Les amendements de Sandrine Rousseau pour ce dossier

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Il vise également la suppression de l'article 1er . S'agissant du chômage, nous avons un système assurantiel et paritaire : quel beau système ! Il permet aux représentants des salariés, les syndicats, d'être à égalité avec les représentants du patronat. Il leur permet surtout d'être indépendants du pouvoir politique pour décider du niveau de sé...

Puisque le droit à la paresse vous émeut tant que ça – manifestement, vous avez été choqués –, je vais préciser ma pensée.

Si vous étiez réellement contre le droit à la paresse, vous seriez pour la taxation des rentiers et des plus riches ; c'est tout de même là que se noue la paresse !

Dans son livre, Paul Lafargue demandait un droit légitime au repos pour les emplois difficiles, ceux qui provoquent des blessures, qui abîment les corps et les êtres ; c'est bien de cela qu'il est question aujourd'hui !

Or ce que vous faites dans ce projet de loi sur le chômage, c'est que vous empêchez les gens de bénéficier de droits sociaux fondamentaux ! Ils paient eux-mêmes leur propre allocation chômage ; ce n'est pas vous qui la leur payez ! Laissez-les donc se reposer, et taxez les riches !

Je vous adore, les conservateurs. Vous êtes tellement prévisibles, ça fait plaisir ! Pourquoi voter cette motion de rejet préalable ? Parce qu'aucun amendement, de quelque nature qu'il soit, ne rendra le projet de loi acceptable.

Ce texte part du principe qu'il faut couper les vivres des personnes sans emploi pour les contraindre à en accepter un. La menace et le bâton comme seul argument !

En pleine période d'inflation, vous les condamnez à ne pas avoir de quoi manger, à devoir accepter n'importe quel emploi fût-il dégradant, pénible ou sans utilité – peu vous importe, au fond. Le présent projet de loi comporte deux renversements importants : le premier est que le socle social…

Le premier est que le socle social n'est plus un droit universel, comme si nous ne cotisions pas pour nos propres droits.

Désormais, pour mériter le droit à la protection sociale, les allocataires devront faire montre de leur diligence, de leur soumission à un système qui ne s'intéresse que peu à leur corps, à leurs compétences ou à leur santé. Actuellement, 3 millions de personnes sont sans emploi. Puisqu'il n'est plus question de personnes mais uniquement de chi...

La seconde bascule concerne la concertation plutôt que la négociation. Au cœur des mots se loge une nouvelle violence : celle du contournement des syndicats qui défendent les salariés. Leurs avis passent pour quantité négligeable. Vous estimez pouvoir vous passer d'eux, eux qui pourtant, depuis tant d'années, cogèrent le système d'assurance soc...

Sans oublier cet impensé : la question écologique, abordée sous le prisme des doudounes et des pulls en laine plutôt que sous celui de la décroissance et du partage du travail.