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... journalistes du Consortium international des journalistes d'investigation soient remerciés : leur enquête sur Uber éclaire nos débats. Elle a dévoilé les échanges qui ont eu lieu dès octobre 2014 entre les dirigeants d'Uber et le ministre de l'économie tout juste nommé, un certain Emmanuel Macron. On comprend alors que pour la Macronie naissante, la liberté, c'est celle d'un tout petit nombre de Français qui peut disposer de la vie des autres. C'est, me semble-t-il, une définition honnête et sans parti pris de l'uberisation de nos sociétés. La liberté que vous chérissez repose sur une société du servage.
Aujourd'hui, on nous dit que les temps ont changé. On nous parle de nouvelles méthodes. On nous promet d'être attentif. On vante le dialogue. On tresse des lauriers à l'esprit de compromis. Bref, on nous jure que l'on a appris des derniers scrutins et su tirer les leçons d'un passé pas si lointain, marqué par un esprit partisan dont les Français ne veulent manifestement plus. Je ne suis pas de ceux qui, rancuniers, multiplient les procès d'intention.
Je jugerai sur pièces, en espérant sincèrement entendre autre chose que les monologues de la précédente législature. Comme tous les Français, j'attends des actes. Revenons au texte qui nous occupe : ce projet de loi vise à maintenir provisoirement un dispositif de veille et de sécurité sanitaire en matière de lutte contre la covid-19. Il fait donc table rase de presque toutes les contraintes inventées par le génie administratif depuis l'apparition de la maladie. Il se contente d'assurer le maintien des outils de surveillance de l'épi...
Notre pays traverse une crise, ou plutôt des crises, sans précédent. Les normes et les lois écrasent les Français, les associations et les entreprises – les plus petites principalement.
De nombreux Français, dont une majorité de travailleurs, n'arrivent plus à boucler leurs fins de mois. Les hôpitaux sont au bord de l'implosion, les enseignants manquent de soutien : les exemples sont multiples. Il est important de tout revoir, de tout repenser ; non pas dans l'intérêt d'un ou de plusieurs partis, mais dans celui des Françaises et des Français. J'ose espérer que nous pouvons tous partager ces constat...
Le dépôt d'une motion de censure, décidée avant même la déclaration de Mme la Première ministre, donne à nos concitoyens un exemple déplorable. Au lieu de répondre aux préoccupations des Français, nous assistons à une pièce de théâtre ridicule qui ne vous met pas, qui ne nous met pas en valeur. J'espère que vous n'en serez pas récompensé ni, d'ailleurs, pour l'intégralité de votre œuvre.
N'estimez-vous pas que nous devons donner l'exemple ? Ne pensez-vous pas que ces pantomimes contribuent à discréditer le mandat que vous ont confié les Français ? Votre motion ne sera votée que par les groupes de la NUPES : vous aurez ainsi réussi indirectement à conforter le Gouvernement. Les députés du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires que je représente – il s'agit certes d'un petit groupe, comme vous le dites très bien Mme Raquel Garrido – ont été élus contre des candidats de l'ancienne majorité, contre des candidats de votre u...
...ruction. Au vu des premiers échanges que nous avons eus à l'Assemblée nationale, permettez-moi de rester dubitatif. Sur le fond, nous avons de profonds désaccords avec la NUPES. Nous siégeons certes dans l'opposition, mais dans une opposition constructive : nous voterons les textes qui iront dans le bon sens, et nous nous opposerons à ceux dont nous estimerons qu'ils ne servent pas l'intérêt des Françaises et des Français. Or, à l'analyser de près, le contre-projet de la NUPES ne nous incite guère à nous prononcer en sa faveur. Je ne me retrouve pas dans le programme que présentent les auteurs de la motion de censure – je note d'ailleurs qu'il reprend largement les propositions du candidat de La France insoumise à l'élection présidentielle, accentuant la « mélenchonisation » de la gauche. Je ne c...
…dans le seul intérêt des Français – car, ne l'oublions pas, c'est par eux et pour eux que nous avons été élus.
Sans surprise, votre motion de censure sera largement rejetée ; nous ne participerons pas au vote. Son rejet permettra au moins, je l'espère, de nous mettre au travail dans l'intérêt des Français.
Par quatre fois, pourtant, les Français lui ont dit non ; à deux élections présidentielles consécutives, il a été éliminé dès le premier tour de scrutin ; à deux élections législatives consécutives, il n'a pas obtenu la cohabitation tant espérée. Le naufrage aux législatives, c'est le vôtre : les Français ont dit non, non, et encore non.
Alors oui, monsieur Mélenchon, vous avez raison d'affirmer que le déni de réalité va tuer la démocratie ; mais la seule anomalie démocratique, c'est de refuser le verdict des Français. Nous avons un président fort ,
Réélire le président : tel a été le choix des Français. Leur choix fut aussi de se doter d'un gouvernement en mesure d'agir, sous la direction de la Première ministre – laquelle n'aura perdu ni son calme ni sa détermination, malgré vos vociférations.
Voilà ce que vous êtes, et voilà avec qui vous souhaitez vous allier. Votre lune de miel, les Français en payeraient l'addition ! Je le dis et je le répète : pour la majorité, c'est non ; les compromis, oui ; la compromission, jamais, ni avec l'extrême droite, ni avec l'extrême gauche.
Nous suivons une ligne claire et responsable : ni dette, ni impôts supplémentaires. Nous voici donc contraints de reprendre un débat que les Français ont déjà tranché avec clarté et constance. Pourtant, nos concitoyens attendent autre chose de nous que des motions de procédure et de posture. Plutôt qu'une après-midi de discours, ils attendent des actes qui les protègent contre l'inflation, contre le dérèglement climatique ou contre l'insécurité.
Les Français apprécieront votre sens des priorités et l'instrumentalisation de l'Assemblée à laquelle vous vous livrez.
…alors que ceux-ci atteignent des niveaux record, mis en lumière aujourd'hui encore par Choose France. Si l'on y ajoute vos autres mesures, c'est un véritable scénario à la grecque que vous promettez aux Français.
À un euro de financement correspond un euro de service public, et ce financement provient de la richesse que l'on crée. Pour notre part, nous disons la vérité aux Français : un monde où chacun gagne au loto n'existe pas, et ce n'est que par le travail que l'on crée de la richesse.
C'est pour cela que nous devons développer et renforcer notre parc. Or vous proposez tout simplement de nous passer du nucléaire : ce faisant, vous mentez aux Français et vous mettez leur avenir en péril. Concernant votre politique agricole, vous ne cessez de mettre en accusation ceux qui nous nourrissent, alors que notre agriculture est la plus saine et la plus durable au monde.
Prenons deux mesures de votre programme : vous proposez de ne plus utiliser aucun engrais ou pesticide, et d'imposer une production agricole à 100 % bio. Mais pour quelle production ? À l'avenir, comment pourrons-nous nourrir les Français et exporter, alors que nous encourons un risque de pénurie mondiale ? L'exemple que vous prônez est celui de la déliquescence du Sri Lanka, ni plus, ni moins !