Interventions sur "EDF"

860 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Lacresse :

...désormais à l'État de détenir l'une des principales entreprises énergétiques au monde, et au Parlement de contrôler la poursuite de son développement dans les conditions dont nous avons débattu. Au bout du compte, le cadre dans lequel nous nous inscrivons reste européen et concurrentiel. La logique demeure celle de la compétitivité des entreprises. Il est remarquable d'observer qu'en stabilisant EDF, nous offrons aux industries, aux artisans et aux particuliers des tarifs qui permettent au pays de continuer à s'appuyer sur l'un de ses atouts majeurs depuis toujours, à savoir la compétitivité des prix de l'électricité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Sabatou :

... temporelle. Vous affirmez être en discussion avec Bercy pour dédommager les actionnaires spoliés, mais Bruno Le Maire ne parvient même pas à boucler son budget. Comment voulez-vous qu'il trouve de l'argent pour les indemniser ? Monsieur Brun, vous vous rendez complice de cette spoliation. Vous l'avez dit, les actions, achetées entre 25 et 66 euros, sont rachetées au prix de 12 euros, l'année où EDF a réalisé les plus mauvais résultats de son histoire. Comment pouvez-vous accepter cela ? Vous rejoignez, en définitive, la majorité. Vous trahissez vos premières intentions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Sabatou :

Rejoignez la majorité ! Du reste, où sont les LR ? Ils se déclarent gaullistes matin, midi et soir, mais ils ne sont pas là pour aider EDF, l'un des héritages les plus importants du général de Gaulle ! Où sont-ils ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Plus sérieusement, pour en venir au fond du texte, notre mission, notre rôle fondamental, en tant que parlementaires, est d'essayer de trouver des solutions pour protéger nos concitoyens et le fleuron industriel qu'est EDF. Je me réjouis donc que nous nous apprêtions à adopter – presque unanimement, me semble-t-il – un texte qui a du sens car il protège non seulement nos artisans, nos commerçants et nos petites communes, comme l'a rappelé Émilie Bonnivard, mais aussi un fleuron français contre le risque de démantèlement par de futurs gouvernements. Je me réjouis également qu'à la différence de ce qui s'est passé e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

…les amendements qui avaient été déposés en vue de la séance publique ont été retirés les uns après les autres. Ainsi, parce que le ministre a décidé qu'il était convenable, nous allons pouvoir adopter un texte qui concerne un grand nombre de nos concitoyens, et même la France entière, puisqu'il y va de ce fleuron qu'est EDF. Nous voterons pour la proposition de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lecamp :

...iat salarié et l'évolution désormais possible du capital d'Enedis. À la différence de Marie-Christine Dalloz, je tiens à mentionner les échanges parfois rudes, certes, mais, au vu du résultat, constructifs que nous avons eus en commission des finances et dans cet hémicycle avec les rapporteurs Philippe Brun et Sébastien Jumel. Je suis sincèrement convaincu que nous avons tous à cœur de protéger EDF ; ce sont plutôt deux visions de l'entreprise qui se sont opposées lors de nos débats. Nous, au groupe Démocrate, nous croyons à la liberté d'entreprendre, à la flexibilité de la gestion, à l'adaptation aux réalités du marché. Cela ne signifie pas pour autant que ces principes ne peuvent souffrir aucune modulation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lecamp :

Je me satisfais de l'ouverture à l'actionnariat salarié, auquel mon groupe est, vous le savez, très attaché. En outre, je rappelle que nous devons offrir à EDF la possibilité de faire preuve d'agilité dans un marché européen de l'électricité concurrentiel. Mon seul regret – partagé, je crois, par nombre d'entre vous – est que le mot « démembrement » figure dans le titre de la loi. En effet, il n'y a plus sa place, compte tenu du consensus auquel nous sommes parvenus. Nous voterons pour la version amendée de ce texte, en espérant que nos collègues sénat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Nous avions deux priorités : protéger, premièrement, le groupe EDF, qui assure le service public de l'électricité, de tout démembrement, et, deuxièmement, le pouvoir d'achat des Français, notamment des commerçants, artisans et agriculteurs. Ces deux objectifs seront atteints dans quelques minutes. Chacun, ici, peut considérer que c'est grâce à lui, mais le mérite en revient d'abord à notre collègue Philippe Brun, qui a déposé la proposition de loi. Il convient ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel, rapporteur de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

…protéger les artisans, les petites boîtes, les agriculteurs – alors que se tient le Salon de l'agriculture – de l'explosion des prix, en rétablissant le TRVE ; d'autre part, vous contraindre à admettre qu'une question aussi importante que l'avenir du fleuron qu'est EDF ne peut se décider en dehors du Parlement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Brun, rapporteur de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...t, Boris Vallaud, pour la confiance qu'ils nous ont témoignée dans ce combat, ainsi que l'ensemble des forces politiques qui se sont associées à cette démarche, du serment de Montreuil, prêté devant la CGT, au mois de novembre 2022, avec Olivier Marleix, Sébastien Jumel et François Ruffin, aux adoptions successives du texte. Je veux également remercier les syndicats, notamment l'intersyndicale d'EDF, qui a mené de front le combat contre le démembrement d'EDF et le sinistre projet Hercule ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Auzanot :

Atos, grande entreprise de services du numérique, fleuron industriel français jouant un rôle stratégique pour notre dissuasion nucléaire, est en danger de disparition. Plusieurs ministères, EDF et le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) sont clients d'Atos. Atos est le seul fabricant européen de logiciels de calcul haute performance (HPC), qui sont indispensables au développement de l'intelligence artificielle. Le 8 novembre dernier, vous assuriez, monsieur le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, veiller «...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Armand :

... responsables et des décideurs politiques – d'anciens présidents de la République, d'anciens Premier ministres, les ministres et anciens ministres concernés et leurs conseillers –, mais aussi des syndicats, des dirigeants d'entreprise, des représentants de l'État, des instituts ou des agences internationales. Nous avons entendu des erreurs, et parfois – disons-le – des horreurs. « Le président d'EDF n'avait qu'à me dire qu'il avait un problème avec ses barrages », a dit l'une des anciennes ministres chargées de l'écologie. « Nous avons clairement, toujours et sans cesse sous-investi dans les énergies renouvelables thermiques », a affirmé une autre ministre. « Il n'y a pas eu, il n'y a jamais eu d'étude d'impact de la loi relative à la transition énergétique de 2015, ni sur la fermeture d'un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

...mois et que la réévaluation du coût des six premiers réacteurs, estimé à 52 milliards d'euros en 2021, serait renvoyée à la fin de 2024. Or le dérapage pourrait être considérable car, outre l'explosion du coût des matières premières depuis trois ans, le coût du financement, que la Cour des comptes estimait en 2020 à 4 milliards d'euros pour Flamanville 3, a également fortement progressé. Alors qu'EDF est déjà très endetté, et face à la menace financière que fait peser le projet d'Hinkley Point, la question de la capacité du groupe à faire face à un tel niveau d'investissement – sans parler du programme du grand carénage – est sérieusement posée. Bien plus que la durée des procédures d'urbanisme traitées par la loi d'accélération, la question des moyens financiers et humains est au cœur de la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

En 1946, dans le prolongement des ambitions du Conseil national de la Résistance, la France se dotait d'un grand secteur public de l'énergie reposant sur deux entreprises de production et de distribution : EDF pour l'électricité, GDF pour le gaz. C'est grâce à ce choix que la France a garanti son indépendance énergétique, des prix bon marché et un mix décarboné. En se dotant d'un véritable service public de l'énergie, la France a réussi à développer une indépendance énergétique fondée sur un parc nucléaire – fruit du plan Messmer – et sur une puissance hydroélectrique décisive. Or depuis plus de vingt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...t dessiné un consensus politique entre les gouvernements, conduisant à un affaiblissement considérable de notre souveraineté énergétique. En vingt ans, quatre paquets législatifs européens ont été adoptés pour laminer notre outil productif et notre service public : dissociation comptable entre les activités, ouverture à la concurrence des activités de production et de fourniture, transformation d'EDF en une société anonyme, filialisation, etc. En deux décennies, au mépris de toute logique d'investissement industriel et de transition énergétique, notre pays a cédé aux injonctions libérales de la Commission européenne ; les consommateurs en payent le prix fort, puisque leurs factures ne cessent de s'envoler. Tout montre qu'il s'est agi d'un véritable abandon de souveraineté. Plutôt qu'un État ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet :

...emier est la fin de la souveraineté nationale – vous bradez à des étrangers des entreprises stratégiques comme Alstom, vous échouez à défendre nos intérêts, comme le montre la réforme du marché européen de l'énergie. Le deuxième, la concurrence libre et non faussée, chère à la Commission européenne, vous a amenés, par la libéralisation du marché de l'énergie et la création de l'Arenh, à torpiller EDF au profit d'une fausse concurrence qui a fait exploser les prix. Au nom du troisième, une écologie punitive, politique, déconnectée des réalités scientifiques, vous avez immolé la filière nucléaire française sur l'autel d'énergies intermittentes inefficaces, plus chères et produites hors de France ! Les projets Superphénix et Astrid ont ainsi été abandonnés, l'arrêt de quatorze réacteurs d'ici à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet :

Ensuite, nous devons préserver et moderniser, grâce à une stratégie nationale ambitieuse, le modèle énergétique français : protégeons les barrages hydrauliques de la libéralisation imposée par Bruxelles, supprimons l'Arenh, qui pénalise lourdement EDF, accroissons la durée de vie du parc nucléaire existant et construisons, au lieu des six réacteurs que vous nous promettez, une vingtaine d'EPR.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

…les cinq autres EPR existant dans le monde ont également tous connu des retards, des arrêts de tranche, et nous apprenons maintenant que le design de l'EPR 2 ne sera pas achevé à la date prévue ! Vulnérabilité financière : dans le Cotentin, le montant de la facture a été multiplié par six, et EDF annonce que la somme de 52 milliards pour six EPR 2 était sous-estimée. Vulnérabilité en matière de déchets : les piscines de La Hague débordent, l'absence de solutions empêche le démantèlement des centrales fermées. Vulnérabilité humaine : l'industrie nucléaire repose en grande partie sur les sous-traitants, qui réalisent 80 % de la maintenance et reçoivent ainsi la même proportion des doses de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

... et de métaux. Enfin, le groupe LFI – NUPES est convaincu que ces défis ne pourront être relevés que par le service public, non sous la forme d'une société anonyme à capitaux publics, mais en tant qu'opérateur réellement nationalisé, en mesure de proposer enfin des tarifs fondés sur les coûts de production plutôt que sur les aléas du marché, contre lesquels le dispositif post-Arenh négocié entre EDF et le Gouvernement ne parvient pas à prémunir nos compatriotes, nos collectivités, nos entreprises. La souveraineté énergétique résiderait alors dans la pleine et entière maîtrise publique du secteur, ainsi affranchi des intérêts privés au profit de l'intérêt général.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRomain Daubié :

...tème assure non seulement 40 % de la production électrique locale, mais il offre aussi un accès à une énergie décarbonée et à un prix raisonnable. Enfin, il garantit une meilleure qualité de l'air. L'énergie nucléaire répond à trois objectifs indispensables à la souveraineté énergétique : il s'agit d'une énergie peu chère, créatrice d'emploi et décarbonée. Un accord a été trouvé entre l'État et EDF sur les prix de l'électricité, ce qui est bienvenu dans une période de forte tension sur la quantité et sur les prix. Que proposez-vous pour garantir l'équilibre entre le prix de l'électricité pour nos concitoyens et le développement d'EDF, qui est essentiel au financement de la politique énergétique de la France ?