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...rs pensé que, si je faisais une fausse couche avant ce jour-là, la sécurité sociale ne me considérerait même pas comme ayant été enceinte. Je me suis également dit que, s'il arrive quoi que soit, avant le sixième mois, à une femme qui n'a pas la chance, comme moi, d'avoir une mutuelle, elle ne sera pas prise en charge à 100 % et devra payer ses soins de sa poche. Nous avons beaucoup parlé ici ce soir du tabou que constituent les premiers mois de la grossesse. À cet égard, l'absence de couverture des femmes dès le premier jour de la grossesse m'apparaît symbolique. En laissant se développer l'idée que, pendant les trois premiers mois, les femmes enceintes n'existent pas en tant que telles – puisque c'est ce que considère la sécurité sociale –, on entretient ce tabou. D'autre part, cette situat...
...che, d'une IVG ou d'une IMG. Il ne vous aura pas échappé qu'un tel rapport n'est plus nécessaire s'agissant des fausses couches. En revanche, il est certain que le délai de carence s'applique encore s'agissant des IVG et des IMG conduites avant vingt-deux semaines d'aménorrhée. Je pense fondamentalement que ces questions se situent en dehors du champ de cette proposition de loi. Nous parlons ce soir des fausses couches et non des IVG ou des IMG. Le rapport que vous demandez ne me semble pas nécessaire. Avis défavorable.
...ésident de la République annonce, à la suite des débats qui ont eu lieu dans cette assemblée et des textes qui y ont été votés, un projet de constitutionnalisation du droit à l'IVG – un jour important dans notre histoire collective –, vous refusez notre proposition fort modeste, une demande de rapport au sujet d'un éventuel retrait du jour de carence en cas d'IVG. La loi que vous nous proposez ce soir, madame la rapporteure et monsieur le ministre, est vraiment une toute petite loi.
Tant que vous banaliserez le 49.3, nous en déposerons. C'est la première fois en trente ans qu'un projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) fait l'objet d'un recours au 49.3. Le moment où est débattue cette motion de censure est particulier car, hier soir, nous avons assisté à la débâcle d'un parti minoritaire qui a donné à voir de lui-même une piètre image. Et non, monsieur Braun, ce n'est pas l'Assemblée qui aurait donné une image choquante d'elle-même mais bien le Gouvernement qui a donné de lui une image inadmissible.
Hier soir, certains avaient fait vingt-trois heures de voyage pour représenter leur peuple ; vous n'avez pas fait preuve de la moindre empathie pour eux.
Il n'aura peut-être pas lieu ce soir, si la présente motion n'était pas adoptée, mais chaque avancée compte. Les gens n'ont plus confiance en vous ; cette assemblée, de moins en moins. Pour dire stop à l'hypocrisie, aux caricatures, à vos mensonges, au recours au 49.3, et à l'obstruction gouvernementale,…
Je ne peux commencer cette intervention sans évoquer la situation chaotique que nous avons vécue hier soir dans l'hémicycle
Cela ne présage rien de bon pour nos futurs débats. L'appel au dialogue et à la conciliation que vous lanciez cet été est une parfaite réussite… Hier soir, le président du groupe Les Républicains, Olivier Marleix, l'a clairement dénoncé : c'est une première que, sous la V
Mes chers collègues, ne nous y trompons pas, le budget de la sécurité sociale est une grande passoire : des trous dans la branche famille et dans la branche autonomie, sans parler du trou béant de la branche retraite. On pourrait par ailleurs parler de gouffres : en matière de souveraineté sanitaire – alors que nous plongeons dans une crise de pénurie de médicaments –, mais aussi concernant le manque d'attractivité de nos hôpitaux et de nos Ehpad, ou encore pour ce qui est de cette quatrième ann...
Certes, un parlementaire ressent toujours un 49.3 comme une brutalité. Notre collègue Neuder, membre du groupe Les Républicains, connaît pourtant parfaitement la façon dont a été élaborée la constitution de la V
...santé soit plus efficient. Il ne s'agit pas uniquement d'un problème de moyens – 550 milliards d'euros –, mais c'est aussi une question d'efficience, surtout quand nous le comparons aux systèmes de santé des autres pays de l'Union européenne. Vous l'avez dit tout à l'heure, chers collègues, la crise du covid a été un formidable révélateur : nous devons à nos personnels soignants, applaudis chaque soir à vingt heures par tous les Français, de la dignité et un travail de reconstruction de l'ensemble du système de santé. Comment voulez-vous qu'ils s'y retrouvent, entre Santé publique France, la direction générale de l'offre de soins (DGOS), la direction générale de la santé (DGS), les différentes agences régionales de santé (ARS) ?
Je vais me permettre quelques interrogations : où est le camp de l'irresponsabilité ce soir ?
Vous faites état de la situation très préoccupante des patients liée à la crise de la pédiatrie dans les services hospitaliers. Là aussi, pouvez-vous me confirmer que vous vous opposez au plan d'action que le Gouvernement a mis en place ? Pouvez-vous me confirmer que vous refusez ce soir, en jouant le jeu de l'obstruction,…
Je ne souhaite pas revenir sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 de façon exhaustive ; vous le savez, mes chers collègues, ses apports sont nombreux et ne se cantonnent pas à de strictes mesures d'orientation budgétaire. Dans les conditions qui nous réunissent ce soir, j'en appelle à la responsabilité de chacun. Comme je m'y étais engagée, j'ai veillé à ce que les avancées réelles apportées tant par la majorité que par les oppositions soient maintenues dans le texte. C'est désormais à vous de faire votre part du chemin afin que nous puissions continuer à avancer ensemble dans l'intérêt de nos concitoyennes et de nos concitoyens.
Cinq-trois : ces deux chiffres pourraient évoquer le résultat d'un des matchs de la Coupe du monde de football qui se joue en ce moment. Mais à une heure où des millions de Français se passionnent pour le match du soir, nous, à quelques-uns, ici, nous nous consacrons à une partie dont l'issue, contrairement à ce qui se passe là-bas, me semble écrite d'avance. Alors que signifie ce cinq-trois ? Rien d'autre que la frénésie qui a saisi depuis peu le groupe LFI – NUPES avec ses cinq motions de censure déposées en un mois seulement, et cette troisième pour le seul PLFSS.
Reconnaissons-le, mesdames et messieurs les députés mélenchoniens, l'affiche, ce soir, n'est pas très enthousiasmante, mais nous sommes là…
...es publiques et le fonctionnement de nos institutions. Alors oui, dans ces cas-là, le 49.3 est une réponse constitutionnelle qui fait primer l'intérêt général sur les polémiques sans fin, car il permet de dépasser les blocages et les guérillas politiciennes pour donner à notre pays un budget, en l'occurrence pour nos politiques sanitaires et sociales. Car c'est bien de cela qu'il est question ce soir : le financement et les recettes de la sécurité sociale. Cette matière devrait être l'occasion de montrer votre responsabilité plutôt qu'une opposition radicale et de principe comme la vôtre.