Cela va être difficile de passer après Jean-Philippe Tanguy…
S'il y a bien une chose dont je suis sûre, c'est que lorsqu'une mesure est prononcée – notamment un placement –, l'État a une obligation de résultat. Il doit proposer mieux que la famille défaillante, un cadre plus sécurisant et propice au développement de l'enfant. Cette obligation vaut pour tous les enfants protégés. Or l'inégalité de traitement au sein de l'aide sociale à l'enfance révèle une France à deux vitesses, où les chances d'un enfant de s'épanouir dépendent largement de la capacité de son département à fournir des services adéquats et personnalisés. Prenez, par exemple, l'attribution des contrats jeune majeur par les conseils ...
Le débat de ce jour, qui a trait à la prévention en santé, est essentiel tant ce domaine a longtemps été cantonné à une place subsidiaire dans le système de santé français, concentré sur le soin. La prévention revêt une importance croissante face aux défis sanitaires contemporains que constituent l'augmentation des maladies chroniques, le vieillissement de la population ou encore les nouvelles menaces épidémiques. Il y a évidemment urgence. Chaque année, au moins 1,8 million de nouvelles pathologies ou nouveaux traitements sont attribuables à des facteurs de risque comportementaux ; 40 % des cancers seraient évitables, près de 700 000 personnes ...
C'est vous, les alliés des terroristes !
Ce n'est pas du tout de la pacification !
Un ami des socialistes !
Mettez vos ceintures !
Vous n'aimez pas la France !
Comme le Hamas !
Mme la secrétaire d'État lit des fiches longues comme le bras, nous pouvons bien demander une réponse du rapporteur.
nous sommes en train de prendre des décisions sur la taxe d'habitation. J'ai l'impression d'être revenue à l'époque de la réforme des retraites, où les ministres disaient simplement « oui » ou « non ». Nous voulons des réponses ! Éclairez-nous.
Il se fonde sur l'article 100, alinéa 3, du règlement concernant la bonne tenue des débats. Monsieur le rapporteur, il faut nous donner une réponse ! Nous sommes le législateur ,
Y a-t-il encore un pilote dans l'avion ?
Ayez un peu de courage ! Éventuellement, nous vous suivrons. Ce n'est plus possible ! Donnez-nous des gages !
C'est un véritable cirque ! Monsieur le rapporteur, vous ne pouvez pas vous laisser humilier de la sorte par le Gouvernement. Défendez votre texte !
Encore une suppression ?
Ce qui est lamentable, c'est ce qu'a fait la majorité !
Votez donc pour l'amendement n° 56 !
On n'a pas besoin de ça !
Il est brillant !
Quoi qu'il en soit, nous voulons dénoncer votre sectarisme, votre dogmatisme et votre manque de courage. Contrairement à vous, Naïma Moutchou a fait preuve de courage en ne supprimant pas les noms des députés du groupe RN de la liste des signataires de sa proposition de loi. Vous devriez vous en inspirer !
Il se fonde sur l'article 70, alinéa 3. Je vous remercie de votre condescendance, monsieur Royer-Perreaut, mais vous pouvez la garder. En effet, c'est mon premier mandat, je suis un bébé député qui fait ce qu'il peut et j'espère ne pas m'arrêter là – n'insultons pas l'avenir. Je défends les intérêts des Toulonnais au sein du conseil départemental ; c'est respectable aussi, qu'en pensez-vous, monsieur le rapporteur ?
Non, j'ai dit « ancien adjoint au maire » !
Respectez les gens, monsieur Chenevard, avant qu'ils ne vous effacent véritablement !
Je suis à leur service, sans distinction ; je ne les méprise pas et je ne les efface pas.
Je suis la députée de tous les Toulonnais et de tous les Varois de la deuxième circonscription du département : ceux qui ont voté pour moi comme ceux qui ont voté pour M. Hubert Falco.
En effaçant, comme vous l'avez fait, le nom des députés du groupe RN de la liste des signataires de la proposition de loi, vous effacez aussi des milliers de Varois qui, dans votre circonscription et ailleurs, ont voté pour le Rassemblement national.
J'ai cru comprendre que l'actualité politique et extrapolitique était un peu délicate pour vous. Toutefois, d'un élu comme vous, qui a enchaîné pratiquement tous les mandats depuis vingt ans – vice-président de la ville, de la métropole, du département et de la région –, nous serions en droit d'attendre une certaine hauteur et une ouverture d'esprit. Nous sommes tous deux élus de Toulon : lors de la dernière élection présidentielle, il n'y avait que 577 voix d'écart entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Entendez mon conseil, monsieur l'adjoint au maire : ne soyez pas sectaire, ne rejetez pas la moitié des Toulonnais !
L'article 2 prévoit la possibilité de conclure, avec une association agréée, une convention précisant les modalités de la disponibilité de la personne membre de ladite association. À n'en pas douter, cette mesure facilitera la mobilisation des bénévoles et augmentera la visibilité des associations agréées de sécurité civile. C'est une bonne mesure, à laquelle nous apporterons notre soutien et notre vote, bien qu'elle soit défendue par un député macroniste. Cela s'appelle la maturité politique, monsieur Chenevard.
Ça suffit, vous, là-bas !
Cela n'a rien à voir !
Qui vous a élus !
Vous non plus !
C'est vous qui l'avez élu !
Enfin ! Il était temps !
Ah !
Ce même pacte qui va condamner les États à verser une compensation de 20 000 euros par migrant qu'ils refusent d'accueillir ?
À deux jours !
Ça marche bien, on dirait !
La situation est d'autant plus urgente que les engagements et mécanismes juridiques de l'asile sont dépassés et inadaptés à une situation européenne qui sera aggravée par le pacte pour la répartition des demandeurs d'asile que vous négociez activement à Bruxelles et par la crise démographique qui arrive. Nous proposons, nous, au Rassemblement national, dans le cadre de la révision constitutionnelle que nous soumettrons par un référendum au peuple français, de donner une valeur constitutionnelle à un principe essentiel, à savoir que c'est la loi qui définit le statut, les droits et les devoirs des personnes admises à l'asile. Cela permettra, autant que ...
Vous parliez tout à l'heure de votre maman ; j'espère qu'elle ne regarde pas LCP et que je ne lui apprends pas que vous êtes un piètre ministre à cet égard.
Les Français ne doivent pas subir la politique migratoire d'autres pays. Avec 137 000 premières demandes d'asile enregistrées au guichet unique en 2022, les chiffres ont littéralement explosé depuis 1996, année où seulement 21 000 demandes globales étaient comptabilisées par l'Ofpra. L'asile est devenu une filière d'immigration à part entière. C'est une faille dans le processus administratif qu'il convient de rationaliser, y compris dans l'intérêt de ceux qui en ont véritablement besoin. La Cour des comptes expliquait, dans son rapport sur l'asile du 30 juillet 2015, que seuls 60 % des demandeurs d'asile étaient éligibles à ce droit et qu'environ 96 % des ...
Monsieur le ministre, vous avez parlé de l'attaque d'Annecy. Mais il faut que les personnes ayant déposé une demande d'asile dans un pays restent dans ce pays. Les règles de Schengen ne doivent pas s'appliquer à ces gens-là.
Et vous laissez faire !
C'est trop long !
Ciotti est déjà d'accord avec la majorité…
Cette loi marche vachement bien !