Interventions sur "inflation"

63 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...je cite des Français qui montrent le décalage entre ce que vous voulez voter ici et ce qui se passe sur le terrain. Voici ce que dit Bertrand : « Quand Bruno Le Maire demande aux patrons de faire des efforts et d'augmenter les salaires, ça nous fait rire. Au moment des NAO, les négociations annuelles obligatoires, on est allés voir notre patron pour demander à être augmentés de 5 %, juste comme l'inflation. La réponse a été rapide : non. » J'ai un second argument, plus théorique cette fois-ci. Le président du conseil d'administration de l'Institut national d'études démographiques (INED), Pierre-Cyrille Hautcœur, a écrit : « L'indexation des salaires fut d'abord une revendication de justice, avant d'être légitimée par la théorie macroéconomique keynésienne, puis accusée de tous les maux comme celle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

À vous entendre, la hausse des prix tombe du ciel et n'a rien à voir avec la spéculation ; l'inflation des superprofits et des grandes fortunes n'existe pas. Vous fuyez cette réalité à longueur de débats.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Voici le point sur lequel je rejoins la NUPES : je ne comprends pas pourquoi la minorité présidentielle et Les Républicains n'expliquent pas leur position sur le lien entre les salaires et l'inflation. C'est en tout cas une question que se posent nos concitoyens ; le débat n'est pas inintéressant sur le fond. Monsieur Ruffin – je suis désolé pour ce dialogue entre Samariens ! –, vous souhaitez indexer certains salaires du secteur privé sur l'inflation. L'indice de l'inflation est encore un héritage des socialistes des années 1980.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Arrêtez de m'interrompre, c'est ridicule ! Il a été mal conçu, notamment parce qu'il exclut le logement, lequel constitue pourtant un poste de dépenses significatif pour les masses populaires. En dehors des périodes d'hyperinflation importée, l'indice d'inflation n'est pas représentatif du coût réel de la vie. En indexant de manière générale les salaires sur l'indice de l'INSEE, vous allez en réalité les sous-indexer, justement à cause de l'inflation sur la base de laquelle il a été conçu. C'est déjà stupide en période d'hyperinflation et ça l'est encore plus en dehors, car les salariés s'en trouvent appauvris. Abandonnez do...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaquel Garrido :

Chaque minute qui passe, où l'on entend des raisons de ne pas voter nos amendements, l'inflation continue d'augmenter et la capacité des Français à vivre de leur salaire continue de se réduire. Chers collègues de la majorité, nous allons vous donner l'occasion d'utiliser à bon escient le pouvoir qui vous a été conféré par vos électeurs. Que faites-vous ici ? Voilà la question que je me pose depuis hier soir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaquel Garrido :

Pourquoi avez-vous du pouvoir ? Vous avez l'occasion d'indexer les salaires des Français sur l'inflation – je propose, en l'occurrence, de les indexer automatiquement deux fois par an – mais, au lieu d'agir grâce au pouvoir législatif que vous détenez, vous prétendez que nos propositions affaibliraient le dialogue social. Mensonge ! Car lorsqu'il s'agit d'intéressement, vous ne vous gênez pas pour réduire le dialogue social et donner aux patrons le pouvoir d'agir unilatéralement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaquel Garrido :

Vous dites que l'inflation n'est qu'une hausse ponctuelle et qu'elle n'est pas concernée par le projet de loi en discussion. Mais quel est, au juste, l'objet de ce texte ? Aujourd'hui, certaines entreprises ont du mal à recruter parce que les salaires ne sont pas suffisamment rémunérateurs. Dans la logique économique normale, ces entreprises auraient augmenté les salaires ou au moins proposé des CDI ! Or, par ce projet de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

Nous allons soutenir l'amendement n° 938 avec force : les plus hauts salaires n'ont pas forcément besoin d'être indexés sur l'inflation, en particulier quand on sait que les émissions de carbone sont directement liées au niveau de richesse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

En l'occurrence, il est seulement nécessaire d'augmenter les bas salaires. Autre remarque : on parle sans cesse de l'inflation ; mais par quoi l'inflation est-elle produite ? Par l'augmentation du prix de l'énergie ! Or que contient ce projet de loi pour réduire notre dépendance à l'énergie ? Si vous ne voulez pas rehausser les salaires, il y a une autre solution : arrêter l'inflation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

Nous ne devons plus dépendre des énergies fossiles, c'est une nécessité ! Or vous ne voulez ni augmenter les bas salaires ni limiter notre dépendance aux énergies fossiles. De fait, vous contribuez à faire grimper l'inflation et mettez de plus en plus de personnes en difficulté !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte :

…est qu'il faut augmenter le pouvoir d'achat sans accélérer l'inflation. Imaginez qu'on vous propose un mécanisme qui consiste à lutter contre l'inflation tout en l'accélérant. « On est en train de nous vendre du vent ! », auriez-vous dit. L'objectif, c'est une augmentation des salaires réels, et non pas des salaires nominaux dont nous parlait tout à l'heure notre collègue Roussel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

Cet amendement de repli vise à indexer les salaires du privé inférieurs à 2 000 euros net sur l'inflation. La mesure relève non seulement du bon sens, mais surtout de l'urgence. Une étude récente, réalisée sur un échantillon de 10 000 Français, montre que, le 10 du mois, il reste en moyenne 54 euros sur le compte bancaire de ceux qui gagnent moins de 2 000 euros. Oui, vous avez bien entendu : 54 euros le 10 du mois. Le compromis tel que l'entendent ces messieurs-dames du Gouvernement de l'ex-majorit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

...n des salaires. En matière économique, j'ai entendu dire plusieurs bêtises. Tout d'abord, les indices des prix à la consommation comprennent évidemment l'augmentation des loyers – je rappelle qu'il y a tout de même 40 % de locataires en France. Avant d'affirmer quelque chose, monsieur Tanguy, vérifiez ! Regardez ce que dit l'INSEE ! Ensuite, vous pensez que l'augmentation des salaires nourrira l'inflation. Nous sommes au cœur du problème. En l'occurrence, l'inflation actuelle ne correspond pas du tout à ce schéma d'une boucle salaires-prix. Ce ne sont pas les salaires qui alimentent aujourd'hui l'augmentation des prix mais, avant tout, les profits.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

Cet amendement de repli vise à indexer les salaires sur l'inflation jusqu'à 8 %. C'est du bon sens : si le coût de la vie augmente, les salaires doivent augmenter. Mes collègues députés devraient le comprendre : lorsque les frais des députés ont augmenté, en 2021, ils ont demandé et obtenu l'augmentation des frais de mandat de 3 000 euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

Nous vous proposons des mécanismes qui ont déjà fonctionné dans notre pays et que nos voisins adoptent aujourd'hui. Vous prétendez avoir peur que l'augmentation des salaires provoque de l'inflation mais cela ne vaut à vos yeux que pour les salariés qui ne s'en sortent pas dans leur quotidien ; certaines augmentations de salaire vous font moins peur, comme l'a relevé Adrien Quatennens. Par exemple, le salaire de Patrick Pouyanné ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

...consommation est un combat de la gauche depuis trente ans. Vous estimez que je ne suis pas compétent, mais peut-être reconnaîtrez-vous la compétence de l'INSEE pour analyser son propre indice. Dans la note intitulée « Le logement dans l'indice des prix à la consommation », il est écrit : « Les prix des loyers et charges ont évolué en moyenne de 1,9 % par an de 1998 à 2018, soit un peu plus que l'inflation d'ensemble – 1,4 %. Le poids des loyers est faible dans l'indice des prix à la consommation […] » Ce poids est faible et le logement est sous-estimé parce que les propriétaires sont exclus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Mauvieux :

Les amendements présentés par La France insoumise proposent tous d'indexer, en fonction de critères variables, les salaires sur l'inflation. Or il y a un élément qui n'a pas été évoqué : indexer uniformément les salaires sur l'inflation aurait pour effet de creuser les inégalités entre les territoires. En effet, l'inflation n'est pas la même et n'est pas ressentie ni vécue de la même façon dans les territoires ruraux et dans les grandes villes. Dans des territoires ruraux comme le mien, en Normandie, la voiture, c'est le quotidien : ...