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Ça ne prend pas, monsieur le ministre délégué ! Ça ne marche pas de ce côté-ci de l'hémicycle !
...uros, avant de parler de 10 milliards et enfin de 26 milliards ! Vous ne savez même pas ce que ces milliards d'euros recouvrent. Non, Madame Hai, vous ne le savez pas. Quelle cohérence lorsque vous prétendez que nous aurions voté pour la suppression des régimes spéciaux en séance et contre en commission, alors que vous avez passé une semaine à nous attaquer sur la cohérence de nos votes dans cet hémicycle !
Chez d'autres, c'est assez décontractant et déconcertant. Pour ceux qui n'auraient pas lu les dernières informations, après les communistes et les socialistes, les écologistes se désolidarisent des collègues du groupe LFI – NUPES, qui ont fait de cet hémicycle une jolie ZAD – zone à défendre.
Madame la présidente, le ministre ne s'adresse qu'à une partie de l'hémicycle. Il nous tourne le dos !
Je souhaitais profiter de la présence, au banc du Gouvernement, des trois ministres, mais M. Riester a quitté l'Hémicycle…
Sur le fondement de l'article 54, alinéa 4, qui fait allusion à la nécessité que notre assemblée soit « suffisamment informée ». De toute évidence, il y a une incompréhension des propos de M. le ministre sur plusieurs bancs de l'hémicycle.
mais tout le monde dans l'hémicycle vous pose la question que nous vous posons depuis deux semaines ! Monsieur le ministre, vous n'y répondez pas, vous n'arrivez pas à y répondre !
Alors que nous arrivons malheureusement à la fin de nos débats, je souhaite prendre la parole au moins une fois dans cet hémicycle. Quand un gouvernement, quel qu'il soit, monsieur le ministre délégué, demande des efforts aux Français, notamment aux plus modestes, il doit au moins mettre à contribution en même temps les plus fortunés de nos concitoyens
Le temps passe : dans dix minutes, les débats seront terminés. Pour les poursuivre, nous avons demandé à plusieurs reprises d'ouvrir des séances ce week-end. Le ministre, parce qu'il n'arrive pas à être clair, vient de les relancer. Soyez assurés d'une chose : nous ne sommes que 150 dans l'hémicycle et la séance s'achève ; mais dehors, nous sommes 27 millions de salariés et le débat vient de commencer !
Le groupe Renaissance et la majorité regrettent que la NUPES et LFI aient décidé de bloquer le débat. Vous avez empêché les Français de pleinement comprendre cette réforme des retraites. Mais les discussions vont se poursuivre et le projet de loi reviendra dans quelques jours dans cet hémicycle.
...forme d'une telle ampleur dans le calendrier retenu. En réalité, jamais vous n'aurez entendu donner à ce texte, à nos débats, l'espace minimal que la dignité démocratique exigeait pourtant qu'on lui laisse. J'aurais aimé aussi déposer cette motion de censure avec la conviction de pouvoir compter sur une opposition sincère, capable de dépasser l'inepte tambouille politicienne pour porter dans cet hémicycle la voix de dizaines de millions de Français.
...recettes sociales par la productivité industrielle et technologique. Aucun de ces trois piliers n'est présent dans votre réforme ! Madame la Première ministre, mesdames et messieurs les ministres, chers collègues, face à une telle unanimité du pays, face à de tels ratés à répétition, arrivez-vous encore à croire en ce projet indigent, au-delà de vos déclarations dans les médias ou au sein de cet hémicycle ?
…qui déposent une motion de clôture après quinze jours de semi-vacances dans l'hémicycle. Cette motion est une mauvaise blague.
...rticles pour assurer une meilleure organisation des débats. Vous ne l'avez pas fait. C'est en ce sens que, du fait du mode opératoire que vous avez choisi, votre attitude est tout à fait contestable. Cependant, pour rafraîchir la mémoire de nos collègues, je rappellerai qu'en 1982 l'abaissement de l'âge de départ à la retraite était passé par ordonnances. Cela étant, ce qui s'est déroulé dans l'hémicycle durant deux dernières semaines est encore plus inadmissible. Je voudrais m'adresser à mes collèges de La France insoumise – NUPES. Certes, ils sont peu nombreux dans l'hémicycle.
Même si vous avez quitté les bancs de cet hémicycle, je ne doute pas que vous nous suivez et que vous regarderez ces débats. De votre fait, les débats dans ce noble hémicycle se sont transformés en une sorte de guérilla parlementaire et l'Assemblée nationale en annexe du cirque Pinder.
Mais, de l'autre côté de l'hémicycle, on donne une autre comédie, celle des députés du Rassemblement national. Sans stratégie, leur groupe apparaît « comme une coquille de noix avec des rames qui essaye de naviguer ».
Cette motion est à l'image des deux semaines que nous venons de vivre ensemble – et je crains que son issue le soit aussi. Je voudrais d'abord remercier les membres de mon groupe et ceux de la majorité d'avoir été très présents dans cet hémicycle.
Nous avons eu d'autres débats sur la place respective de la taxation des revenus et de celle du capital. Ces débats reviendront dans l'hémicycle, car ils sont nécessaires, quoiqu'ils n'aient pas forcément de lien avec notre système de retraite. Vous savez que nous sommes toujours prêts à réfléchir sur ce sujet, comme sur les autres. Chers collègues, à nous invectiver, à élever nos voix dans cet hémicycle, nous présentons à la nation française, toutes générations confondues, un spectacle affligeant.
Je vous invite toutes et tous, évidemment sans m'exclure, à nous ressaisir. À force de nous habituer à ce spectacle lamentable, nous abîmons non seulement notre hémicycle et notre statut de représentants du peuple, mais aussi et surtout notre démocratie.
Je suis particulièrement convaincu, après le spectacle offert par notre hémicycle ce soir, qu'il faut tenir pour sauver nos valeurs.