ceux-là, du retraité à l'enseignant, du smicard au petit commerçant, du cadre moyen au paysan, vont voir leur pouvoir de vivre rogné par l'inflation, qui fait tant de mal. Comment ne pas voir votre souci de la division dans le fait que vous ne pointez jamais du doigt les vrais profiteurs, cette petite caste de privilégiés qui parvient tro...

Tous milliardaires, claironnait Emmanuel Macron, qui souhaitait que ce soit là le projet de vie de notre jeunesse. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres, car, pendant qu'on illusionne, la reproduction sociale fonctionne à plein, jusqu'à la caricature au sein du Gouvernement.

Une France sans partage n'a pas d'avenir, monsieur le Premier ministre. En moins de trois ans, tandis que vous piétinez le monde du travail en le précarisant, la fortune cumulée des milliardaires a plus que doublé dans notre pays, atteignant plus de 1 200 milliards d'euros. Comment vous y prenez-vous pour réfréner cette indécence et faire tremb...

De fait, l'autorité qui confine à l'autoritarisme ne s'applique pas à tous. Autoritaire avec les petits, libéral avec les puissants : tel est votre credo. Contrairement à cette France sans partage, nous œuvrons pour une France du commun. Notre pays est riche, immensément riche, et il s'est construit sur des principes collectifs qui font...

Monsieur le Premier ministre, à l'instar des agriculteurs, qui ont besoin que les prix soient rémunérateurs et que les pays qui commercent respectent les mêmes règles et les mêmes normes, les salariés ont besoin d'être mieux payés et d'être protégés contre le dumping social, et les entreprises, notamment les PME, d'être préservées du dumping fi...

Sûrement pas. Il n'y a, entre ces lycéens, aucune égalité de moyens et encore moins d'égalité de traitement. Les enseignants ont su vous le montrer jeudi dernier, en participant à un mouvement qui en appelle d'autres. Je pourrais décliner cette démonstration à l'envi, en évoquant notamment la catastrophe annoncée de la présentation de cartes s...

Les petites phrases, parfois doucereuses, sur le respect du Parlement et des oppositions – la porte est ouverte, dit-on – sont de peu de poids face aux 49.3 tonnes qui nous écrasent sans ménagement.

Le respect des parlementaires passera nécessairement par la fin de cette conduite addictive au 49.3. N'oubliez pas que lorsque vous piétinez l'Assemblée, c'est sur les Français que vous vous essuyez les pieds !

Parce que nous ne nous résignons pas à une société qui sombrerait dans un autoritarisme social mâtiné de libéralisme économique, non plus qu'à une dérive qui fait le lit des ennemis de la démocratie, nous voterons sans trembler pour cette motion de censure, le seul acte qui nous permet de témoigner notre défiance et, surtout, notre combativité ...

Moins de trois jours ! Il vous aura fallu moins de trois jours pour débuter ce qui est déjà annoncé comme une litanie de recours au 49.3 sur les textes budgétaires, textes majeurs de notre assemblée et de notre République. Il vous aura fallu moins de trois jours pour vous essuyer les pieds sur la représentation nationale. Il vous aura fallu moi...

…pour comprendre que nous préparons mal l'avenir. Il suffit de parcourir les rues de nos grandes métropoles la nuit, d'y retrouver ces 2 000 enfants qui y dorment, pour comprendre que c'est l'essence même de notre humanité qui est discutée. Il suffit de voir ces malades entassés dans des services d'urgence, sur des brancards, dans les couloirs,...

Il est dangereux, car en continuant sur cette voie, c'est notre pacte social que vous menacez. Ce pacte social est fondé sur des choix collectifs forts : la sécurité sociale, les services publics nationaux et locaux, les investissements publics, la maîtrise de grands secteurs essentiels au développement du pays, particulièrement pour réussir la...

Ce qui se joue, c'est le consentement à l'impôt, avec un nouveau pacte fiscal qui porte la belle valeur d'égalité et donc la pérennité de notre pacte social. Remettre de la progressivité dans les prélèvements obligatoires, reprendre la main sur la réelle accumulation des richesses et des patrimoines pour redonner du souffle aux services publics...

On pouvait penser, en toute naïveté, que le Gouvernement profiterait de ces longs mois pour trouver un chemin acceptable. Que nenni ! Rien, vous ne lâchez rien dans votre volonté de corseter les collectivités locales – comme l'assurance maladie. Ainsi s'exprime la réalité de votre méthode, et ce ne sont pas les monologues de Bercy ni les rencon...

Engoncés dans vos certitudes, vous avez choisi d'affaiblir le Parlement, vous avez choisi, tout simplement, d'ignorer le vote des Français.

Le profond irrespect dont vous faites preuve ne s'adresse pas seulement à nous, députés de l'opposition, mais à toutes celles et tous ceux que nous représentons, dans notre diversité, sur le territoire national, dans l'Hexagone comme en outre-mer. Comment ne pas s'étonner, voire éprouver de la sidération en voyant nos collègues de la minorité p...