Les amendements de Pierre Dharréville pour ce dossier

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Depuis cette tribune, je vous ai déjà dit, à deux reprises, ce que je pensais du budget de la sécurité sociale. J'ai bien essayé de formuler quelques propositions, mais j'ai ressenti une forme d'embarras. Vraiment, je ne voudrais pas gêner.

J'ai compris que ce n'était pas tout à fait le cas et que j'étais ici, en réalité, pour dire : « Oui, monsieur le ministre » ; « Vous avez raison, madame la ministre » ; « Bravo, monsieur le ministre » : « Pardon, madame la ministre » ; « Merci, monsieur le ministre ». J'ai passé en revue ce que j'allais pouvoir dire aujourd'hui, à la tribune,...

Pardon d'avoir voté ou d'avoir fait voter des amendements : j'ai largement outrepassé mon mandat de député en agissant de la sorte !

Pardon d'avoir mis en danger la subtile cohérence de votre projet de loi : avant la séance, nous n'avons pas bien révisé les points sur lesquels vous vous étiez efforcés de nous faire entendre raison en commission.

D'autant que derrière – la Première ministre n'a pas manqué de le rappeler –, nous devions procéder à l'examen du budget de l'État qui, lui, devait prendre du temps. Mme la Première ministre a dit qu'elle croyait au débat lorsqu'il était mené de bonne foi. De tout cœur, merci pour votre bonne foi !

À la bonne foi, je réponds toujours par la bonne foi. À la désinvolture, je ne réponds pas toujours par de la désinvolture.

Je préfère, en l'occurrence, faire preuve d'un peu d'ironie amère et féroce. Mais je vous rassure tout de suite : cet après-midi, ce n'est pas le cas. Merci pour la qualité de votre écoute et de nos échanges. Alors que s'achève la discussion du PLFSS, nous avons le sentiment qu'elle n'a jamais véritablement commencé ou qu'elle a débuté hier. C...

J'ai l'impression que, au fur et à mesure des séances, Mme la Première ministre a fini par prendre goût à l'exercice du 49.3.

C'est une appréciation tout à fait personnelle. Mais elle a tout de même rappelé que des débats ont eu lieu en séance à l'Assemblée nationale et au Sénat et que, à chaque fois, ils ont été constructifs. Merci pour ces débats si constructifs. Merci pour ce foisonnement, cette pluie, ce camaïeu, ce dégradé de 49.3, qui donne tant de saveur à nos ...

Vous connaissez sans doute le conte populaire Le Vaillant petit tailleur : un humble tailleur se vante, à propos des mouches qui sont attirées par la marmelade, d'en abattre sept d'un coup. Pour votre part, vous en avez abattu cinq d'un coup, des 49.3 !

C'est déjà une belle performance, que je veux évidemment saluer ici. Je crois qu'on aura rarement aussi peu débattu des enjeux de santé et de protection sociale depuis la création des lois de financement de la sécurité sociale.

Merci pour ce moment rare, ce moment de magie, de grâce, lorsque Mme la Première ministre est arrivée dans l'hémicycle pour dégainer un 49.3 juste après la discussion d'une motion de censure ! Merci pour ce budget qui, en valeur absolue, est inférieur à celui de l'année dernière. Sa beauté et sa pertinence résident sans doute dans l'indigence, ...

C'est encore le jour de la marmotte, mais, contrairement au présentateur du film Un Jour sans fin, vous n'apprenez pas, mesdames et messieurs du Gouvernement. Dans ce jour qui passe et repasse, votre rôle ne change pas : vous présentez toujours la même feuille de route ; vous tenez toujours aussi peu compte des objections ; vous faites t...

Aujourd'hui, c'est le jour de la marmotte… ou peut-être demain. Vous aurez l'impression d'avoir déjà vécu cette scène. Comme hier, la Première ministre entrera par cette porte. La séance reprendra. Elle annoncera que notre discussion est terminée. Nos objections, nos propositions et même nos approbations seront balayées comme des feuilles morte...

La démocratie sera de nouveau foulée aux pieds et, avec elle, la santé et la sécurité sociale. Si tel était le cas, nous franchirions un nouveau palier dans l'étatisation de la sécurité sociale. Mais il existe une autre voie pour le Gouvernement : il pourrait admettre qu'il n'a pas la légitimité de décider seul, entendre les positions divergen...

Quand vous vous regardez, vous avez envie de vous chanter des louanges. Je suis bien placé pour vous dire que même les super-héros ont parfois des problèmes de vue !

Vous êtes vous-mêmes abusés par le trompe-l'œil que vous avez créé. C'est beau, un trompe-l'œil, quoique pas toujours, mais c'est conçu pour faire illusion… Car ça va mal, mesdames et messieurs les ministres ! Les records aujourd'hui battus sont ceux des inégalités sociales et territoriales en matière de santé. Vous n'avez toujours pas pris la ...

L'Ondam lui-même est en baisse cette année, je l'ai dit – comme s'il avait été trop élevé l'an dernier… Un tel choix est tout à fait inédit et constitue une décision grave et irresponsable. L'Ondam de ce PLFSS est scandaleux et je ne vois pas comment il pourra tenir. Vous justifiez cette baisse par le fait que le budget de la sécurité sociale ...

Chapeau ! Pourquoi ne pas y avoir pensé avant ? Vous nous bercez d'illusions et vous vous arrangez avec le réel ! Dans une opération arithmétique trompeuse, vous divisez les dépenses liées à l'épidémie de covid-19 par onze : belle ambition pour la lutte contre ce fléau ! Mais vous oubliez les besoins liés aux soins différés. Le covid a interro...

Troisième arrangement avec le réel : vos comparaisons sont hors de propos. En 2019, l'Ondam augmentait de 2,5 %, c'est-à-dire 2 % de moins que ce qu'il aurait fallu pour maintenir le système, tandis que l'inflation était de 0,9 %.