Les amendements de William Martinet pour ce dossier

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Ma question s'adresse à M. le Premier ministre car le Président de la République n'a pas daigné nommer un ministre chargé du logement de plein exercice.

Monsieur le Premier ministre, la vague de froid qui traverse le pays provoque une hécatombe. Une femme dans le Vaucluse, un homme dans les Hauts-de-Seine, un autre dans le Val-d'Oise. En seulement quatre jours, trois corps gelés ont été retrouvés dans la rue, une cave ou un abri de fortune.

Ces personnes ont été tuées non par le froid mais par la misère ! Elles sont les victimes de votre politique :

la diminution des aides personnelles au logement (APL), l'augmentation des loyers, la casse du logement social, l'accélération des expulsions. Vous êtes responsable de ces drames humains.

On se souvient du vote de l'infâme loi Kasbarian, qui porte le nom du député pressenti pour être votre ministre chargé du logement. Cette loi réprime les sans-abri en les condamnant à deux ans de prison s'ils occupent un bâtiment vide. Vous avez fait de la haine des pauvres un critère pour devenir ministre.

Les enfants SDF sont un scandale dans le scandale. Des enseignants occupent leur école pour mettre à l'abri des élèves, sans quoi ces derniers passeraient la nuit dehors. Quelle réponse leur apportez-vous ? Encore et toujours la répression. Je pense à cette institutrice convoquée par le rectorat de Toulouse afin de justifier son acte de solidar...

Ces enseignants sont l'honneur de la France. Face à l'égoïsme social que vous incarnez, ils sont, eux, la République, ses principes, ses valeurs ,

ils sont la fraternité inscrite sur le fronton des écoles. Gloire à eux et honte à vous ! L'année écoulée a été celle d'un double record : celui du nombre de sans-abri et celui des dividendes versés aux actionnaires du CAC40. Alors, les Insoumis lancent ici un appel. Réquisition ! Vous entendez ? Réquisition des logements vacants qui sont plus...

Si vous ne les trouvez pas, nous vous aiderons. À quelques centaines de mètres d'ici, au métro Solférino, des membres de l'association Droit au logement campent au pied d'un immeuble haussmannien vide. Vous n'avez aucune excuse. Voilà pourquoi les Insoumis ont déposé plainte devant la Cour de justice de la République. Votre inaction est coupab...

Ma question s'adresse à M. le ministre délégué chargé du logement. « Gouverner, c'est d'abord loger son peuple » : cette citation de l'abbé Pierre a beau avoir plus d'un demi-siècle, elle résonne toujours avec force – elle rappelle votre échec. Les locataires sont assommés par les hausses de loyer que vous avez décidées : 3,5 % l'année dernière...

Les augmentations de charges sont astronomiques, jusqu'à 200 % ou 300 %. Votre bouclier tarifaire ne protège pas les gens, il protège les superprofits des multinationales de l'énergie. C'est une honte ! Des milliers d'étudiants dorment au camping ou à l'auberge de jeunesse, ou doivent encore renoncer à leurs études. Votre refus de construire d...

Les habitants du littoral voient leurs logements confisqués par Airbnb et par les résidences secondaires. Les enfants du pays restent à la rue, pendant que les multipropriétaires dictent leur loi. C'est une honte !

Tout cela, c'est votre bilan. La Macronie a mené une politique d'austérité qui a tout détruit – c'est une saignée historique. L'effort public pour le logement n'a jamais été aussi faible depuis les années 1970. En 2017, vous promettiez un choc de l'offre, mais le seul choc qui a eu lieu, c'est celui de la misère.

En cette rentrée, 2 800 enfants dorment à la rue – deux fois plus que l'année dernière –, mais vous ne comptez rien faire, pas même ouvrir les 10 000 places d'hébergement d'urgence demandées par les associations. Pour sortir de la crise du logement, il faut d'abord sortir de la logique libérale et de la financiarisation. Il y a une solution, l...

un État qui investisse pour construire les logements sociaux dont nous avons besoin, un État qui finance la rénovation des logements pour tenir nos engagements écologiques, un État qui régule les loyers et le foncier pour garantir un logement abordable.

Gouverner, c'est d'abord loger son peuple. Si vous ne vous en sentez pas capable, monsieur le ministre délégué, laissez-nous faire !

Vous n'avez même pas réussi à tenir deux minutes avec des arguments de fond ! Il y a des gens qui crèvent de faim !

Ma question s'adresse à M. Jean-Christophe Combe, ministre des solidarités. Monsieur le ministre, le 22 juin 2022, une enfant de 11 mois est décédée des suites d'un empoisonnement dans une crèche du groupe People and Baby. Ce drame a eu l'effet d'un électrochoc ; il a libéré la parole des parents et des professionnels concernant la maltraitanc...

Je sais qu'ils agissent au nom de l'intérêt général. Monsieur le ministre, je vous propose de vous inspirer du courage de ces parents ! Il est temps de reconnaître que la marchandisation du secteur de la petite enfance, décidée il y a vingt ans, est une folie !

Les crèches privées sont arrosées de subventions publiques, qui représentent les deux tiers de leur chiffre d'affaires et rétribuent les dividendes des actionnaires. Les actionnaires, parlons-en. Le groupe Babilou, par exemple, a comme actionnaire majoritaire le fonds Antin Infrastructure Partners, qui représente 2,6 milliards de capitalisatio...