Les amendements de William Martinet pour ce dossier

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…« usine à fric au détriment des enfants », a déclaré une cadre d'une entreprise de crèche. Votre propre administration, l'Igas – l'inspection générale des affaires sociales –, tire la sonnette d'alarme en dénonçant « des dérives inacceptables car elles suivent une logique exclusivement financière ». L'Igas fait le parallèle entre les crèches p...

Monsieur le ministre, il est temps d'agir ! Allez-vous mettre un terme à ce système qui maltraite nos enfants au nom de l'argent roi ? Allez-vous enfin bâtir un véritable service public de la petite enfance ?

Voilà plus d'un mois que le pays débat de votre réforme des retraites. Nous pouvons d'ores et déjà en tirer un bilan sans appel : pour défendre cette réforme à la fois impopulaire et mensongère, vous êtes seule, madame la Première ministre.

Vous êtes seule, car tout le peuple français est contre vous : neuf salariés sur dix s'opposent à votre réforme et sept Français sur dix soutiennent le blocage de l'économie pour vous faire céder.

Les parlementaires ont rejeté l'article 2 et votre projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale (PLFRSS) n'a pas fait l'objet d'un vote.

Vous êtes seule, ou plutôt – soyons précis –, vous avez eu un compagnon tout au long du débat : le mensonge.

Vous avez menti sur la retraite à 1 200 euros, sur les carrières longues, sur la retraite des femmes et sur le déficit du régime de retraite. Mais le mensonge ne suffira pas : on ne gouverne pas la France seul contre tous. Votre isolement ne peut conduire qu'à un seul résultat : vous allez craquer.

Et ce n'est qu'un début : le monde du travail est prêt à engager un bras de fer. Un mot d'ordre circule parmi les travailleurs – un mot d'ordre qu'on entend de plus en plus fort et qui vous fait trembler : reconductible. La grève des cheminots, à compter du 7 mars ? Reconductible !

Il n'y a maintenant plus qu'une question qui vaille : vous rendrez-vous, par orgueil, responsable du blocage du pays, ou prendrez-vous la seule décision raisonnable, c'est-à-dire le retrait immédiat de votre réforme des retraites ?

Je vais vous parler de la misère, celle qui submerge notre pays et dont l'une des expressions les plus insoutenables est le « sans-abrisme » des enfants. Chaque soir, 2 000 enfants sans-abri sont signalés au 115 sans qu'aucune solution d'hébergement d'urgence ne leur soit proposée. Ces enfants passeront la nuit dehors. Je pèse mes mots mais je...

Troisième et dernière question : vous défendez un projet de loi de finances qui prévoit la suppression de 7 000 places d'hébergement d'urgence. Étant donné la saturation du 115, nous savons que cette mesure augmentera mécaniquement le nombre de personnes sans-abri.

on ne peut déplorer le « sans-abrisme » des enfants et réaliser des économies budgétaires en supprimant des places d'hébergement d'urgence. Renoncerez-vous à ces économies indignes ?