Il faut prendre très au sérieux cette discussion et les effets de bord que pointe notre collègue Simonnet, le premier d'entre eux étant l'accélération des demandes d'aide à mourir, puisqu'il est difficile pour le corps médical et encore plus pour la personne malade d'anticiper le moment précis où elle pourrait perdre son discernement et donc la possibilité de s'exprimer valablement, ce qui conduira à formuler cette demande plus tôt qu'initialement envisagé. Voilà déjà un risque considérable. Autre effet de bord : si la personne de confiance et le corps médical ont pris acte de la sincérité de l'expression de la volonté de mourir à un ou plusieurs ...
N'en jetez plus !
C'est pas beaucoup !
Jamais nous ne laisserons brader cette grande idée de sécurité sociale que nous avons forgée au même titre que vous, à l'extrême droite.
Néanmoins, nous sommes fiers d'être Français et fiers d'être députés !
Il y a, dans cet hémicycle, de nombreuses personnes qui ne sont pas nées en France.
Voilà la beauté de notre histoire républicaine ! Nous, nous respectons le travail ; pas vous ! Vous gagnez 5 000 euros par mois, pour dire des sottises sur les étrangers.
Et lorsque ces personnes, qui travaillent, sont en situation irrégulière, il faut, précisément, les régulariser, pour être tous au même niveau !
Vous voudriez qu'ils travaillent et qu'ils cotisent, mais pas qu'ils soient soignés, ni qu'ils perçoivent des allocations familiales ou bénéficient de l'assurance chômage !
Cela ne vous gêne aucunement ! Cela ne vous gêne pas de profiter du travail des étrangers !
qu'ils cotisent, qu'ils les soignent et s'occupent de leur bien-être. Toutefois, lorsque vous bénéficiez, madame, de l'un quelconque des droits auxquels vous pouvez prétendre en tant qu'assurée sociale, sachez que c'est aussi grâce au labeur et à la sueur des étrangers !
Les membres de l'extrême droite veulent bien que les étrangers travaillent ,
La sécurité sociale protège 65 millions de personnes !
Vous êtes les fossoyeurs de la sécurité sociale !
Vous volez les retraites des travailleurs !
Première nouvelle !
Vos discours reviennent avec obsession sur les étrangers. Mais ceux qui sont étrangers et ceux qui ne le sont pas ont les mêmes intérêts : défendre leur sécurité sociale et le fruit de leur labeur, défendre une certaine idée de la République à laquelle vous, vous êtes étrangère !
Mais, ce faisant, vous niez la qualité de cotisants de tous les Français, de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs. Vous voulez, rejoignant en cela l'oligarchie et le Gouvernement, détourner le fruit de leurs cotisations et voler celui de leur travail.
Il y a 65 millions d'assurés sociaux et des millions de cotisants. Votre xénophobie et votre racisme vous poussent à nier la qualité de cotisants des étrangers, et à vouloir les exclure du système de la sécurité sociale.
Voilà qui illustre parfaitement comment l'extrême droite, dans la poursuite de ses visées xénophobes, s'en prend en fait à tous les travailleurs de ce pays.
Heureusement, bien sûr. Cependant, nous voulons pouvoir réfléchir et développer notre propre conception de la déclaration des droits. C'est un travail qui est toujours en cours. C'est pourquoi il ne suffit pas de constater l'énoncé, aux alinéas 10 et 11 du Préambule de la Constitution de 1946, des principes que nous cherchons à graver dans la Constitution de la Ve République. Ainsi, lorsque nous avons examiné le projet de loi constitutionnelle relatif à l'interruption volontaire de grossesse, j'avais déposé des amendements pour intégrer l'IVG dans le Préambule de la Constitution de 1946, qui ont été jugés irrecevables, parce qu'il s'agit d'un texte issu ...
Bien que le Préambule de la Constitution de 1946 figure dans le bloc de constitutionnalité, il fait partie d'une ère constitutionnelle révolue. C'est la raison pour laquelle il est impossible d'amender ce Préambule, de la même façon que, même dans nos fonctions de législateur constituant, nous ne pourrions modifier la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789.
Parce que la sécurité sociale fait partie de l'identité constitutionnelle de la République, de l'identité de ce pays, le groupe Insoumis votera en faveur de l'article unique de ce texte présenté par M. Dharréville, que nous remercions pour son travail. Soixante-cinq millions d'assurés, c'est le nombre de personnes concernées par la présente proposition de loi constitutionnelle. Depuis le début de la session ordinaire, j'ignore si des lois ont déjà concerné autant de personnes, autant de travailleurs qui cotisent et qui sentent bien qu'ils sont privés du fruit de leurs cotisations : quand ils vont à l'hôpital, où l'accès aux soins est dégradé, parce que ...
Exactement, c'est scandaleux !
Informer les citoyens des votes des députés est tout à fait conforme au règlement.
Autrefois, nos concitoyens comptaient sur la presse, les dessins et les sculptures de Daumier pour s'informer. De nos jours, tout est public, les réseaux sociaux donnant accès à l'information en temps réel. Il n'y a rien de plus important que le lien entre les parlementaires et les citoyens. Nous ne sommes pas toujours très nombreux dans l'hémicycle, mais tout ce que nous y disons découle d'un mandat donné par les électrices et les électeurs.
Il se fonde sur l'article 100 du règlement. Je rappelle que les votes à scrutin public sont, comme leur nom l'indique, publics, conformément à la transparence dont notre assemblée fait traditionnellement preuve.
Et pourtant, il va falloir nous supporter !
C'est le pouvoir législatif !
Tous les locataires paient leur loyer !
Répondez sur le fond !
Cela existe déjà : je suis Française par déclaration !
Mais pourquoi les court-circuiter ?
Une grande majorité !
Nous vous avons prévenu ! C'est un abus de pouvoir ridicule !
Ça suffit ! C'est fini ! Il est minuit !
C'est fini !
Vous n'avez été élu par personne !
Grâce à un texte présenté lors d'une niche !
On peut aussi faire ce que l'on veut dans nos niches ! Sans de tels blocages !
Il reste quatorze minutes de niche !
Vous ne respectez pas les députés !
Nous avons tous l'habitude d'être interpellés lorsque nous nous exprimons à la tribune !
Ha, ha ! Je ris !
Non, bien sûr ! Ce n'est pas comme si vous nous aviez déjà prouvé le contraire maintes fois !
Et vous, souffrez que les députés débattent d'une proposition de loi !