Les amendements de Olivier Marleix pour ce dossier

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Je rappelle à nos collègues de la NUPES que dans la glorieuse histoire de la gauche française, il y a une face cachée : vous n'avez cessé de taxer les retraités. Vous avez à votre actif une magnifique invention qui date du second septennat de François Mitterrand : la CSG.

Y compris la gauche social-démocrate ces dernières années. Oui, madame Rousseau : les plus inventifs, parmi vous, ont même imaginé taxer les retraités sur leurs biens immobiliers puisqu'ils n'avaient pas assez de revenus.

C'est à cette injustice que nous vous demandons de mettre fin. Cessez de taxer les retraités les plus modestes. Les retraités ont perdu 200 euros par mois de pouvoir d'achat sous l'effet de vos politiques fiscales injustes.

Je serai bref : aux termes de l'article 58, alinéa 2, les rappels au règlement doivent avoir un rapport avec le règlement.

Or, ce n'est pas le cas des rappels au règlement qui se succèdent depuis une heure, ni même de ceux des dix derniers jours. Dans l'intérêt des Français, j'aimerais qu'on utilise la dernière heure d'examen du texte pour avancer. Le ministre vient de faire une annonce importante : dans le dispositif des carrières longues, la durée de cotisation ...

Nous avons également abordé la fiscalité des retraités, qui était un autre sujet important. Alors arrêtez vos manœuvres de diversion, et continuons à débattre !

Dans moins de dix minutes, les débats à l'Assemblée nationale sur la réforme des retraites s'achèveront. Je ne suis pas convaincu que les Français, qui les ont largement suivis sur La Chaîne parlementaire, garderont une image mirobolante du travail que nous avons fourni. Beaucoup attendaient des réponses très précises car ils sont à quelques an...

J'espère, monsieur le ministre, que le Sénat abordera tous ces sujets et que vous reprendrez les amendements que le Gouvernement a déposés. Je pense notamment à la question des retraites en outre-mer, dont le niveau est bien inférieur à celui des pensions en métropole. À cet égard, je vous remercie d'avoir accepté l'amendement de notre collègue...

Tout à l'heure, Mme Le Pen a semblé regretter les concessions du Gouvernement au groupe Les Républicains. Il y a des sujets sur lesquels vous auriez dû vous mobiliser avec nous, madame Le Pen ! Nous assumons et nous revendiquons de nous être battus pour que ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt puissent prendre leur retraite également ...

Nous assumons aussi de nous être battus pour que les petits retraités qui touchent des retraites de misère après des carrières complètes puissent bénéficier de pensions un peu plus dignes. Au total, 1,8 million de retraités seront concernés par cette réforme : ils ont travaillé dur et verront leur pension augmenter en moyenne de 670 euros dans ...

Au nom des députés de mon groupe, je voudrais d'abord dire au ministre Dussopt notre soutien et notre solidarité face aux propos qu'il vient de subir. Dans notre hémicycle, il peut y avoir de la passion et de l'émotion, mais rien ne justifie l'insulte, les injures ; rien ne justifie ce qui pourrait ressembler à de la violence. Il est totalemen...

Je crois donc que les mots que nous avons entendus appellent très clairement des excuses de la part de notre collègue, mais que cela ne peut pas suffire. Ils appellent aussi, évidemment, une sanction dans le cadre du pouvoir de police qui est le vôtre, monsieur le président.

Françoise Giroud disait que, « dans un référendum, les Français ne répondent jamais à la question qu'on leur pose » ,

mais qu'ils « donnent leur adhésion ou la refusent à celui qui la pose ». Très sincèrement, je pense qu'il n'y a pas de mystère : si le président Macron posait une question aux Français, la réponse serait sans doute « non », et alors ses opposants connaîtraient tous un grand moment de plaisir, que nous partagerions d'ailleurs avec eux. Mais il ...

Nous en rencontrons tous dans nos circonscriptions, dans nos permanences ; nous avons tous partagé des moments de désarroi et connu des moments de honte face à ces situations. Je les ai tous à l'esprit ; j'en livrerai quelques-uns. Il y a quelques semaines, j'ai rencontré à Brezolles un homme de 71 ans touchant 1 100 euros de retraite par mois ...

Je pense aussi à cette petite mamie de 89 ans, en pleurs dans ma permanence parce qu'elle n'arrivait plus à payer son loyer : pour la première fois de sa vie, son compte bancaire était à découvert. Je pense à cette veuve d'un retraité agricole, qui vivait à côté de Senonches – mais la même situation aurait pu se trouver dans le Cantal, cher Jea...

C'est à cette question que nous devons répondre et le référendum que vous proposez ne le permettra pas : pire, il empêchera que nous y répondions. Par conséquent et parce que c'est le combat des députés du groupe Les Républicains que de se battre pour ces petits retraités, nous ne voterons pas pour votre motion référendaire.