Interventions sur "européen"

105 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Entre 2017 et 2027, la contribution de la France à l'Union européenne aura connu une augmentation de 73,7 %. Concrètement, cela veut dire que notre pays est contributeur net : il donne plus d'argent à l'Union européenne qu'il n'en reçoit sous forme d'aides, la différence étant de 9 milliards d'euros. La France est désormais le deuxième contributeur au budget de l'Union européenne après l'Allemagne. Depuis le Brexit, et à l'heure où « chaque euro compte », selon ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Nous avons besoin d'une Europe forte qui nous défende, qui nous protège. Et disons-le : face à l'invasion d'une partie du territoire ukrainien par l'armée russe, l'Union européenne a réussi cette unité, cette fermeté qui était et demeure nécessaire. Enfin ! Il faut aller plus loin. Il faut que l'Union européenne se dote de ressources propres, détachées des budgets nationaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

J'ai failli faire un rappel au règlement, au nom de la Constitution et même de la laïcité, tant j'avais l'impression d'être dans une église, celle de la sainte Union européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

La lumière ne nous ayant pas atteints, nous voterons contre ces 24 milliards d'euros mal dépensés. Il est assez consternant de ne vous entendre opposer que des arguments irrationnels à l'analyse rationnelle que nous avons développée. Quand nous faisons observer que les fonds européens sont mal gérés, qu'ils pourraient être mieux utilisés et que les Français ont le droit d'aspirer à ce qu'ils leur reviennent, vous ne répondez pas. Ces questions ne sont pas celles de frexiters, mais de patriotes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Il est normal que les Français estiment que chaque euro qu'ils versent leur soit utile car directement renvoyé dans l'économie française, ou vers de partenaires solidaires de l'Union européenne. Pourquoi n'imposez-vous pas à nos partenaires d'acheter européen ? Cette simple question montre votre position paradoxale. Vous prétendez être des patriotes européens, pour peu que cette notion ait un sens, mais vous n'imposez même pas votre logique à vos partenaires. Cela prouve que non seulement nous sommes de pigeons européens, mais que vous êtes vous-mêmes les premiers des pigeons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

D'aucuns insistent sur le fait que notre pays est contributeur net à hauteur de 9 milliards d'euros puisqu'il verse 24 milliards et ne reçoit que 15 milliards. Ils en déduisent que ce n'est pas juste pour l'État et les contribuables français, que la situation nette devrait être à l'équilibre. Mais c'est la négation même de l'Union européenne !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Demander cela, c'est vouloir détruire l'Union européenne. Ces 9 milliards d'euros représentent 0,4 % de notre PIB. Le grand marché commun a apporté beaucoup plus que cela à notre pays en termes de richesses supplémentaires !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

C'est bien simple, dans l'histoire de la démocratie, la naissance des parlements a reposé sur l'acquisition d'une compétence précise : le pouvoir de lever l'impôt. Ce que nous devons faire, c'est donc doter l'Union européenne de réelles ressources propres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Cela supposerait qu'elle prélève un taux de TVA, l'assiette de cette taxe étant harmonisée à l'échelle européenne, ou un taux d'impôt sur les sociétés (IS) – si une harmonisation semblable intervenait pour cet impôt.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Voilà quelles pourraient être les grandes ressources propres de l'Union européenne. Si elles existaient, nous n'aurions pas à adopter l'article 25.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

de constater que toute critique de l'Union européenne expose à être renvoyé à un débat binaire pour ou contre l'Europe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

Vous vous ralliez à l'opinion de Jean-Claude Juncker, l'ancien président de la Commission européenne, pour qui il « ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens. » Très bien, mais réfléchissez bien à ce à quoi mène cette réflexion : nous serions voués à évoluer éternellement dans un système institutionnel figé – ou faisant l'objet de quelques vagues évolutions – et à appliquer des traités qui ne permettront jamais à l'Europe sociale dont vous vous réclamez si souvent ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

Par ailleurs, encore une fois, de nombreux pays ont renégocié leur contribution par le passé et continuent de le faire sans sortir de l'Europe, vous le savez très bien. La caricature n'aide pas. Si vous voulez rapprocher les Français de l'Union européenne, il faudra vous y prendre autrement qu'en caricaturant en permanence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

Nous maintiendrons notre vote contre la contribution de la France telle qu'elle nous est proposée. Nous sommes aussi européens que vous