Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

85 interventions trouvées.

Jean-Luc Mélenchon suit nos débats avec intérêt, et il a raison de le faire car c'est actuellement le sujet de préoccupation majeur des Français.

Mais, je le dis à l'ensemble de nos collègues, lorsque le groupe communiste prend une décision, il le fait, après y avoir réfléchi, en toute souveraineté et avec pour seule boussole le souci d'être utile aux gens, au mouvement social, en vous incitant à retirer votre mauvais projet.

…pour que nous puissions aller au cœur de ce qui va faire mal aux vies : l'allongement de la durée de cotisation et les deux ans d'impôt sur la vie décidés par la majorité. Cela, nous voulons en parler tout de suite. Quand vous voulez, où vous voulez !

Je le fais sur le fondement de l'article 100, madame la présidente. Au cours de la discussion générale, François Ruffin a dit : « Vous faites pitié. » J'ai trouvé la formule bien choisie et ce soir, chers collègues, plus particulièrement ceux de la majorité, quand je vous écoute, vous me faites honte.

J'ai honte de participer à cette mascarade ; j'ai honte d'un tel décalage par rapport aux préoccupations des Français…

Je fais partie de ceux qui considéraient que parmi les freins à l'emploi des seniors, il y avait nombre d'éléments structurants qui n'étaient pas traités dans l'index : je pense à la nature des emplois proposés, souvent précaires, et au niveau de salaire proposé, souvent dévalorisant et humiliant à l'égard de ceux que je préfère appeler les tra...

Par conséquent, nous les voterons. Cela ne retire rien au mal que nous pensons de votre projet de loi, ni à la hâte que j'ai de voter contre l'article 7. Mais quand un amendement peut apporter une réponse concrète à un problème concret, il a l'approbation du groupe communiste.

Les présidentes et président de séance qui se sont succédé au perchoir depuis le début de l'examen du texte ont appliqué de la même manière l'article 100, alinéa 5 du règlement. Chers collègues, je ne saurais tolérer que la présidence de la séance de cet après-midi soit remise en cause intuitu personae quand, hier, vous vous êtes gardés ...

Je voulais dire à notre collègue Labaronne que je reconnais son droit irréfragable à prendre la parole même quand il n'a rien à dire.

Il s'agit en effet d'un droit consubstantiel à la fonction de député – et même constitutionnel. Je confirme donc à Daniel Labaronne qu'il peut parler même quand il n'a rien à dire.

Nous lui reconnaissons d'autant plus ce droit impérieux qu'il n'est pas facile de donner son point de vue quand on se trouve dans la majorité. Je vous offre cette liberté, collègue !

Un jour, quand nous en aurons le temps, j'aimerais que la majorité m'explique ce qu'elle attend de l'opposition et comment elle conçoit ses droits. Je tiens à rappeler que le droit d'amendement est un droit individuel de nature constitutionnelle.

Et je ne connais pas d'autre moyen légal, pour un parlementaire, de s'opposer à une mesure législative que d'utiliser ce droit irréfragable et constitutionnel qu'est le droit d'amendement. Par ailleurs, cher collègue de la majorité, nous ne sommes pas là pour faire ami-ami, pour boire le thé avec les membres du Gouvernement et vous laisser tra...

Le Parlement n'a pas vocation à être un lieu où il ne se passe rien, où tout est lisse : il existe une majorité et une opposition, qui discutent de la loi et l'amendent ; et lorsque la loi ne lui convient pas, l'opposition s'y oppose. À quel autre régime rêvez-vous ?

Alors arrêtez de nous rappeler à l'ordre au sujet des amendements que nous avons déposés : nous en ferons ce que nous voudrons, quand nous le voudrons !

En commission, nous avons démontré que votre index – ni contraignant, ni innovant, ni probant – n'apportait rien de plus par rapport au bilan social exigé dans les entreprises de plus de 300 salariés.

Deuxièmement, 495 000 de nos concitoyens cumulent une retraite de misère et un emploi de misère. Je pense par exemple, dans ma circonscription, à ceux qui distribuent les prospectus, aux femmes de ménage rémunérées par un chèque emploi service universel ou encore aux décortiqueuses de coquilles. L'index seniors apporte-t-il une réponse concrète...

La question de la retraite minimale est étroitement liée à celle de l'employabilité des seniors. Je l'ai indiqué tout à l'heure, 495 000 retraités sont contraints de cumuler leur retraite de misère avec un emploi de misère. Le niveau de retraite prévu détermine souvent l'obligation de continuer à travailler ; c'est lié. Monsieur le ministre, j...

Parfois, les propos sont tenus posément et élégamment, mais ils n'en sont pas moins insultants : je tenais à le dire à M. Woerth. Je ne supporte plus que vous nous reprochiez de ne pas être attachés au travail comme source d'épanouissement ou de socialisation.

Je viens de là ! Je suis un fils de prolos et suis élu d'un territoire dont les habitants, je vous assure, n'ont pas de leçons à recevoir en matière de courage : ils contribuent à faire tourner le pays. Je n'en peux plus de ces affirmations !