L'immigration !
N'importe quoi !
Et 1 000 milliards de dette !
J'ai parlé des intérêts !
C'est ce que j'ai dit !
Arrêtez avec votre psychologie ! Faites plutôt de la politique !
Pour la sécurité des Français, nous ne pouvons adhérer aux conditions que vous posez dans cet accord ; mais pour manifester notre soutien à l'Ukraine – et uniquement pour cela –, nous nous contenterons d'une abstention.
…et c'est d'une grande tristesse. Vous nous dites que nous votons un accord. Il nous semblait pourtant que nous votions sur un discours ; or il ne contenait rien de précis ni de structuré.
D'autres pays que la France recherchent cette solution. Là aussi, la France s'efface,…
C'est à cela que notre soutien à l'Ukraine – dont la poursuite est légitime et nécessaire – doit servir, non à un bellicisme verbal dépourvu de tout dessein stratégique clair. Au lieu d'une politique chaotique, je plaide pour une politique réaliste ! Pour rendre la paix possible, il faut d'abord définir les conditions d'un cessez-le-feu et, grâce à une France médiatrice, garantir la sécurité de la région. Évidemment, pour des motifs à la fois humains, stratégiques et politiques, la paix paraît inatteignable à court terme : humainement, il est illusoire de croire que les Ukrainiens vont oublier ces deux années d'agression, les morts au combat, les ...
À votre différence toutefois, dans le froid royaume du possible et non à travers les nuées du souhaitable, nous sommes guidés par le réalisme : cette guerre se terminera inévitablement par une négociation et vous le savez. Quand l'heure de celle-ci sera venue, l'objectif de la France et de ses alliés doit être que l'Ukraine s'y présente dans la situation la plus favorable, afin de restaurer son intégrité territoriale.
La défaite de la Russie, dans cette guerre entreprise en violation flagrante du droit international, de la liberté du peuple ukrainien à choisir son destin et du plus élémentaire sens moral, ne serait que justice.
Loin des déclarations bellicistes d'Emmanuel Macron, il faut surtout – surtout ! – réfléchir dès à présent aux moyens de mettre autour de la table des négociations les acteurs de cet épouvantable conflit, devenu le Verdun du XXIe siècle, qui n'a que trop duré.
Il devrait d'ailleurs en être de même des frais facturés par les banques ou de l'estimation des gains des profiteurs de guerre qui, depuis 2022, auraient dû être reversés aux États membres pour financer l'effort commun – et indispensable – de soutien à l'Ukraine.
…resté jusqu'alors sans explication.
Celles-ci sont plus que jamais d'actualité. Il s'agit d'abord de mobiliser les intérêts des avoirs russes à l'étranger, aujourd'hui gelés, pour financer l'effort de guerre ukrainien – j'avoue ne pas comprendre votre refus sur ce point,…
Je vous rappellerai, monsieur le Premier ministre, vous qui êtes si enclin à dénoncer notre prétendue incapacité à proposer des solutions, quelles sont nos propositions.
…en défendant ces principes constitutifs de notre nation et de notre peuple – qui font à juste titre sa fierté et son honneur –, on se ferait les relais d'intérêts étrangers ! Pour cela aussi, monsieur le Premier ministre – et je m'adresse également au Président de la République –, vous serez sévèrement jugé par nos compatriotes.
J'en suis convaincue, les Français ne sont pas dupes. Ce faisant, et c'est sans doute, en réalité, le plus grave, vous avez instillé l'idée qu'en défendant l'intérêt de la France, en défendant le respect de nos engagements internationaux, en étant fidèles à la tradition gaullienne qui a fait de nous une puissance d'équilibre écoutée et respectée dans le monde entier ,…
Ce genre de pratiques porte un nom : c'est la basse politique politicienne, celle-là même qui provoque chez nos concitoyens désintérêt, résignation et, souvent, abstention.
tant les souffrances de l'Ukraine sur lesquelles vous cherchez à surfer sont vives. Vous avez, sans même vous en cacher, détourné, exploité, instrumentalisé une crise internationale majeure pour la mettre au service d'un agenda électoraliste de court terme.
Cette attitude – je vous le dis tranquillement mais solennellement – est abjecte ,
À ce propos, en évoquant dans l'accord une « dissuasion active », vous semblez prêt à mettre en œuvre la dissuasion nucléaire française elle-même. Qu'entendez-vous donc par cet engagement ? Est-ce le prépositionnement de Rafale armés de missiles nucléaires sur le territoire d'un pays balte de l'Otan ? Si tel est le cas, vous brisez la doctrine française selon laquelle l'arme nucléaire n'est pas une arme tactique mais stratégique, utilisée en cas de violation flagrante et caractérisée de nos intérêts vitaux. Sinon, n'est-ce pas galvauder le terme même de dissuasion que de l'utiliser à tout bout de champ, alors que l'intention n'y est pas ? Monsieur le ...
Par ce projet de traité, vous vous apprêtez à vous exonérer de ce devoir de remontée en puissance de notre outil militaire. Permettez-moi, monsieur le Premier ministre, d'estimer que la poursuite de nos différents objectifs – le soutien à l'Ukraine, la préservation de la vie de nos soldats et l'organisation de la défense nationale –, mérite sans doute qu'un contrôle parlementaire soit exercé à intervalles réguliers sur les cessions de matériel militaire. Ensuite, je conteste la proportionnalité de cet accord, car il inclut également des dispositions qui constituent des lignes rouges pour le Rassemblement national comme pour des millions de Français, en ...
Le financement du successeur du Charles de Gaulle, que la DGA demande aux industriels d'assurer en partie, ne serait même pas assuré. Plusieurs commandes – vedettes de protection ou remorqueurs côtiers – peinent à être honorées et risquent même d'être annulées.
Que ferez-vous demain si, faute de moyens adéquats, nos troupes se trouvaient incapables de répondre à une crise de haute intensité – crise dont vous semblez précisément juger la survenue plausible dans les années à venir ? La preuve de ce que j'avance, c'est l'incapacité déjà visible du ministère des armées et de la direction générale de l'armement (DGA) à maintenir nos industries de défense et à payer les programmes de la LPM. À peine votée, cette dernière apparaît déjà tragiquement sous-financée et menacée de toute part.
…comprennent le sens de vos décisions et en valident, par leurs représentants élus, le contenu et le montant. Il n'existe aucun besoin d'inscrire en une seule fois, pour plusieurs années, l'ensemble de ces mesures dans un traité bilatéral – et, du reste, cela ne pourrait qu'affaiblir le nécessaire et régulier contrôle démocratique de votre action. En outre, un contrôle périodique est d'autant plus indispensable que les mesures de soutien à l'Ukraine, lorsqu'elles passent par des cessions de matériel militaire, se font inévitablement au détriment du potentiel de nos propres forces armées. Alors que les rapports parlementaires soulignent, depuis des ...
Pour prodiguer ce soutien, la France n'a pas eu besoin, jusqu'ici, de conclure d'accord spécifique : en renforçant sa posture militaire sur le flanc oriental des pays membres de l'Otan, elle n'a fait que respecter les engagements pris dans le cadre du traité de l'Atlantique Nord ; en envoyant des équipements, du carburant et des moyens financiers à Ukraine, le Gouvernement a exploité les marges dont il disposait en de telles circonstances pour porter assistance à un État agressé. De fait, depuis deux ans, l'aide apportée à l'Ukraine donne lieu à une information et à des votes réguliers du Parlement – en tout cas quant à son coût budgétaire. Cet effort de ...
L'accord que vous avez signé, monsieur le Premier ministre, ne remplit pas deux conditions essentielles : d'une part son caractère nécessaire, d'autre part son caractère proportionné. Si j'en conteste la nécessité, c'est parce que la France, depuis deux ans, soutient l'Ukraine dans des proportions majeures, que nul dans cet hémicycle n'a contestées ou n'envisage de remettre en cause.
Paradoxalement, les propos d'hier du président Zelensky paraissent plus rassurants aux Français que ceux de leur propre président.
En reprenant la théorie du « sans limite », votre déclaration, monsieur le Premier ministre, ne m'a pas rassurée ; pas plus qu'elle n'a, je crois, rassuré les millions de Français, inquiets depuis les déclarations guerrières du Président de la République.
Cette sage ligne de conduite semble malheureusement avoir été oubliée. En suscitant, au sujet de l'envoi de troupes au sol, les dénégations de nombreuses capitales, Emmanuel Macron a finalement – et malheureusement – rassuré Vladimir Poutine.
J'en profite pour rappeler à toutes fins utiles à ceux de nos responsables qui confondent verbiage et fermeté, que la meilleure ambiguïté stratégique, c'est le silence, qui plonge l'adversaire dans l'incertitude.
Cette vérité, nous la devons d'autant plus à nos compatriotes que c'est bien de la vie de nos jeunes soldats qu'il sera question si, par malheur, les annonces guerrières d'Emmanuel Macron étaient mises en œuvre. Heureusement, elles ont été unanimement rejetées par la communauté internationale, de Washington à Berlin, d'Oslo à Madrid…
Le troisième volet de ce soutien – les sanctions – a montré ses limites. Je ne vous ferai pas l'affront de vous rappeler les propos de votre ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, mais l'économie russe n'est, hélas, pas à genoux. En revanche, certaines sanctions ont passablement affaibli nos économies et ont touché de plein fouet les ménages français. On ne mène pas une guerre énergétique quand on n'a pas ou peu d'énergie. On aurait pu, au contraire, mener une guerre agricole ; quand on a une agriculture, c'est plus cohérent. Nous soutenons l'interdiction des importations de céréales russes dans l'Union ...
Je pense également au soutien matériel fourni à l'armée ukrainienne. À cet égard, la France n'a pas à rougir de l'effort consenti, un effort d'autant plus louable que notre appareil de défense commence tout juste à se remettre des terribles politiques menées par vos prédécesseurs.
En effet, c'est d'abord grâce à la résistance héroïque du peuple ukrainien que la Russie s'est retrouvée en échec. La France a, bien entendu, pris toute sa place dans le juste soutien à cet héroïsme. Je pense tout d'abord à ces villes et villages qui ont accueilli des milliers de réfugiés, comme l'ont fait Louis Aliot à Perpignan ou Steeve Briois à Hénin-Beaumont.
En envahissant l'Ukraine, le 24 février 2022, la Russie a déclenché une guerre aux portes de l'Union européenne et une crise géopolitique qui est sans doute la plus dramatique de ces vingt dernières années. Aux centaines de milliers de morts et de blessés causés par cette épouvantable guerre, aux millions de déplacés, aux populations civiles qui la subissent encore chaque jour, à la nation ukrainienne agressée, nous devons notre respect et notre soutien.
Et maintenant, vous le traînez dans la boue ! Comme quoi, il faut conserver à tout prix la liberté de critique et la liberté d'expression ! Merci d'en avoir fait la démonstration.
Et un Président de la République ne s'est-il pas déplacé pour rendre hommage au professeur Raoult ?
La mère d'un certain président de conseil régional n'a-t-elle pas, elle aussi, été soignée par M. Raoult ?
Et comme il a osé parler de M. Raoult, nous allons continuer, car c'est effectivement un sujet fondamental. Certains ministres n'ont-ils pas été soignés par ce professeur ?
Vous me pardonnerez, mais s'il y a une personne qui n'aurait pas dû prendre la parole aujourd'hui, c'est bien M. Véran, qui, pendant la crise du covid, a dit absolument tout et son contraire ! J'insiste, il a dit n'importe quoi et cela a été scientifiquement prouvé.