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Il suffirait de résorber cette inégalité pour récupérer 8 milliards d'euros de cotisations. Pour ce qui est de leur reconnaissance, la situation n'est pas non plus satisfaisante, car vous voulez imposer à ces femmes qui occupent des fonctions essentielles une réforme dont elles seront les premières et les principales victimes.
Une telle situation va se multiplier à cause de votre réforme ! L'égalité entre les femmes et les hommes, grande cause du quinquennat ? Aujourd'hui, vous préférez faire trimer les femmes plus longtemps plutôt que de prendre l'argent là où il est, comme nous vous le disons depuis ce matin. Vous devriez avoir honte. Mais comptez sur nous : les femmes seront par millions dans les rues le 7 mars prochain pour faire tomber le projet de loi !
La loi du 22 décembre 1972 a inscrit dans le code du travail le principe de l'égale rémunération des femmes et des hommes. Pourtant, en France, à poste égal, une femme gagne toujours 5,3 % de moins qu'un homme. À temps de travail égal, elle gagne 16,8 % de moins. Tous temps de travail confondus, l'écart atteint 28,5 %. Depuis plusieurs décennies, toutes les tentatives pour obtenir une véritable égalité salariale se sont soldées par des échecs. La loi du 5 septembre 2018 n'a pas dérogé à la règle, les sanctions étant trop peu dissuasives. Pourtant, pour vous qui cherchez de l'argent, il y aurait là un bon filon – mais, encore une fois, cela supposerait de faire preuve de volonté politique ! L'égalité salariale permettrait de renflouer immédiatement les caisses de retraite, à hauteur de 8 milliar...
Vous continuez d'asséner dans les médias que notre système de retraite est déficitaire et qu'il n'y aurait d'autre solution pour y remédier que la réforme que vous proposez. C'est pourtant vous qui permettez ce déficit en renonçant à instaurer une véritable égalité salariale, en supprimant des postes de fonctionnaires, en favorisant l'ubérisation du travail – bref, en empêchant les cotisations de rentrer dans les caisses de l'État.
« Pour des raisons de santé, je suis en cours de licenciement pour inaptitude. » À 30 ans ! « Je ne tenais plus, je n'en pouvais plus. » Vous devriez porter une attention particulière aux femmes : nous trimons depuis des décennies et nous subissons toujours une inégalité par rapport à vous, messieurs.
Au nom de ces femmes, je vous demande, monsieur Dussopt, de m'aider à comprendre lequel de vos trois collègues je dois croire. Dois-je croire Mme Borne, qui a déclaré le 24 janvier : « Nous réduisons les inégalités inacceptables entre les femmes et les hommes au moment de la retraite » ?
Dois-je croire, enfin, M. Le Maire, qui expliquait, le 6 février : « l'égalité au travail entre les femmes et les hommes est un grand combat, il doit continuer à être livré, mais ce n'est pas le combat de la réforme des retraites, qui, elle, doit nous amener à travailler plus longtemps », ou encore « notre réforme n'est pas là pour corriger cela » ?
Qu'il est savoureux de vous voir vous prendre les pieds dans le tapis et admettre du bout des lèvres ce que tout le monde savait déjà ! Vous aurez au moins reconnu cela… En réalité, vous ajoutez du malheur au monde et des inégalités aux inégalités. Selon l'Insee, les femmes sont payées 28,5 % de moins que les hommes, alors qu'elles sont plus diplômées. La suppression de cette inégalité salariale, déjà insupportable en elle-même, rapporterait 8 milliards pour les caisses de retraite.
Il vise à appliquer l'égalité des salaires entre les femmes et les hommes, ce qui rapporterait 11 milliards d'euros de cotisations, donc 11 milliards de recettes, pour les caisses de retraite. Monsieur le ministre Dussopt, vous avez déclaré que l'amélioration de la situation des femmes ne pouvait être réglée que dans le cadre d'un large débat, et non à l'occasion de l'examen de cette réforme des retraites, sans quoi le travai...
La question de l'égalité des salaires ne doit pas être reportée ! S'il le faut, discutons-en ce week-end : nous y sommes prêts, nous qui n'avons réservé de vacances ni à Megève, ni à Chamonix !
Finalement, vous n'avez pas tout à fait tort : nous n'avons pas l'exclusivité de la défense de l'égalité entre les femmes et les hommes. C'est un fait.
Nous le disons et le répétons sur tous les tons, puisque c'est nécessaire : cette réforme est injuste sur le plan économique, mais aussi sur celui des inégalités entre femmes et hommes. Cela vous met très mal à l'aise parce que cela contredit l'un des mensonges répétés à l'envi et pendant des mois par la Première ministre Borne et plusieurs représentants de la Macronie. Vous êtes fébriles de nous entendre répéter ces arguments à la faveur de la présentation de nos amendements, car cela braque le projecteur sur cette forfaiture que vous avez essayé de maq...
J'ai bien compris que toutes les femmes de cet hémicycle n'en seront pas le 8 mars, mais je pense qu'il y aura suffisamment de monde pour vous rappeler, en écho à ces amendements, ce que nous prenons le temps de vous répéter sur tous les tons : cette réforme va augmenter les inégalités entre les femmes et les hommes. Cette réforme se fait sur le dos des femmes, car ce sont elles qui ont les métiers les plus pénibles et les temps partiels imposés, et qui sont déjà les victimes de votre politique depuis cinq ans. Cette réforme doit être retirée. Si vous ne la retirez pas, comme les femmes l'ont montré dans l'histoire de ce pays et du monde, on vous la fera retirer par la lutte ...
Par le biais de cet amendement, nous souhaitons augmenter la pénalité financière des entreprises qui ne respectent pas les objectifs de réduction des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes. Six ans après la création de cette pénalité, on constate son faible effet sur la réduction des inégalités de salaire : les femmes sont payées 28,5 % de moins que les hommes. Si vous supprimez ces inégalités, 8 milliards d'euros supplémentaires abonderont les caisses de retraite sous forme de cotisations. Votre réforme des retraites pénalisera d'abord les femmes. C'est une lapalissade : si elles sont moins payées quand elles sont actives, elles percevront une plus faible pension quand elles seront à...
Il y a quelques jours, le ministre délégué Franck Riester a déclaré que les femmes allaient être pénalisées par votre réforme. Nous sommes bien d'accord avec lui : oui, votre réforme va aggraver la situation des femmes qui souffrent de discriminations, d'inégalités de salaire, du manque de reconnaissance de leurs qualifications, des temps partiels imposés, des carrières courtes et parfois de l'absence de toute évolution professionnelle. Ce sont malheureusement les réalités que vivent les femmes au travail, ce qui entraîne des conséquences sur leurs retraites. Vous dites que le quinquennat sera placé sous le signe de l'égalité entre les femmes et les homme...
Mon intervention se fonde sur l'article 100, relatif à la bonne tenue des débats, et sur l'article 55, relatif au nombre d'orateurs sur des amendements identiques. Tout ce qui est excessif est insignifiant. Or, depuis une demi-heure, l'extrême gauche réinvente la lutte entre les sexes, comme s'il n'y avait pas d'égalité entre les femmes et les hommes.
Ces amendements visent à augmenter la pénalité financière encourue par les entreprises qui ne respecteraient pas les objectifs de réduction des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes. Les derniers résultats, évalués par la Dares – direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques –, de l'index de l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes que nous avons créé, montrent une amélioration importante des cinq indicateurs retenus. Il faut poursuivre dans cette voie, et je regrette que nous ne puissions pas examiner l'article 13, car notre collègue Véronique Riotton avait déposé un amendement qui aurait pu permettre d'avancer sur le sujet. Toutefois, je trouve – je cherche le mot : est-ce i...
Conditionner les aides publiques aux entreprises au respect de l'égalité femmes-hommes, cela a déjà été accepté lors du débat sur le PLFSS ,
Voilà un point essentiel que nos amendements nous auront permis d'aborder ce soir : les premières victimes de votre réforme sont les femmes. Le combat pour l'égalité hommes-femmes est un combat pour l'émancipation économique des femmes.
Chers collègues de La France insoumise, oui, l'égalité hommes-femmes est un combat de chaque instant et, oui, nous avons encore collectivement du chemin à faire, notamment en matière d'égalité salariale. Mais je ne peux pas vous laisser dire que rien n'a été fait dans ce domaine au cours du précédent quinquennat. Depuis tout à l'heure, vous nous parlez des femmes que vous rencontrez. Figurez-vous que nous en rencontrons, nous aussi !