Interventions sur "émission"

383 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc :

...ue figures clés du paysage audiovisuel, comment définiriez-vous l'essence de votre responsabilité journalistique et de votre rôle au sein de la société ? Comment cette perception influence-t-elle votre approche de la création de contenus, la sélection des sujets et la manière de traiter l'information dans un but d'éducation, de divertissement et d'engagement du public ? Qu'est-ce pour vous qu'une émission réussie ou moins réussie ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

La question du pluralisme est centrale dans nos échanges et il aurait été inconcevable de ne pas auditionner les acteurs de la seule émission du paysage audiovisuel français qui assume d'exclure une partie du spectre politique de sa programmation alors que nous avons des relations apaisées et professionnelles avec tous les médias, y compris de gauche comme Libération ou Mediapart. Cela dit, l'objectif n'est pas de faire votre procès. Vous avez indiqué dans une interview, monsieur Bellver, que TMC était une chaîne privée ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

Cet amendement fait suite à des échanges que j'ai eus avec Mme la rapporteure. Je rappelle d'abord que la contribution attendue de la France en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre est de 50 % pour les émissions brutes et de 55 % pour les émissions nettes. Or je crois qu'il y a eu un petit imbroglio à ce sujet dans la rédaction initiale. Nous proposons de remplacer le mot « réduire » par « tendre vers une réduction », afin de garder plus de souplesse et d'éviter des risques de contentieux. Ce que dit le SGPE, c'est qu'en poussant les curseurs au ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Albertini :

La formulation initiale, « réduire les émissions », me semble préférable à l'expression « tendre vers » : c'est à la fois plus juste, plus ambitieux et plus précis juridiquement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes, rapporteure :

...État, qui espère ainsi ne plus être condamné pour inaction climatique, mais la loi est faite pour fixer des objectifs et leur donner une portée normative, non pour prémunir l'État contre d'éventuelles condamnations. On peut aussi faire le pari qu'il sera capable d'atteindre les objectifs qu'il s'est lui-même fixés. Dans la proposition de loi initiale, je n'avais pas fait de distinction entre les émissions brutes et les émissions nettes, parce que les différents acteurs avaient des avis divergents sur l'absorption naturelle de nos sols, de nos terres et de nos forêts et que j'avais besoin d'être éclairée à ce sujet. Plusieurs rapports scientifiques ayant montré que nos puits de carbone sont en recul, je n'avais pas compté sur eux au départ. L'audition du Haut Conseil pour le climat et celle du SGP...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

...s. Nous avons simplement lié les deux aspects car il nous semblait que l'un était pour vous la conséquence de l'autre. Ma question sur le temps de parole ne concernait pas la quantité, mais la qualité. Il m'apparaît en effet que le fait de pouvoir s'exprimer en direct sur un plateau offre un niveau de qualité supérieur à celui d'une séquence enregistrée et montée. Vous avez reçu hier dans votre émission Mme Aubry, qui a fait état de cadeaux offerts aux invités. Pourriez-vous nous indiquer quels étaient ces cadeaux, quelle en était la valeur et qui, parmi les députés LFI, les avaient reçus ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté :

J'imagine, madame la rapporteure, que si ces amendements sont adoptés, le vôtre tombera, comme ceux avec lesquels il est en discussion commune. Je suis absolument d'accord avec vous : ne plus faire mention des émissions nettes constitue effectivement un recul et votre formulation est bien meilleure. Pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 degré Celsius, il faut des objectifs ambitieux de réduction de nos émissions : ceux que propose ce texte, et qui sont tout à fait raisonnables, ne nous permettront sans doute pas de rattraper notre retard. C'est pourquoi nous avions déposé des amendements...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

Je regrette que nous n'ayons pas pu débattre de mes amendements CE33 et CE34, où je proposais de traduire en valeur absolue l'objectif de réduction d'émissions de gaz à effet de serre. Avec cet amendement, je propose d'introduire la notion d'empreinte carbone, qui ne prend pas seulement en compte les émissions produites sur le territoire national, mais aussi les émissions importées. C'est une question qui nous a beaucoup occupés lors de l'examen de la proposition de loi du groupe Horizons sur la fast fashion. Les émissions de gaz à effet de se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Je comprends cette segmentation, qui relève de votre liberté éditoriale, mais cela ne me convainc pas. Je perçois en outre une certaine contradiction dans vos propos : vous affirmez en effet que l'émission « Quotidien » est conçue comme un complément à d'autres sources, tout en expliquant que certains segments sont exclusivement dédiés à l'information. Cela me paraît prêter à confusion.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes, rapporteure :

Je vous remercie de poser cette question essentielle. À l'heure actuelle, les émissions de gaz à effet de serre sont comptabilisées de manière territoriale : c'est ce que prévoient les accords climatiques de l'ONU, c'est ce qui se fait à l'échelle européenne et, logiquement, à l'échelle de l'État français. Réfléchir en termes d'empreinte carbone revient à comptabiliser les émissions de gaz à effet de serre que nous importons lorsque nous importons des biens – vêtements, téléviseur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Imaginons que « Quotidien » se voie infliger de la part de l'Arcom une amende de 3 millions d'euros. Le groupe TF1 va-t-il régler cette somme ou considérer que le producteur doit être responsabilisé et prendre en charge une partie du montant dû ? Renouvelleriez-vous par ailleurs le contrat d'un producteur dont les émissions multiplieraient les amendes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

... votre convocation devant la commission d'enquête n'a rien d'ironique, mais est simplement le fruit du jeu de la démocratie. Vous avez indiqué que les journalistes de « Quotidien » avaient été victimes de violences de la part du Rassemblement national. Pouvez-vous produire des jugements ou condamnations à l'appui de vos propos ? Vous avez en outre précisé faire preuve, dans la conception de vos émissions, d'exigence et de curiosité. Or parmi les questions que vous posez à vos invités politiques, j'ai noté que vous leur demandiez par exemple s'ils avaient bien dormi ou combien ils gagnaient. Je souhaiterais par conséquent à mon tour, monsieur Barthès, connaître le montant de votre rémunération et le chiffre d'affaires de Bangumi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

Vous avez indiqué que l'émission était composée de plusieurs segments, entrecoupés de jingles et de coupures publicitaires permettant selon vous aux téléspectateurs d'effectuer clairement la différence entre information et divertissement. Avez-vous mené auprès de votre audience des enquêtes afin de vérifier leur bonne compréhension de cette distinction ? Tous les membres de la rédaction sont-ils d'accord avec le choix de ne pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul, rapporteur :

...i> en 2019 rapportait les propos suivants, émanant de l'entourage du producteur : « Nous souhaitions vraiment que la ministre Florence Parly réagisse à ces éléments sur les ventes d'armes dans une séquence. C'est ce que nous avions fait par exemple avec les révélations sur les emplois présumés fictifs des filles de Bruno Le Roux, alors ministre de l'intérieur, qui l'avaient d'ailleurs amené à démissionner. Sans confrontation avec la ministre, pour nous il n'y avait plus de sujet télé. » Cela semble contradictoire avec le fait que vous reprochiez à Mme Oberti de ne pas avoir suffisamment protégé ses sources.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes, rapporteure :

... que vous détestez. J'ai un scoop pour vous : ce n'est pas le cas. C'est justement parce que la France a déjà beaucoup avancé vers la décarbonation qu'elle pourrait se passer du peu de charbon qu'elle consomme encore et honorer ainsi les promesses du Président de la République. J'ai déjà expliqué que le charbon ne représentait que 1,2 % de la production d'électricité sur notre sol, mais 30 % des émissions de gaz à effet de serre de la production d'électricité. Il faut que nous nous donnions une date de sortie si nous voulons trouver des moyens de reconversion et des projets alternatifs territoriaux. Sinon, nous risquons de continuer à repousser la fermeture d'installations qui sont aussi nocives pour celles et ceux qui y travaillent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

...ommation, qui équivaut à plus de 77 millions de tonnes d'équivalent pétrole. Cette production est donc très faible, mais elle permet tout de même de couvrir une petite partie des besoins de l'économie française. La production française d'hydrocarbures n'est pas seulement utile pour des raisons stratégiques : elle permet aussi de contrôler l'impact environnemental de l'exploitation et d'éviter les émissions liées au transport international. Vous allez sans doute me répondre, madame la rapporteure, que la production française d'hydrocarbures n'est pas plus vertueuse que celle des autres et qu'il n'y a pas plus d'émissions de gaz à effet de serre liées au transport. C'est à se demander si vous n'êtes pas un peu climatosceptique… Sans que cela ait un impact important sur le secteur énergétique franç...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes, rapporteure :

...iers sur notre sol me paraît inepte. Ma collègue Sabrina Sebaihi a évoqué La Teste-de-Buch : on voudrait y chercher du pétrole, alors que la forêt de cette commune a brûlé du fait du réchauffement climatique. Quelle ironie du sort ! La production pétrolière de la France représente 1 % de sa consommation. Il me semble que nous avons une responsabilité historique, en tant qu'Européens, puisque les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique sont celles que nous avons majoritairement envoyées dans l'atmosphère. Or ce sont les pays du Sud qui sont le plus affectés par les effets du réchauffement climatique. Par ailleurs, comment peut-on demander à nos concitoyens de faire des efforts de sobriété et d'efficacité énergétique en faisant isoler leur maison tout en autorisan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon, président :

...a, après des débuts d'animateur notamment sur Comédie !, sur M6 puis sur France 4, vous avez connu le succès en animant « Touche pas à mon poste ! » (TPMP), à partir de 2010 sur France 4, puis à partir de 2012 sur D8, devenue C8. À cette fin, vous avez créé la société H2O Productions en association avec le groupe Bolloré. Elle appartient désormais entièrement à Banijay Group et produit toutes vos émissions. Depuis 2017, nous avons recensé vingt et une interventions de l'Arcom – courriers, mises en garde, mises en demeure, sanctions notamment pécuniaires – vis-à-vis des émissions que vous animez ou produisez, soit plus que toute autre émission ou chaîne. C'est à ce titre que nous vous recevons. Monsieur Hanouna, vous avez été régulièrement cité, lors de notre commission d'enquête, par différents a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon, président :

... en direct, sur un plateau, est extrêmement grave et envoie à nos concitoyens un très mauvais signal. Louis Boyard a été membre pendant vingt-quatre heures de cette commission d'enquête. Je suis dans l'obligation de dire que le sujet dont vous venez de faire part fait l'objet de deux plaintes : la première déposée par M. Cyril Hanouna le 9 février 2023, relative aux propos de Louis Boyard dans l'émission TPMP du 10 novembre 2022 pour diffamation publique ; l'autre plainte déposée par M. Louis Boyard le 23 novembre 2022, pour injures publiques envers un citoyen chargé d'une mission de service public dans l'émission TPMP du 10 novembre 2022. Pourriez-vous revenir sur l'enjeu structurel dont j'ai parlé pour C8, de l'obligation de diffuser de l'inédit ? N'y a-t-il pas là un élément pouvant expliquer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul, rapporteur :

Quoi qu'il en soit, vous avez mené contre l'ex-président du CSA, M. Olivier Schrameck, une campagne de dénigrement, allant jusqu'à vous faire offrir dans l'émission TPMP du 20 juin 2017 des claquettes, sur la semelle desquelles était inscrit son nom. Et le rappeur Alrima précisait : « Comme ça, tu marcheras dessus. » Quelle est votre conception du respect dû au président d'une autorité indépendante chargée de faire appliquer la loi ? Qui, au sein de TPMP, a le pouvoir de faire un sujet entièrement dédié au dénigrement de votre autorité de tutelle ?