Les amendements de Sandrine Rousseau pour ce dossier

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Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. Les répondants du 119, le numéro d'urgence pour les enfants en danger, sont en grève pour alerter l'opinion sur leurs conditions de travail. C'est rare. Il faut dire que la protection de l'enfance va mal – très mal. Trop peu de travailleurs sociaux tiennent à bout de bras un système qui ne les con...

Au bout de la chaîne, les enfants craquent. Ils se droguent et en meurent comme Myriam, 14 ans, se suicident comme Lily, 15 ans, ou sont retrouvés morts comme Anthony, 17 ans, voire assassinés par un autre enfant de l'ASE comme Jess, 17 ans. Ce système est maltraitant pour des enfants maltraités. Des décisions de justice et de protection ne so...

Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur ce qui se passe à l'ASE. Monsieur le Premier ministre, quelles mesures concrètes comptez-vous prendre pour enrayer l'effondrement de la protection de l'enfance ?

Les salariés de l'ASE ne sont pas considérés et les enfants souffrent. C'est vous qui jetez l'opprobre sur tout le secteur de la protection de l'enfance. Honte à vous, madame la ministre !

Le déshonneur du Gouvernement ne s'arrête pas à la question migratoire. C'est pourquoi je souhaite, avant la pause hivernale, poser une question sur la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise). La Ciivise a été créée en 2021, après la parution du livre de Camille Kouchner. En deux ans, elle ...

Trois enfants par classe sont victimes d'inceste, et le mot « inceste » est l'un des mots-clefs les plus recherchés sur les sites pornographiques : la pédocriminalité est banale. Statistiquement, dans cet hémicycle, cinquante-sept personnes ont été victimes de pédocriminalité ou d'inceste. Les statistiques manquent pour évaluer le nombre de péd...

Madame la secrétaire d'État, les condamnations pour pédocriminalité ont diminué alors que les plaintes ont augmenté. Il faut une réforme ; il faut des moyens ; il faut l'imprescriptibilité ! En réalité, il faut une volonté politique !

Ma question s'adresse à M. le garde des sceaux – tiens, il n'est pas là ! Aujourd'hui, dans l'atmosphère feutrée des instances européennes, se discutent les termes d'une directive sur la lutte contre les violences faites aux femmes. Le 8 mars 2022, la Commission européenne a adopté une proposition de directive sur la lutte contre la violence à ...

Comprenez-vous la colère des femmes ? La loi française, telle qu'elle est écrite, suppose que les femmes sont toutes, et tout le temps, consentantes. Il faut qu'il y ait menace, surprise ou contrainte pour que la justice puisse éventuellement statuer. La France doit entrer dans le XXIe siècle ! Oui, le viol se définit comme...

Ma question s'adresse à Catherine Colonna, ministre de l'Europe et des affaires étrangère. La France, en tant qu'État tiers au conflit israélo-palestinien, doit avoir une position claire et renouer avec son rôle historique consistant à défendre le droit international – tout le droit international, rien que le droit international !

Celui-ci exige la libération sans condition de tous les otages civils, la protection de toutes les personnes civiles, l'ouverture urgente d'un corridor humanitaire permettant d'acheminer les produits de première nécessité, dont les médicaments, la levée complète du blocus de la bande de Gaza et l'accès de la presse à ce territoire pour informer...

Lors de l'Assemblée générale des Nations unies de vendredi dernier, la France a voté en faveur d'une résolution,…

…largement adoptée, visant à demander « une trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue, menant à la cessation des hostilités ».

La communauté internationale et la France ont renoncé depuis plusieurs années à faire appliquer le droit international, laissant la région se gangréner et le cycle de la violence s'amplifier. Aujourd'hui, nous devons agir en responsabilité. Madame la ministre, alors que l'armée israélienne attaque en ce moment même Gaza par voie terrestre, tua...

Je vous propose un exercice de fiction. Imaginez les habitants de la ville de Strasbourg, soit environ 270 000 personnes, privés d'eau deux jours sur trois et imaginez que l'eau qui coule enfin du robinet est marronnasse et donne la diarrhée. Imaginez que, faute d'eau, les enfants ne vont plus à l'école et qu'il est impossible de se laver deux ...

Dire qu'il s'agit d'une sécheresse exceptionnelle ne serait voir qu'une partie du problème puisque cette crise est le résultat de l'abandon de ce territoire par l'État :

faute d'entretien, 40 % de l'eau distribuée est perdue à cause de fuites dans le réseau ; aucune politique de traitement des déchets, ni de lutte contre la pollution ; aucune démarche d'association des populations locales pour trouver une solution ; aucune anticipation grâce à la recherche. La situation n'est pas nouvelle : 29 % des résidences...

Les propositions de M. le ministre délégué chargé des outre-mer – 35 millions d'investissement d'urgence, soit un dixième du coût de l'autoroute A69 ; quelques bouteilles d'eau et 350 millions d'investissement on ne sait pas quand – sont des pansements, du déni et, à la fin, de l'incompétence.

Nous n'accepterions pas une seconde une telle situation dans l'Hexagone, alors pourquoi l'acceptons nous à Mayotte ? Ma question est simple : pour le Gouvernement, les Mahorais sont-ils des Français comme les autres ?

Puisqu'un orateur a évoqué tout à l'heure la ligne de CNews, et qu'à certains, la liberté de la presse ne semble pas si importante, je salue la rédaction du JDD, Le Journal du dimanche, actuellement en grève.