Vous n'avez pas voté en faveur de la loi Claeys-Leonetti !
Dus à notre collègue Philippe Naillet, ils tendent à allonger le délai dans lequel le rapport prévu à l'article 1er bis doit être remis au Parlement afin que les conséquences de l'article 1er puissent être correctement évaluées – l'amendement n° 8 tend à l'allonger de dix-huit à vingt-quatre mois, l'amendement n° 7 à faire courir le délai de dix-huit mois non à partir de la promulgation de la loi, mais de la publication des décrets d'application de l'article 1er .
Pour que vivent nos langues, nous voterons ce texte. Je vous remercie.
Je suis un député français, fier d'être basque et béarnais, béarnais et basque, mais qui ne maîtrise pas la langue de ses grands-parents et de ses parents, du fait d'un défaut dans l'enseignement proposé, mais aussi de l'ombre du régime franquiste qui en a interdit l'usage. Ce député peut vous dire qu'il s'agit d'un déchirement et d'une douleur au plus profond de soi, comme si une pièce manquait dans sa construction personnelle et parfois même un sentiment de honte.
À ceux qui considèrent que l'apprentissage et la transmission de nos langues montrent une défiance envers la République, comme j'ai pu l'entendre la semaine dernière, nous répondons que nos territoires font l'histoire de notre nation et que nous serons plus forts que votre obscurantisme rabougri.
Il est temps de mettre à leur juste place les langues territoriales dans les examens du diplôme national du brevet (DNB) et du bac, mais aussi dans la formation des enseignants. Jusqu'à présent, vos prédécesseurs à ce ministère sont restés sourds à ces demandes. C'est à ce titre que je soutiens sans réserve l'appel à la mobilisation du collectif « Pour que vivent nos langues » qui aura lieu samedi 1er juin. Enfin, à ceux qui, par jacobinisme forcené, ont empêché que nos prénoms – comme le mien, par exemple – soient correctement orthographiés et reconnus, et qui ont trouvé judicieux de dénoncer, en saisissant le Conseil constitutionnel, l'article 2 ...
Je remercie M. le rapporteur Steve Chailloux, ainsi que M. Frédéric Maillot pour cette initiative et leur engagement constant pour la défense des langues territoriales. Pour aider, soutenir et développer nos langues, il est urgent de mener une politique volontariste. Il existe plus de soixante-dix langues dans notre pays, en particulier dans les territoires d'outre-mer. Ces langues sont d'une richesse exceptionnelle puisqu'elles font partie de notre patrimoine ; elles en sont également le véhicule. En effet, nos langues sont un moyen fort de transmission et de cohésion. Elles sont la porte d'entrée de l'histoire locale et des mémoires collectives, mais elles ...
Votez pour l'augmentation du Smic, on en reparlera !
C'est vous la fraude !
C'est vrai !
Très juste !
Ce n'est pas le sujet !
On a compris : ce n'est pas le sujet de l'amendement.
C'est une menace ?
Oh, c'est tellement beau, Pascal !
Quand il n'y aura plus d'oiseaux, ils ne transporteront plus les petites graines…
Vous orientez le vote, madame la présidente !
Vous connaissez ma position sur la nécessaire évolution du protocole d'abattage, monsieur le ministre. Dans l'attente des mesures à venir, je vois cet amendement d'un œil favorable, tout en partageant une grande partie des observations de ma collègue Trouvé sur la réévaluation des indemnisations, notamment pour les races locales ayant une vocation spécifique, par exemple, en montagne, les races transhumantes. Je note que le rapporteur a souligné la nécessité d'un ajustement sur les cotisations et l'ensemble des frais qui continuent à courir malgré l'abattage. Nous devons mener une réflexion sérieuse sur ce sujet. En effet, certains agriculteurs sont en ...
C'est vous la caricature !
Ce n'est pas une caricature !
Bien d'accord !
Très juste !
Ça n'a rien à voir !
Quand, alors ?
Pour participer à nos débats et contribuer à l'adoption de ces amendements, je fais remarquer à M. le ministre qu'il peut, s'il le souhaite, remplacer le terme « national » par « régional », puisque c'est le point qui, visiblement, le fait tiquer. Nous pourrons ainsi voter largement en faveur de cet amendement extrêmement utile.
Tout à fait !
Très juste !
Le problème de la conchyliculture a été résolu, je ne vois pas pourquoi la question de la préemption partielle ne pourrait pas faire l'objet d'une réponse, d'autant qu'elle est également posée par le groupe MODEM.
Monsieur le ministre, c'est la deuxième fois que je vous interroge sur les préemptions partielles, j'aimerais obtenir une réponse, aussi courte soit-elle, plutôt que deux avis défavorables !
Pour le plus grand plaisir de M. le ministre, nous allons parler de pastoralisme ! La vocation première de cet amendement est en effet d'inscrire à article 8 le soutien aux modèles agricoles spécifiques comme le pastoralisme. Cependant, je profite de cet instant pour poser à nouveau la question que je vous ai posée tout à l'heure, monsieur le ministre, question à laquelle vous n'avez pas répondu – monsieur le rapporteur, je suis également preneur de votre avis. Elle portait sur les préemptions partielles. Nécessaires dans nos territoires, elles sont réclamées par les Safer et par le milieu agricole pour lutter contre la spéculation et contre la ...
Il convient de voter aujourd'hui cet amendement car il est essentiel. J'en profite pour évoquer, monsieur le ministre, une autre revendication du monde agricole : donner aux Safer la possibilité d'exercer un droit de préemption partiel. Une telle mesure, défendue notamment par Vincent Bru, du Modem, permettrait de prévenir le risque de spéculation. Nous sommes confrontés dans les territoires à une très forte spéculation foncière sur les anciennes fermes ou les maisons assorties de terres agricoles – dans le Pays basque, une maison a été vendue pour près de 1,5 million d'euros alors que son prix d'achat était de 250 000 euros en 2017 –, ce qui empêche les ...
Nous n'allons pas passer tout l'après-midi là-dessus, quand même !
Ce n'est pas du tout ce que dit l'amendement !
Cet amendement de précision est cohérent avec l'engagement du Président de la République, en septembre 2022, de mobiliser des fonds publics pour soutenir le portage du foncier agricole. L'article 8 indique que l'État se donne comme objectif « d'accroître progressivement » cette mobilisation. Nous proposons de supprimer le mot « progressivement » pour que les fonds publics soient immédiatement réunis au profit du foncier agricole. Ce sujet fait écho au débat que nous avons eu ce matin avant la levée de séance.
Rachida Dati a même fait circuler la rumeur que l'examen de ce projet de loi serait suspendu afin de faire adopter plus vite la proposition de loi, ce qui est assez déplorable, car, outre les points soulignés par Mme Genevard, il s'agit d'un texte essentiel pour l'audiovisuel public. Je remercie M. Maillard de nous avoir fait perdre dix minutes.
Ce rappel au règlement se fonde également sur l'article 100. Nous avons, comme Mme Genevard, dénoncé l'organisation des débats concernant ce texte, le projet de loi relatif à l'accompagnement des malades, la proposition de loi relative à la réforme de l'audiovisuel public – encore une fois examinée à marche forcée.
Ah, le pastoralisme !
Moi, je serai dans la fleur de l'âge !
On le dira à Limoges ! Reprends ta liberté, Pascal !
Ce n'est pas bien de voler les amendements !
Il faut dire merci aux socialistes ! On sait d'où il vient, cet amendement !
Vous y avez bien réfléchi ?