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Motions de censure


Les interventions de Sébastien Chenu


Les amendements de Sébastien Chenu pour ce dossier

26 interventions trouvées.

Ici même, voilà seulement quelques semaines, dans votre discours de politique générale, vous assuriez, madame la Première ministre, vouloir bâtir des compromis. « En responsabilité », pour reprendre votre formule fétiche, vous souhaitiez installer une nouvelle méthode. Il ne vous aura pas fallu six mois pour revenir à l'usage du bon vieux 49.3 ...

Repoussant les propositions des oppositions, tant sur les dépenses que sur les recettes, méprisant leurs représentants au point de faire le tri parmi vos interlocuteurs pour sélectionner ceux que vous jugez les moins gênants pour évoquer l'avenir du pays, balayant les concertations – les étudiants en médecine savent de quoi je parle –, vous ave...

Votre méthode est en réalité un mélange de méthode Coué, d'altération de la lucidité et d'aveuglement idéologique. « Qui ne peut attaquer le raisonnement attaque le raisonneur », écrivait Paul Valéry. Son propos reste d'actualité. En bon moine-soldat du macronisme, vous appliquez docilement la doxa libérale. Vous érigez des tabous. Le coût de ...

Votre méthode rencontre bien sûr l'adhésion de votre majorité relative, faiblarde et sans panache, qui se demande comment le macronisme pourra survivre à Emmanuel Macron et prie chaque jour qu'une dissolution ne soit pas annoncée. Elle permet aussi au groupe Les Républicains de sauver votre politique, votre budget…

…votre Gouvernement et finalement votre tête – ainsi que la leur, accessoirement, puisqu'ils craignent eux aussi la sanction d'électeurs qui, croyant avoir voté pour des opposants, se retrouvent avec le Samu du macronisme.

Ce concept d'impuissance assumé par la gauche, qui revendique ainsi le goût de l'effort inoffensif et inutile – comme le disait déjà Cyrano de Bergerac, « c'est bien plus beau lorsque c'est inutile »

–, est ridiculisé par les hommes et les femmes du Rassemblement national, qui sont missionnés par leurs électeurs pour réellement s'opposer et proposer.

Ce PLFSS, nous l'avions abordé à la lumière d'un socle de valeurs qui repose sur la reconnaissance du travail, de l'effort, de la solidarité et des sacrifices imposés aux Français et supportés par eux. Nous sommes les défenseurs de cette France qui travaille, de cette France des ouvriers,…

…des employés, des agents de maîtrise, des routiers, des agriculteurs, des petits chefs d'entreprise, des infirmières, des soignants, des commerçants, des fonctionnaires de terrain ,

Nous sommes les défenseurs de cette France qui voudrait travailler : les étudiants, les stagiaires, les intérimaires, les galériens des petits boulots, les chômeurs, les petits contrats, les petits salaires, les mères de famille. Nous sommes les défenseurs de cette France qui a travaillé toute sa vie : les retraités, les pensionnés, les veufs e...

Vos politiques n'ont vocation qu'à maintenir un lumpenprolétariat destiné à vous fournir des nounous, des femmes de ménages, des chauffeurs Uber et des sans-papiers pour vous apporter à dîner !

Rien de cool ni de bienveillant dans tout cela : il s'agit seulement de répondre aux injonctions de Bruxelles et d'appliquer les conseils de McKinsey. Rien non plus qui corresponde au modèle social de la France. Celui-ci, bâti par le Conseil national de la Résistance (CNR),…

…repose sur trois piliers : le droit à la retraite, auquel vous vous attaquez ; la gratuité des soins, que vous ouvrez au monde entier ; et l'assurance chômage, que vous entaillez.

Ce modèle social, que nous défendons, c'est celui que vous abîmez. C'est celui qui a été abandonné par la gauche, qui lui préfère un modèle sociétal au service des minorités et du désordre.

C'est en nous fondant sur ce modèle social que nous voulions débattre des grands enjeux qui sont devant nous. Le premier d'entre eux – et c'est à la fois une proposition de justice sociale et d'équilibre financier –, c'est bien entendu celui de la priorité nationale.

Être Français est un héritage, estimait Jean Raspail. Il est temps de faire en sorte que le fait d'être Français donne des droits prioritaires sur le sol de France.

et promulguée par Édouard Herriot, fixait un quota maximal de 10 % de travailleurs étrangers dans le privé et de 5 % de travailleurs étrangers dans le public. Il est temps de l'appliquer à nouveau en matière d'accès au marché du travail, comme cela se fait au Canada ou en Côte-d'Ivoire ; mais aussi en matière d'accès à la solidarité nationale, ...

et en supprimant l'ADA – allocation pour demandeur d'asile – accordée à tout étranger sans papier dont les ressources sont inférieures au RSA. J'entends déjà les beaux esprits – les bobos esprits, oserai-je dire

– s'insurger de nous entendre réclamer un avantage pour les Français en France. Ce sont d'ailleurs souvent les mêmes qui défendent, avec raison, l'exception culturelle française. Pourquoi ce qui est bon pour la diffusion, pour la création et pour l'économie de la culture, ne le serait-il pas pour tous les travailleurs français ?

Nous aurions souhaité parler de nos aînés, des Ehpad, du casse-tête des familles pour trouver une place. Nous aurions voulu évoquer la situation des soignants, leur rémunération, leur statut, leur nombre, la reconnaissance de leurs efforts,…