Les amendements de Philippe Gosselin pour ce dossier

45 interventions trouvées.

Vous n'allez pas donner la parole à une seule personne pour toute la série, ce n'est pas possible, madame la présidente !

J'avais demandé à effectuer ce rappel au règlement, qui se fonde sur l'article 100, alinéa 7, de notre règlement, avant que vous ne mettiez aux voix le sous-amendement, mais peu importe. Le résultat du scrutin, au reste, nous convient, le rejet de ces sous-amendements étant assez logique. Je tenais simplement, après près d'une demi-heure de pré...

Je ne referai pas le match, mais vous assuriez hier, la main sur le cœur – et je veux bien vous entendre –, que le drapeau est le symbole de la République et qu'il ne se discute pas.

Et aujourd'hui, en proposant un seuil de 1 500 habitants, vous suggérez d'exclure 70 % des communes du périmètre de la loi. De deux choses l'une : où le symbole existe, ou il n'existe pas !

Lors d'un autre siècle, pourrais-je dire, en 2021, au cours de la XVe législature, nous avions adopté un texte visant à conforter le respect des grands principes de la République. Dans ce cadre, il avait été question de déposer divers amendements et textes afin de codifier certains usages républicains, comme le pavoisement ...

Je le note très calmement, froidement, avec une grande déception et une colère retenue : vous expliquiez hier – et nous pouvions l'entendre, même si nous n'étions pas d'accord – que le fait de hisser dans chaque mairie le drapeau européen aux côtés du drapeau tricolore était un symbole non négociable. Mais de deux choses l'une : ou le symbole e...

Il a sa place dans toutes les communes, de celles qui comptent zéro habitant – car il y a bien des communes sans habitant en France, comme celles qui ont souffert des combats de Verdun ,

Ce n'est pas en faisant des arrangements à la petite semaine avec les symboles de la République qu'on se grandit ! Je retire mon amendement : le portrait du Président se retirera bien lui-même.

Il n'y a pas de compromis à faire sur un symbole républicain, enfin ! Il est ou il n'est pas ! C'est là toute la contradiction de votre proposition de loi !

Il se fonde sur l'article 100, alinéa 7. Chers collègues – je serais tenté de dire, de façon solennelle : « Chers compatriotes » –, j'aimerais revenir sur la question du seuil de 1 500 habitants. Certes, l'achat de plusieurs drapeaux représente un coût supplémentaire. Cependant, il faut être logique.

Je veux bien suivre votre démarche mais si l'on parle de symbole, fixer un seuil n'a aucun sens. Je vous donne un exemple. L'article 2 de notre Constitution prévoit que l'emblème national est le drapeau et l'hymne national La Marseillaise.

Puisque nous en sommes au stade des symboles, permettez-moi de recycler – pour employer le terme communément admis – un amendement que j'ai déposé il y a deux ans dans le cadre de l'examen du projet de loi confortant le respect des principes de la République, un texte dans lequel étaient notamment rappelés les principes de liberté, d'égalité et...

Cet amendement vise à afficher dans les mairies – comme on le fait dans les écoles – la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

Ce texte hautement symbolique rappelle les valeurs de la République et du vivre-ensemble. Si une seule mesure peut nous réunir, de façon unanime, ce soir, c'est peut-être celle-là. Au passage, je ne vous propose pas non plus de sous-amendement visant à exclure les communes de moins de 1 500, 3 000 ou 3 500 habitants. Car un symbole est un symb...

et demeurent libres et égaux en droits ». Votons unanimement pour rappeler ce principe d'égalité – même si parfois, c'est vrai, il y a loin de la coupe aux lèvres.

J'avais demandé la parole avant le vote, madame la présidente, mais vous ne me l'avez pas donnée. Je tenais simplement à dire que l'amendement, qui vient d'être adopté, vise les communes de moins de 3 500 habitants, alors que la disposition qu'il concerne, que nous avons adoptée tout à l'heure, vise les communes de plus de 1 500 habitants.

Le rapport tel qu'il est prévu par l'amendement n° 12 ne sera donc même pas cohérent avec ce qui a été voté précédemment.

Nous aurons bu le calice jusqu'à la lie : quel malaise règne depuis deux jours au sujet des symboles de la République ! Ces débats en ont amusé certains, excité d'autres ; reste que nous avions là une occasion de nous réunir autour du drapeau tricolore, celui qu'avait adopté la Convention nationale, celui qui, au-delà des divergences de sensibi...

…lui adjoindre le drapeau européen, la discussion s'est tendue, émaillée d'invectives, jusqu'à donner une image bien dégradée de l'Assemblée nationale, alors même que le pays connaît tant de difficultés.

Nous n'approuvons pas cette mesure parce que nous nous cramponnons à l'article 2 de la Constitution, approuvé par le peuple, par voie de référendum, en 1958, qui fait du drapeau tricolore celui de la République. Peut-être certains d'entre nous, mesdames et messieurs de la majorité, auraient-ils pu vous suivre en raison de son aspect symbolique,...