Interventions sur "pénibilité"

226 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale de la commission des affaires sociales :

Je voudrais rebondir sur le nombre d'amendements et l'obstruction. En 2010, lors d'une précédente réforme tendant à reculer l'âge de départ à la retraite, qui comprenait également des mesures en matière d'emploi des seniors et de pénibilité – précisément les sujets dont il serait bon que nous puissions débattre –…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Mauvieux :

– d'autant que le Mozart de la finance a, à son tour, creusé la dette de 600 milliards d'euros. De l'autre côté, nous avons la Macronie, extrême de la casse sociale, qui veut repousser l'âge de départ à la retraite à 64 ans pour tous et, partant, aggraver encore la pénibilité de certains métiers. Au milieu de tout ça, le Rassemblement national incarne la voix de la raison. Nous proposons que ceux qui commencent tôt et ceux qui travaillent dur puissent partir à la retraite à 60 ans ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Lemoine :

C'est lors de l'examen de l'article 7 que nous aborderons le sujet de ces deux ans supplémentaires de travail ; quant à la pénibilité, il en est question à l'article 9. Les salariés que je viens de citer refusent que leur régime de retraite devienne la variable d'ajustement qui permettra de financer les régimes spéciaux ! Comme cela a été dit à plusieurs reprises, certains de ces derniers sont déficitaires : il n'y a pas de raison que leurs caisses soient renflouées par les impôts des ouvriers qui cotisent au régime général. N...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

…lorsqu'ils se plaignent du bruit, des vibrations et du niveau sonore. Ce sont les mêmes qui, il y a cinq ans, votaient la suppression de quatre critères de pénibilité pour les travailleurs !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet :

...core la réponse. Les infirmières et les infirmiers de Filieris, qui assurent les soins pour la Caisse autonome nationale de sécurité sociale dans les mines (CANSSM) sont même considérés comme des soignants de seconde zone, puisqu'ils n'ont pas bénéficié de la prime Ségur. L'abandon progressif des anciens mineurs est inacceptable et en dit long, d'ailleurs, sur l'indifférence que vous portez à la pénibilité au travail, dont vous parlez tant à travers votre réforme des retraites. Cet abandon trahit un engagement de l'État à l'égard de ces femmes et de ces hommes qui, dans la mine, ont contribué à la puissance industrielle de la France. La baisse continue du budget alloué à la gestion sociale de l'après-mine met en difficulté les anciens mineurs et les organismes qui les prennent en charge, tels que l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Je ne répéterai pas ce qu'a dit mon collègue Stéphane Viry avec beaucoup de talent, mais en effet, la réforme de 2019 qu'on nous promettait comme la magie du système universel a été droit dans le mur et a rejoint les oubliettes de l'histoire. Si nous partageons l'idée qu'il faut un système de retraite plus juste, voire plus « universel », si cela signifie qu'il prendrait mieux en compte la pénibilité des différents métiers, la réforme que vous proposez aujourd'hui fait malheureusement exactement l'inverse. Quand je lis dans l'exposé des motifs de l'amendement que le rapport demandé porte sur un système voué à s'inscrire « dans le prolongement de la réforme portée dans le présent PLFRSS », j'ai la confirmation que vous voulez simplement renforcer les inégalités que vous allez contribuer à cré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Plusieurs organisations syndicales réformistes ont suggéré encore récemment de passer à un système de retraite par points. Ce n'est certes pas le sujet qui nous occupe aujourd'hui, mais précisons tout de même quelle en serait l'utilité. D'une part, ce système serait équitable. D'autre part, il permettrait une réelle prise en compte de la pénibilité, au moyen, par exemple, d'une pondération des points.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer :

Monsieur Delaporte, je m'étonne également de votre position. Depuis le début de l'examen du texte, la NUPES cherche à nous empêcher de débattre de la pénibilité, de défendre nos amendements, d'évoquer les propositions d'autres groupes au sujet des carrières longues, de débattre au sujet des apprentis ou encore des travaux d'utilité collective. Au fond, vous essayez de nous empêcher de débattre de justice sociale. C'est assez cohérent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

... réforme serait systémique. Pour l'instant, nous en sommes encore à travailler sur les paramètres du système existant – l'âge, les annuités et les trimestres cotisés –, en veillant à corriger les injustices et les iniquités que mettent en lumière nos débats depuis le début de la semaine, notamment en ce qui concerne les carrières longues, les carrières des femmes – surtout celles des mamans –, la pénibilité et les régimes spéciaux. Il existe un régime qui fonctionne à la fois par répartition et par points : le régime complémentaire de retraite Agirc-Arrco, négocié avec les partenaires sociaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Nous pourrons ainsi remédier aux difficultés de recrutement du secteur et prendre en compte la pénibilité de ces métiers, liée aux astreintes qui leur sont propres – je pense au travail la nuit, le week-end et les jours fériés. À défaut d'avoir une pensée pour les salariés de la RATP, chers collègues de la majorité, ayez au moins une pensée pour M. Castex, qui s'efforce de renouer le dialogue social au sein de cette entreprise et qui doit faire face, un an et demi avant les Jeux olympiques, au nombr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...a réponse qu'ils apportent, à savoir que l'attractivité est liée au régime spécial, n'est pas la bonne puisque le problème ne concerne pas que la RATP. De fait, il ne s'agit pas de la solution absolue. Si nous soutenons la suppression du régime spécial de la RATP, c'est parce qu'il n'y a pas de raison – et c'est la question de fond – que des personnes qui exercent des métiers identiques, dont la pénibilité est similaire, se trouvent dans des situations si différentes. Une telle différence de traitement suscite un sentiment d'injustice sociale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Force est donc de constater que votre proposition n'apporte pas la solution attendue. Quant à la pénibilité, elle existe également pour les personnels des transports en commun qui exercent leur métier ailleurs qu'en Île-de-France : dans toutes les villes métropolitaines et d'outre-mer, ils travaillent le dimanche et ont des horaires décalés. Monsieur le ministre du travail, je rêve – et je m'adresse également aux camarades du groupe GDR – qu'à l'aide des 800 millions de la subvention d'équilibre, nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Delautrette :

Mais non : votre seule obsession est de niveler par le bas en imposant à tous un départ à la retraite à 65 ans. Pire encore, alors que votre gouvernement a supprimé les principaux critères de pénibilité pendant le précédent quinquennat, votre projet ne prévoit pas de les réintégrer au régime général. Vous balayez d'un revers de main les difficultés que rencontrent ceux qui exercent ces métiers. Contrairement à ce que vous prétendez, votre réforme est injuste.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...uple n'est pas dupe de vos manœuvres : sous prétexte d'équité et de justice sociale, vous ne mettez fin aux régimes spéciaux que pour faire oublier le sinistre report à 64 ans de l'âge légal de départ. Le présent amendement vise à maintenir le régime spécial des industries électriques et gazières (IEG), que votre texte prévoit de supprimer. Votre objectif est de réduire la prise en compte de la pénibilité, d'accroître les inégalités. Sinon, pourquoi supprimer un tel régime, qui compense la pénibilité de certains emplois en anticipant le départ à la retraite ? Pourquoi rajouter de l'injustice là où il y en a déjà ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

De quoi parlons-nous ? En réalité, 80 % des agents de GDF et d'EDF partent à 62,5 ans, parce qu'ils n'exercent pas un métier reconnu comme étant pénible : leur régime est identique au régime général. En revanche, 20 % des agents partent à 58 ans parce qu'ils sont soumis à des astreintes et du travail de nuit, qu'ils portent des charges lourdes : tous les critères de la pénibilité que vous voulez soi-disant défendre. Ce régime spécial les prend en compte : c'est bien organisé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Vous ne faites pas état de la pénibilité d'autres métiers imposant eux aussi un travail de nuit ou un travail dans des conditions climatiques difficiles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Là est votre illogisme. Pour évaluer la pénibilité, il faut évaluer les conditions de travail et leur impact sur les salariés, en partant du métier et non du lien juridique avec l'employeur. Là est votre lâcheté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

Ils soulignent que la réforme touchera tout le monde – les gars sur le terrain et ceux dans les bureaux –, et que leur régime permet de mieux prendre en compte la pénibilité, liée notamment à l'obligation d'être sur le pont vingt-quatre heures sur vingt-quatre, en cas d'accident.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKaren Erodi :

Ce régime prend en compte les métiers dont la pénibilité est la plus importante, en se basant sur un système dit de service actif. Avant 2008, les salariés ayant effectué dix-sept années de service actif pouvaient bénéficier d'un départ anticipé à la retraite cinq ans avant l'âge légal, soit à 57 ans. Parallèlement, 23 % des effectifs de ces entreprises ne pouvaient prétendre à ce dispositif. Cependant, les salariés concernés retardent de plus en plus...