Les amendements de Paul Molac pour ce dossier

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En ce 9 mai, Journée de l'Europe, je réaffirme en préambule l'attachement du groupe LIOT à la construction européenne et à ses valeurs. Depuis soixante-dix ans, aucune guerre majeure ne s'est déroulée sur le continent, or il faut bien avouer que c'était l'une de nos activités favorites, tous les vingt ans environ – à chaque génération. L'Europe...

Il y a effectivement du travail ! Le groupe Renaissance aurait pu proposer un texte sur ces sujets, à même de renforcer notre participation concrète à l'Union européenne, mais il a préféré soumettre une proposition de loi à l'ambition limitée. Je le dis sans détour, notre groupe peine à voir l'intérêt et l'utilité d'un tel texte.

Notre ordre du jour est-il si vide qu'il soit nécessaire de le combler à coups de propositions de loi symboliques ? Ce ne sont pourtant pas les problèmes qui manquent, sur lesquels nos citoyens ne cessent de nous alerter : déserts médicaux, adaptation au changement climatique, logement – la situation est grave dans les régions touristiques –, r...

Ce n'est pas avec un drapeau que nous y parviendrons. Je continue à croire que l'attachement au pays et à l'Europe se nourrira de l'exemplarité de notre action. Le simple fait de déployer un drapeau sur le fronton d'une mairie ne nous fera pas nous sentir plus européens ou plus français ! Notre groupe émet trois principales réserves sur ce tex...

On ne leur a pas demandé de le faire ! Je connais certes une commune qui n'a pas toujours de drapeau au fronton de la mairie, mais elle a 110 habitants : chaque sou compte.

Je ne vois pas trop l'intérêt de la mesure. Certains de mes collègues citeront leur drapeau régional,…

Le drapeau remplit aussi une fonction mémorielle. Or sa vue réveille parfois des souvenirs peu agréables. À La Rochelle, on vous parle du siège ; dans les Cévennes, des dragonnades ; en Vendée, des exactions des colonnes infernales. Chacun met ce qu'il veut derrière le drapeau, parfois sa propre mémoire : en fonction de son territoire, chacun r...

J'ai déjà vu des drapeaux français qui avaient perdu le rouge : seuls le bleu et le blanc subsistaient, parce que la dégradation est assez rapide lorsqu'ils sont déployés en permanence.

On a parlé des différentes appartenances. À partir du moment où l'on décide qu'on laisse la possibilité de pavoiser avec un deuxième drapeau, il faut laisser la possibilité de le faire avec un troisième. Ce sera le drapeau normand en Normandie, le drapeau breton en Bretagne, l'ikurriña au Pays basque, etc.

Contrairement à l'amendement n° 72, les amendements n° 41 et 65 précisent qu'on autorise les drapeaux des régions. Si certains drapeaux sont attaqués au tribunal administratif, il s'agira forcément de ceux-ci. De même, ce sont toujours les langues régionales – comme par hasard – qui sont attaquées. Pour ce faire, on invoque l'article 2 de la C...

En réalité, le Conseil constitutionnel en a fait une arme contre les langues régionales. On peut tomber dans le même travers. L'amendement n° 72 énonce des réserves. Pour être autorisés, les autres drapeaux ne doivent pas symboliser « la revendication d'opinions politiques », par exemple. Pavoiser à l'aide du drapeau d'une région constitue-t-il...

Toutes les interprétations sont possibles. Les amendements n° 41 et 65 sont plus clairs : on peut pavoiser avec « les drapeaux des régions administratives et des régions historiques. » Cela me paraît mieux rédigé.

En cette veille de la Journée internationale des droits des femmes, le groupe LIOT tient à rappeler qu'il a toujours soutenu les textes tendant, d'une part, à renforcer le lien de confiance entre les citoyens et leurs représentants et, d'autre part, à apporter une protection effective aux femmes face au fléau que constituent les violences conju...

Madame la rapporteure, chers collègues, le Parlement n'a pas vocation à régir des situations particulières et, lorsque la loi se réduit à une réaction politique ou qu'elle fait office de tribune, elle n'est jamais efficace. Vous comprendrez donc les réserves de notre groupe au sujet de ce texte.