Les amendements de Olivier Marleix pour ce dossier

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Le seul remède est d'agir, avec courage, même quand c'est difficile, même quand c'est impopulaire. Nous nous sommes quittés en décembre après l'adoption du projet de loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration. Ce texte a suscité une crise qui a fait imploser votre majorité …

…et le gouvernement de Mme Borne, notamment sur la question de l'aide médicale de l'État (AME). Cette aide sociale versée au bénéfice de 400 000 clandestins coûte 1,2 milliard d'euros aux Français, ces mêmes Français à qui vous réclamez 50 centimes supplémentaires par boîte de médicaments…

…et dont vous déremboursez un peu plus les soins dentaires. Monsieur le Premier ministre, votre prédécesseure et le ministre de l'intérieur s'étaient engagés devant la représentation nationale à réformer enfin l'AME pour la recentrer sur les soins d'urgence et vitaux. Allez-vous tenir cet engagement ? Quand nous présenterez-vous un projet de l...

Les belles paroles, c'est bien, mais l'action, c'est mieux. Je vous rappelle que l'AME est financée par l'argent des Français, à qui vous demandez un effort dans leurs dépenses de santé. Rien ne justifierait que vous ne passiez pas très vite à l'action. Nous attendons la réforme de l'AME pour ce début d'année, comme l'a promis votre prédécesseu...

Madame la Première ministre, samedi dernier, encore une fois, la France a été plongée dans l'horreur par un terroriste se réclamant de l'État islamique. Permettez-moi d'avoir une pensée pour Collin, assassiné alors qu'il découvrait Paris en amoureux avec sa compagne, et de rendre hommage au sang-froid des policiers qui ont neutralisé le tueur.

Comme le terroriste d'Arras, l'auteur de cet attentat était parfaitement connu des services de police. En lien avec les assassins du père Hamel et de Samuel Paty, il a passé quatre ans en prison pour avoir préparé un attentat. Il était depuis suivi par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Il y a moins de deux mois, sa mère s...

La réalité, c'est que l'État ne parvient plus à protéger les Français. En 2023, le nombre d'homicides dans notre pays battra tous les records depuis cinquante ans, voilà la vérité. Les Français attendent un changement radical…

…qui suppose de ne pas détricoter le projet de loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration, voté par le Sénat – ce qu'a pourtant fait votre majorité en commission toute la semaine dernière.

Un tel changement suppose d'avoir le courage de modifier notre code de la nationalité ; vous vous y refusez systématiquement. Ce changement suppose enfin et surtout de modifier notre Constitution pour reprendre en main notre souveraineté dans le domaine de l'immigration ; là encore, vous vous y refusez. Il ne sert à rien d'avoir des ministres ...

Madame la Première ministre, une fois de plus, une fois de trop, le terrorisme islamiste a frappé notre pays. Une fois de plus, trois ans après la mort de Samuel Paty, nous voilà réduits à pleurer la disparition d'un enseignant, admirable de courage, Dominique Bernard, que la République aurait dû protéger. En dix ans, la France a pleuré 273 vi...

Vous ne prévoyez rien pour faciliter l'expulsion des individus dangereux, avant qu'ils ne passent à l'acte. Quand allez-vous admettre que ce n'est pas en changeant trois alinéas dans le code de l'entrée et du séjour des étrangers que nous allons reprendre le contrôle de notre politique migratoire ?

En fait, ce n'est plus la loi qui décide ; ce n'est pas le ministre compétent qui décide.

Tous ceux qui sont passés par le ministère de l'intérieur le savent : en matière d'expulsion des étrangers, c'est le juge qui a le dernier mot.

C'est le juge qui, sous couvert d'une interprétation des traités, ordonne que tant de destinataires d'une OQTF soient relâchés dans la nature. C'est le juge qui crée des obligations nouvelles pour nous empêcher d'expulser, obligations qui s'imposent à la représentation nationale et bafouent la volonté du peuple souverain.

Madame le Première ministre, face à cette impuissance organisée, la seule réponse, c'est de changer la Constitution. Changeons la Constitution pour permettre à la France de retrouver sa souveraineté et redonnons la parole au peuple Français en soumettant cette réforme au référendum ! Voilà ce qu'attendent les Français !

Nous sommes très fiers de notre champion, Fabien Di Filippo. Madame la Première ministre, est-il possible de ne jamais apprendre de ses erreurs ? Après Alstom, Alcatel, Technip, nous voilà à la veille d'un nouvel abandon de souveraineté industrielle avec le démembrement projeté du géant des services numériques Atos, qui emploie, je le rappelle...

Une fois de plus, les liquidateurs de l'industrie française sont à la manœuvre et se partagent déjà, nous dit-on, quelques centaines de millions d'euros de commissions et d'honoraires, ce qui n'est pas mal pour une entreprise prétendument au pied du mur. Une fois de plus, on nous racontera qu'Atos étant privée, il convient de laisser faire. Ce ...

Certes, Atos a perdu la confiance des marchés et 90 % de sa valeur, mais elle demeure rentable : rien ne justifie cette précipitation. Madame la Première ministre, le Gouvernement est-il prêt à intervenir pour sauvegarder cet acteur majeur de notre souveraineté industrielle ?

Je suis un peu inquiet : j'ai le sentiment que vous avez déjà acté la scission de l'entreprise en nous parlant de Tech Foundations.

Ce n'est pas le rôle des banquiers d'affaires d'imaginer l'avenir de cette entreprise, c'est le rôle de l'État ; c'est même, oserai-je dire, son devoir.