Interventions sur "opposition"

255 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

Une opposition caricaturale, c'est une opposition de pacotille, c'est une opposition en carton. Tout cela n'est pas à la hauteur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

Nous continuerons, pour notre part, d'être une opposition forte, déterminée, responsable et donc crédible

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Nous déplorons ce recours massif à l'article 49.3, surtout quand il nous prive de débats. Toutefois, les députés du groupe Les Républicains resteront une opposition responsable, car l'intérêt du pays demeure notre boussole. Nous ne voterons donc pas cette motion de censure et nous ne rentrerons pas dans le jeu dangereux du groupe LFI.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

Le président de mon groupe, Jean-Paul Mattei, et mes deux collègues Nicolas Turquois et Aude Luquet, ayant déjà évoqué devant vous, lors des trois dernières semaines, ce que nous pensions de la faculté des oppositions à fourbir des motions de censure,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

…permettez-moi, ce soir, de dériver un peu au-delà de l'utilisation du 49-3. Nous le savons bien, mesdames et messieurs de l'opposition, et surtout collègues de la NUPES, nous n'avons pas la majorité absolue – vous avez raison.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

... national comme à l'étranger. Trop longtemps, les majorités précédentes ont sacrifié ces sujets, soit pour des raisons budgétaires, soit pour des raisons idéologiques, laissant croître l'insécurité et l'adversité. Depuis 2017, nous avons inversé la tendance : nous voulons mieux protéger les Français, en renforçant nos armées, nos forces de police et notre justice. Oui, mesdames et messieurs de l'opposition, c'est bien tout cela que recouvre le PLF pour 2024, et c'est pourquoi nous le soutenons. Nous soutenons l'accélération de la transition écologique. Dans la première partie du PLF, nous continuons à verdir notre fiscalité, tout en accompagnant les secteurs – notamment le secteur agricole – qui seront touchés par la réduction des dépenses fiscales brunes. Dans la seconde partie, nous augmentons d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Bouloux :

Toutefois, je crois qu'il s'est déjà vu des situations où, après quelques efforts, vos budgets ont paru tolérables à certains députés d'opposition. Je concède que cela ne date pas d'hier : la dernière fois, c'était… mais si, c'était littéralement hier ! Hier, de nombreux groupes d'opposition se sont abstenus sur le vote du projet de loi de fin de gestion pour 2023, car vous avez consenti à discuter avec eux, à chercher un accord et à faire quelques gestes. Je pense par exemple à la prime de Noël de 150 euros qui sera versée à 600 000 famill...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Bouloux :

...pourtant votés en commission, voire en séance, et, ce qui est encore pire, de sortir du chapeau des mesures nouvelles. Nous nous demandons à quoi bon travailler, à quoi nous servons ; les Français se le demandent aussi, et ils n'ont pas totalement tort. Vous ferez observer que vous avez retenu 550 amendements en tout. D'accord, mais combien avaient été déposés par la majorité et combien par les oppositions ? Surtout, ces amendements n'ont pas été choisis par un vote, mais par un fonctionnaire, par un conseiller ministériel ou à la suite de négociations de dessous de table, sans vote. C'est l'antidémocratie. Quand ils ont entendu parler de l'amendement Fifa, combien de nos concitoyens se sont dit, encore une fois, qu'ils vivaient dans la république des coquins et des copains ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

Une fois faites ces observations liminaires, dont je conviens qu'elles ne bousculent pas l'histoire de la pensée, je pourrais attaquer les oppositions en disant qu'elles n'ont pas de majorité de remplacement, que leurs contre-budgets sont utopiques et qu'elles sont confortablement installées dans une position de commentateur, de critique, qui ne fait guère avancer le débat. La période que nous traversons ne s'y prête pas : les Français expriment régulièrement leur désaffection d'une classe politique à laquelle ils reprochent mille maux. Ils s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Lucas-Lundy :

Si le Gouvernement pouvait éviter les commentaires désobligeants quand on monte à la tribune, ce serait plus agréable. Pour un jeune parlementaire d'opposition, avoir le privilège d'un rendez-vous avec la cheffe du Gouvernement est, en temps normal, une occasion rare.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Lucas-Lundy :

Je vous demande de respecter le cas que j'évoque, et les parlementaires que nous sommes ! Madame la Première ministre, vous avez vous-même été élue députée en juin 2022. Un jour – dès demain, si nous votons la censure ce soir –, vous redeviendrez peut-être une parlementaire de la majorité ou de l'opposition. J'espère qu'on vous témoignera alors plus de respect que vous ne nous en témoignez aujourd'hui. Ce qui est se joue est bien plus qu'un budget ou qu'un débat entre majorité et opposition. Il y va de notre capacité commune à préserver la démocratie : pouvons-nous encore dire à nos concitoyens que la démocratie parlementaire est toujours capable de relayer les grandes questions qui traversent notr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...par la litanie des discours déclinistes. Alors que notre pays affronte des menaces et des foyers d'instabilité dont les conséquences sont de plus en plus concrètes – guerre en Ukraine, conflit au Proche-Orient, changements géostratégiques, bouleversements climatiques –, il me semble vital de chercher des compromis politiques responsables. Il y a, dans cette Assemblée, une majorité relative et des oppositions : chacun, à sa place, concourt au débat public, et tous, ici, nous sommes au service de nos compatriotes et de notre pays. Nous avons eu l'occasion de vous dire notre opposition à votre projet de budget. Cette opposition n'est pas dogmatique, mais nourrie de notre réflexion. Je veux vous alerter sur la trajectoire des finances publiques : notre déficit reste très élevé, et la remontée des taux...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Mais l'accumulation de motions de censure vouées à l'échec tend également à banaliser le recours à cette procédure d'exception. Comme je l'ai déjà dit, ce budget n'est pas le nôtre ; pourtant, fidèles à la volonté de notre groupe d'être une opposition force de propositions, nous avons œuvré pour l'améliorer. Nous avons joué le jeu de la concertation : répondant présent à votre invitation, nous avons participé aux dialogues de Bercy et discuté avec le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, et le ministre délégué chargé des comptes publics, que je tiens à remercier pour leur disponibilité. D'un mot...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

…et demain par la dette. Oui, nous assumons de raisonner en comptables, afin de rendre possible ce que n'avaient pas fait les générations qui nous ont précédés au pouvoir et ce que leurs héritiers, avec la grandiloquence de l'opposition, entendent désormais censurer. Allez comprendre, mes chers collègues, pourquoi les Socialistes veulent faire chuter un Gouvernement qui procède à la plus importante revalorisation salariale dont aient bénéficié nos enseignants en plusieurs décennies ! En 2017, un professeur en début de carrière gagnait 1 700 euros par mois ; grâce à Gabriel Attal et au Président de la République, il percevra bie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

...e cinéma ridicule de votre Gouvernement face aux représentants du peuple ! « L'autorité contraint à l'obéissance, mais la raison y persuade », écrivait le cardinal de Richelieu. Depuis le début de ce quinquennat, votre gouvernement a décidé de s'asseoir sur la volonté des Français, qui, en vous mettant en minorité à l'Assemblée nationale et en faisant du Rassemblement national le premier parti d'opposition, vous ont envoyé un message très clair. Loin d'entendre leurs préoccupations, vous usez de la contrainte, étant incapable de la coconstruction que vous prétendez appeler de vos vœux. Loin d'être dotée de la sage et nécessaire autorité évoquée par Richelieu, vous faites peser sur la représentation nationale une autorité procédurale froide, technique, celle du 49.3, qui vous colle désormais aux mai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

Si vous ne souhaitez pas débattre avec vos oppositions, élues par les Français, alors il serait sage de convoquer à nouveau les Français aux urnes. C'est ce qu'a fait le général de Gaulle en son temps, porté par le courage qui caractérise l'action des grands hommes d'État qui ont marqué la France. Qui imagine un gouvernement sous le général de Gaulle engager sa responsabilité pour la seizième fois en dix-huit mois, sans jamais se remettre en questio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

...s heures seulement après le début des débats sur cette deuxième partie du PLF. Puisque nous en sommes à évoquer les mensonges, je souhaite répondre à Mme Louwagie du groupe Les Républicains, qui se cache en permanence derrière son petit doigt et déforme la Constitution en faisant croire que voter une motion de censure créerait de facto un gouvernement alternatif, composé de l'ensemble des oppositions ayant voté la motion de censure. Or vous savez très bien, madame Louwagie, qu'il s'agit simplement de provoquer la démission de la Première ministre. Quelle tristesse de vous voir travestir notre Constitution le jour anniversaire de la mort de son fondateur !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

Madame la Première ministre, vous vous cachez – c'est bien commode – derrière un prétendu esprit de responsabilité, pour faire adopter votre budget en évitant tout débat et sans prendre en compte les propositions des députés d'opposition qui sont bien souvent les relais des attentes des Français :…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

Le Gouvernement présente, pour la cinquantième année consécutive, un budget en déficit. Mon collègue Jean-Philippe Tanguy l'a très bien dit : en mariage, ce seraient les noces d'or, avec vous ce sont les noces de plomb. Comment pouvez-vous encore vous targuer de la bonne tenue des comptes publics ? Comment pouvez-vous encore appeler les oppositions à la responsabilité, quand vous n'assumez pas les vôtres et faites peser vos choix sur les Français par un niveau inédit de pression fiscale ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

... politique de sécurité, plus que jamais attendue par les Français face à la montée de la violence, du fondamentalisme islamiste, mais aussi des actes antisémites dont le nombre explose dans notre pays. Madame la Première ministre, vous ne semblez ni paniquée ni même inquiète à l'idée de voir votre Gouvernement renversé ce soir, en raison de la duplicité des Républicains qui mettent en scène leur opposition à votre budget mais qui, une fois encore, sont absents – sauf Mme Louwagie, la courageuse – pour sanctionner vos méthodes et votre manque d'ambition pour notre pays. Dans un régime parlementaire en bonne santé, le peuple et ses représentants votent et expriment leurs désaccords sur des textes. Dans le régime fatigué qui est le vôtre, et que vous vous plaisez à abîmer chaque jour davantage, le se...